Médiathèque baha'ie

Tournant pour les nations
Une déclaration de la Communauté internationale baha'ie
à l'occasion du 50e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies


Bureau auprès des Nations Unies - Octobre 1995


Notes bibliographiques

1. Boutros-Ghali, Boutros. 1992. Agenda pour la Paix: Diplomatie préventive, rétablissement de la paix, maintien de la paix. Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la déclaration adoptée par la Réunion au sommet du Conseil de sécurité le 31 janvier, New York: Nations Unies.

2. Le préambule de la Charte de l'ONU est certainement un des passages les plus inspirés de l'histoire de la conduite des affaires publiques :

"NOUS PEUPLES DES NATIONS UNIES RESOLUS

"à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances,

"à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites,

"à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international,

"à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

"ET A CES FINS

"à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage,

"à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales,

"à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun,

"à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples,

"AVONS DECIDE D'ASSOCIER NOS EFFORTS POUR REALISER CES DESSEINS.

"En conséquence, nos gouvernements respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le nom de Nations Unies."

ONU. 1994. Charte de l'ONU et statut de la Cour internationale de justice. Département de l'information des Nations Unies -. DPI/5111 - 40109 (3-90) - OM.

3. Banque mondiale. 1994. Rapport sur le développement dans le monde 1994. pp 162-163 (Oxford: Oxford University Press.)

4. Un certain nombre de propositions ont été récemment émises sur la nécessité de réformer le système de l'ONU dans des domaines précis. Notre avenir à tous, le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, par exemple, suggère un certain nombre de changements, comme la création d'un "Conseil spécial pour le développement durable" chargé de coordonner les actions de l'ONU pour favoriser le développement tout en protégeant l'environnement.
La Commission sur l'environnement et le développement, Notre avenir à tous. Paris, Editions du Fleuve, 1989.

De même, le rapport de la Commission Brandt, Common Crisis North-South: Co-operation for World Recovery, propose des réformes dans les domaines critiques de la finance, du commerce et de l'énergie, dans la mesure où ils affectent les déséquilibres nord-sud.
La Commission Brandt, Common Crisis North-South: Co-operation for World Recovery, Londres, Pan Books, 1983.

La littérature qui propose de vastes changements au sein de l'ONU est également volumineuse et ne cesse d'augmenter, en particulier en préparation du 50e anniversaire de l'ONU. Les premières grandes réévaluations sérieuses de l'ONU ont débuté dans les années 1950, à l'approche du 10e anniversaire de la Charte. C'est ainsi que la publication en 1958 de l'ouvrage de Louis B. Sohn and Grenville Clark, World Peace Through World Law, où figure une des premières propositions sérieuses d'éliminer le droit de veto, doit être considérée comme un événement marquant.
Grenville Clark, et Louis B. Sohn, World Peace Through World Law, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1966.

Parmi les propositions plus récentes, il y a The Stockholm Initiative, qui donne une vision généraliste de ce qui pourrait être fait pour renforcer l'ONU, au récent ouvrage de Harold Stassen, United Nations: a Working Paper for Restructuring, qui propose une révision de la Charte de l'ONU article par article. Le dernier livre de Benjamin Ferencz, New Legal Foundations for Global Survival, offre une série de suggestions de réformes réalistes et à caractère juridique, fondées sur l'idée que les nations, les peuples et les individus doivent être libres de suivre leur destinée comme bon leur semble - à condition qu'ils ne menacent ni ne détruisent les droits fondamentaux d'autrui à vivre dans la paix et la dignité.
The Stockholm Initiative on Global Security and Gouvernance 1991. i>Common Responsibility in the 1990's. (Stockholm: Prime Minister's Office, Stockholm, Sweden.)
Harold Stassen, United Nations: a Working Paper for Restructuring, Minneapolis, Learner Publications Company, 1994.
Benjamin Ferencz, New Legal Foundations for Global Survival, Oceana Publications, 1994.

5. La Commission de gouvernance globale, Our Global Neighborhood, New York, Oxford University Press, 1995.

6. De nombreux auteurs ont reconnu la réalité de l'unité et en ont compris les implications pour l'évolution de la société humaine; parmi eux, le paléontologiste Richard Leaky: "Nous formons une seule espèce, un seul peuple. Chaque individu sur cette terre appartient à l'"homo sapiens sapiens", et les variations géographiques observées chez les peuples ne sont que des nuances biologiques d'une palette de base. L'aptitude humaine à la culture permet son développement dans des sens très largement différents et très colorés. Les différences souvent profondes relevées entre ces cultures doivent être prises pour ce qu'elles sont réellement: la déclaration fondamentale d'appartenir à l'espèce humaine." (Traduction libre)
Richard E. Leaky, et Rodger Lewin, Origins: What new discoveries reveal about the emergence of our species and its possible future, New York, Dutton, 1977.

De façon générale, les écrits de Shoghi Effendi offrent une large et complète interprétation du concept de l'unité de l'humanité. La façon dont les baha'is conçoivent cette notion se trouve brièvement exposée dans L'ordre Mondial de Baha'u'llah.
Shoghi Effendi, L'Ordre Mondial de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1993, pp. 37-38.

7. Nous ne sommes pas seuls à faire cette proposition. La Commission de gouvernance globale écrit dans son rapport, Our Global Neighborhood: "Nous recommandons à l'Assemblée générale de décider de tenir une Conférence mondiale sur la gouvernance en 1998, dont les décisions devront être ratifiées et mises en pratique d'ici l'an 2000." (Traduction libre)
Rapport de la Commission de gouvernance globale, Our Global Neighborhood, New York, Oxford University Press, 1995, p. 351.

8. Deux maximes très usitées illustrent ce principe. "Small is beautiful", qui a désigné dans les années 70 un principe économique, s'applique de la même manière à la conduite des affaires publiques. Selon Schumacher: "Dans le domaine des affaires humaines, il apparaît qu'on a toujours besoin simultanément d'au moins deux choses qui semblent être incompatibles et s'exclure l'une l'autre. Nous avons toujours besoin de liberté et d'ordre. Nous avons besoin de la liberté de milliers et de milliers de petites unités autonomes, et dans le même temps, du caractère ordonné d'une unité et d'une coordination vaste et peut-être mondiale." (Traduction libre)
Schumacher, E.F. Small is beautiful: Economics as if People Mattered, New York, Harper and Row, 1973, p. 65.

"Penser globalement, agir localement", slogan promu par les activistes du développement communautaire et de l'environnement, offre une perspective où le besoin de coordination générale globale se trouve soigneusement équilibré par le besoin d'autonomie locale et nationale.

9. "Loin de viser à la subversion des fondements existants de la société...[un système mondiale de gouvernance] cherche à en élargir les bases et à en remodeler les institutions pour les adapter aux besoins d'un monde en évolution constante. Elle ne peut entrer en conflit avec aucune allégeance légitime, pas plus qu'elle ne peut ébranler les loyalismes fondamentaux. Son objet n'est point d'étouffer la flamme d'un patriotisme sain et intelligent dans le coeur des hommes, ni d'abolir le système de l'autonomie nationale, qui est si indispensable si l'on veut éviter les maux liés à une centralisation excessive. Elle n'ignore pas, ni ne veut supprimer, la diversité due aux origines ethniques, au climat, à l'histoire, aux langues et aux traditions, aux manières de penser et aux coutumes qui différencient les nations et les peuples du monde. Elle en appelle à une loyauté plus large, à une aspiration plus vaste que celles qui ont jamais animé la race humaine; elle insiste sur la nécessité de subordonner les impulsions et les intérêts nationaux aux revendications impérieuses d'un monde unifié; elle refuse une centralisation excessive d'une part, et rejette toute tentative d'uniformité, de l'autre."
Shoghi Effendi, L'Ordre Mondial de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1993, p.36-37.

10. Ecrivant dans les années 30, Shoghi Effendi, alors chef de la communauté mondiale baha'ie, a tracé dans les grandes lignes quelques-unes des fonctions et des responsabilités d'un futur organe législatif mondial. Par exemple, "une législature universelle dont les membres, en tant que mandataires de l'humanité tout entière, ...édicteront les lois nécessaires pour régler la vie, pourvoir aux besoins et harmoniser les relations de tous les peuples et de toutes les races."
Shoghi Effendi, L'Ordre Mondial de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1993, p.197.

Cette opinion est partagée par des érudits comme Jan Tinbergen, Prix Nobel d'économie en 1969, pour lequel, "Les problèmes de l'humanité ne peuvent être résolus par les pouvoirs publics nationaux. Un Gouvernement mondial est devenu nécessaire. La meilleure façon de l'établir est de renforcer le système des Nations Unies."
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Rapport mondial sur le développement humain, 1994, De nouvelles institutions pour le XXIe siècle, Paris, Economica, p.94.

11. Baha'i International Community. Proposal to the United Nations for Charter Revision. 23 mai 1955. Traduction libre.

12. Dans tous ses écrits, Baha'u'llah ne cesse d'employer les termes "ordre", "ordre mondial" et "nouvel ordre mondial" pour décrire la vague continue et capitale des changements à venir dans la vie politique, sociale et religieuse du monde. A la fin des années 1860, il écrivait: "L'équilibre du monde a été détruit sous l'action vibrante de ce très grand, de ce nouvel ordre mondial. L'ordre sur lequel reposait jusque-là l'humanité a été révolutionné par cet unique et merveilleux système, dont les yeux mortels n'avaient jamais vu l'équivalent."
Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1979, p. 90.

13. `Abdu'l-Baha, Le Secret de la Civilisation Divine, traduit de l'anglais de Marzieh Gail par Marthe Grondin, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1973, p. 44.

14. Institut de Recherche des Nations Unies pour le Développement social (UNRISD), Etat de désarroi: les répercussions sociales de la mondialisation, London, KPC Group, 1995.

15. Nombreuses sont les manières par lesquelles une Commission de cette nature, ou même l'organe législatif mondial lui-même, peut s'employer à définir des frontières justes et équitables pour toutes les nations. Mais, quel que soit le caractère apparemment effrayant de la tâche, celle-ci est une partie importante du processus d'édification d'un nouvel ordre. Selon `Abdu'l-Baha, "La vraie civilisation déploiera son étendard au coeur même du monde quand un certain nombre de ses distingués souverains à l'esprit magnanime - brillants exemples de dévotion et de détermination - se lèveront, lucides et résolus et pour le bien et le bonheur de l'humanité entière, afin d'instaurer la cause de la paix universelle. Ils doivent faire de la cause de la paix l'objet d'une consultation générale et chercher par tous les moyens en leur pouvoir à établir une union des nations du monde. Il doivent conclure un traité ferme et établir une alliance dont les stipulations seront saines, inviolables et définitives. Ils doivent la proclamer au monde entier et la faire sanctionner par toute la race humaine. Cette suprême et noble entreprise - source réelle de paix et de bien-être pour le monde entier - devra être considérée comme sacrée par tous les habitants de la terre. Toutes les forces de l'humanité doivent être mobilisées pour assurer la stabilité et la permanence de cette très grande alliance. Dans ce Pacte intégral, les limites et les frontières de chaque nation devraient être clairement fixées, les principes sous-jacents aux relations intergouvernementales définitivement établis, et tous les accords et obligations internationaux nettement définis. De même, l'importance de l'armement de chaque gouvernement devrait être strictement délimitée car s'il est permis à une nation quelconque d'accroître ses préparatifs de guerre et ses forces militaires, cela susciterait la suspicion chez les autres. Le principe fondamental sous-jacent à ce pacte solennel devrait être établi de telle sorte que si quelque gouvernement devait ultérieurement violer l'une quelconque de ses clauses, tous les gouvernements de la terre devraient se lever pour le réduire à une complète soumission, mieux encore, la race humaine tout entière devrait prendre la résolution de l'exterminer par tous les moyens à sa disposition. Ce remède par excellence serait-il appliqué au corps malade du monde qu'il guérirait assurément de ses maux et demeurerait éternellement sain et sauf."
`Abdu'l-Baha, Le Secret de la Civilisation Divine, traduit de l'anglais de Marzieh Gail par Marthe Grondin, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1973, p. 88-90.

16. Selon un récent article du New York Times, les dons de bienfaisance aux Etats-Unis ont augmenté de 3,6% à 130 milliards de dollars, en 1994.
Karen W. Arenson, "Charitable Giving Rose 3,6% in 1994, Philanthropy Trust Says," The New York Times, Thursday, 25 May 1995, sec.A, p. 22.

17. "En ce qui concerne la question d'une langue internationale... En tant que baha'is, nous sommes impatients de voir adoptée au plus vite une langue auxiliaire universelle; nous ne préconisons, pour tenir ce rôle, aucune langue en particulier. Si les gouvernements du monde s'accordent sur une langue existante, ou sur une nouvelle langue construite de toutes pièces, à employer à l'échelon international, nous soutiendrons leur initiative de tout coeur parce qu'il nous tarde de voir franchie cette étape de l'unification de la race humaine."
Shoghi Effendi, Directives of the Guardian, traduction libre, Wilmette, Ill. , Baha'i Publishing Trust, p. 39.

Par cette proposition, nous souhaiterions attirer l'attention sur le terme "auxiliaire". Les enseignements baha'is valorisent et favorisent la diversité culturelle, non l'uniformité. A ce stade de l'histoire par conséquent, nous n'envisageons pas l'imposition d'une seule langue dans le monde entier. Au contraire, nous estimons que les peuples et les nations devraient préserver leurs propres langues locales ou nationales, tout en étant encouragés à apprendre une langue universelle. Certes cette dernière devrait finir par être enseignée comme sujet obligatoire dans toutes les écoles du monde. Mais cela ne devrait en aucune manière porter atteinte aux expressions légitimes de la diversité culturelle et linguistique locale et nationale.

18. "Le jour approche où tous les peuples du monde adopteront une langue universelle et une écriture commune. Quand ceci sera réalisé, tout voyageur, dans quelque ville qu'il s'arrêtera, aura l'impression d'y être chez lui."
Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1979, p. 164.

19. Dans une "contribution spéciale" au Rapport sur le développement humain de 1994, James Tobin, lauréat du prix Nobel d'économie en 1981, fait remarquer qu'"une monnaie unique permanente" supprimerait de nombreux, voire tous les troubles actuellement associés aux considérables spéculations d'argent sur les marchés mondiaux aujourd'hui. Estimant qu'une seule monnaie mondiale de ce genre est probablement encore un voeu lointain, il propose d'adopter, à titre de mesure intérimaire, une "taxe internationale uniforme" sur les transactions en devises au comptant.
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Rapport mondial sur le développement humain, 1994, Une taxe sur les transactions internationales en devises, Paris, Economica, p. 75.

20. Le principe de la sécurité collective a été préconisé par Baha'u'llah il y a plus d'un siècle dans une lettre aux rois et dirigeants du monde: "Soyez unis, ô Rois de la terre, car de la sorte la tempête de la discorde s'apaisera parmi vous et vos peuples trouveront le repos, si vous êtes de ceux qui comprennent. Si l'un de vous prenait les armes contre un autre, levez-vous tous contre lui, car ce ne sera là que justice manifeste."
Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1979, p. 167.

21. Rapport du Groupe de travail indépendant sur le futur de l'ONU. The United Nations in its Second Half-Century, Yale University Press Service, 1995, p. 16.

22. Glenview Foundation, The Stassen Draft Charter for a New United Nations to Emerge from the Original, to Serve World Peace and Progress for the Next Forty Years, Philadelphia, Glenview Foundation, 1985.
Grenville Clark and Louis B. Sohn, World Peace Through World Law, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1966.
Keith Hindell, "Reform of the United Nations ?" in The World Today: Journal of the Royal Institute of International Affairs, United Kingdom, Feb. 1992, Vol. 48, No. 2. pp. 30-33.
John Logue, "New World Order Means Reformed U.N.", World Federalists News, July 1992.
Benjamin B. Ferencz and Ken Keyes Jr., Planethood: The Key to Your Future, Coos Bay, Oregon, Love Line Books, 1991.
Boutros-Ghali, Boutros. 1992. Agenda pour la Paix: Diplomatie préventive, rétablissement de la paix, maintien de la paix. Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la déclaration adoptée par la Réunion au sommet du Conseil de Sécurité le 31 janvier, New York: Nations Unies.

23. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille attendre que ce type de force soit complètement mise sur pied pour commencer à interdire les armes de ce genre.

24. Mahbub ul Haq, 1994. Conseiller principal de l'administrateur du PNUD. Chef d'équipe du Groupe chargé de préparer les rapports annuels du PNUD sur le développement humain qui ont jeté, ces dernières années, un nouvel éclairage sur la théorie et la pratique du développement, et notamment sur le nouveau concept de sécurité humaine.

25. Erskine Childers, ed. Challenges to the United Nations: Building a Safer World, New York, St. Martin's Press, 1994, pp. 21-25.

26. John Huddleston, The Search for a Just Society, Kidlington, Oxford, George Ronald, 1989.

27. Il y a environ 75 ans, `Abdu'l-Baha faisait les suggestions suivantes à propos d'un futur tribunal international: "les assemblées nationales de chaque pays et de chaque nation - c'est-à-dire les parlements - doivent élire deux ou trois personnes considérées comme les plus éminentes de chaque nation, bien informées des lois internationales et des relations intergouvernementales et connaissant bien les besoins essentiels de l'humanité à notre époque. Le nombre de ces représentants doit être proportionnel à celui des habitants de chaque pays. L'élection de ces hommes, choisis par l'assemblée nationale - c'est-à-dire le parlement - doit être ratifiée à la fois par la chambre haute, le congrès et le cabinet, ainsi que par le président ou le souverain, afin que ces personnes puissent être les élus de toute la nation et de son gouvernement. C'est parmi eux que seront élus les membres du Tribunal suprême, et toute l'humanité y aura ainsi sa part, car chacun de ces délégués est entièrement représentatif de son propre pays. Lorsque le Tribunal suprême rendra un jugement sur un problème international - soit à l'unanimité, soit à la majorité, - le plaignant n'aura plus aucun prétexte pour se plaindre et le défendeur aucun motif d'objection. Dans le cas où l'un quelconque des gouvernements ou nations commettrait des négligences ou des manoeuvres dilatoires dans l'exécution de la décision irrévocable du Tribunal suprême, les autres nations s'élèveront contre ce gouvernement ou pays, car tous les gouvernements ou pays du monde seront les défenseurs de ce Tribunal suprême. Réfléchissez combien solide est ce fondement par les soins d'une Société des Nations limitée et restreinte, le but ne sera pas atteint comme il le faudrait."
Sélections des Ecrits d'`Abdu'l-Baha, Compilés par le Département de recherches de la Maison Universelle de Justice. Traduction française de Pierre Coulon, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1983, pp. 305-306.

28. A l'heure actuelle par exemple, la juridiction de la Cour est limitée 1) aux affaires que les parties portent ensemble devant elle, par un accord spécial, 2) aux questions concernant un traité ou une convention en vigueur qui prévoit le recours à la Cour, et 3) à des catégories spécifiques de différends d'ordre juridique entre Etats, pour lesquels ceux-ci ont reconnu la compétence de la Cour comme obligatoire.
Europa World Year Book, 1994, Vol. I. International Court of Justice, p. 22.

29. Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1979, p. 171.

"L'exigence primordiale, la plus urgente, est la promotion de l'éducation. Il est inconcevable qu'une nation quelconque parvienne à la prospérité et au succès sans se préoccuper de ce problème suprême et fondamental. La première raison du déclin et de la chute des peuples est l'ignorance. De nos jours, la masse est ignorante même sur les questions courantes, et est donc d'autant moins en mesure de comprendre d'une manière complète les importants problèmes et les besoins complexes actuels."
`Abdu'l-Baha, Le Secret de la Civilisation Divine, traduit de l'anglais de Marzieh Gail par Marthe Grondin, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1973, p. 137.

"Cette même différence s'observe chez les animaux; certains ont été domestiqués, éduqués, d'autres sont laissés à l'état sauvage. Il est clairement démontré que si le monde de la nature n'est pas parfait, celui de l'éducation l'est. Autrement dit, l'homme se libère des exigences de la nature par l'instruction et la culture; en conséquence, l'éducation est nécessaire, voire obligatoire. Mais il y a plusieurs types d'éducation. L'entraînement et le développement du corps physique lui permet d'acquérir de la force et de croître. L'éducation intellectuelle ou la formation mentale est dispensée dans les établissements scolaires et les lycées. Le troisième type d'éducation est celle de l'esprit. C'est le souffle de l'Esprit sain qui élève l'homme vers le monde moral et l'illumine de l'éclat des bienfaits divins. Il ne peut atteindre ce monde que sous l'effet de la splendeur du Soleil de Réalité et de l'influence revivifiante de l'esprit divin."
`Abdu'l-Baha, dans un disciurs prononcé à St. Paul le 20 septembre 1912. The Promulgation of Universal Peace. p. 329-330, traduction libre.

30. Les gouvernements et leurs partenaires doivent garder à l'esprit que l'égalité matérielle n'est ni réalisable, ni désirable. L'égalité absolue est une chimère. A différentes étapes cependant, la nécessité de redistribuer certaines des richesse du monde se fera sentir. Il devient en effet de plus en plus clair que le capitalisme débridé n'offre pas non plus de réponse. Une certaine réglementation et redistribution sont nécessaires pour promouvoir une justice matérielle. A cet égard, le prélèvement d'un impôt sur le revenu est, en principe, l'un des moyens les plus justes et les plus équitables. Il faut aussi laisser une place au partage volontaire des richesses - tant sur le plan individuel que sur le plan institutionnel. L'égalité des chances pour l'avancement et le progrès économiques toutefois, doit faire partie intégrante du tissu même du nouvel ordre. Enfin, la réglementation la plus importante pour tout système économique, est la réglementation morale qui prend sa source dans les coeurs et les esprits.

31. La création d'un Fonds pour l'environnement mondial est un premier pas louable dans la bonne direction et peut se révéler utile à long terme comme un des instruments qui pourraient financer Action 21, si son cadre opérationnel est élargi et son mandat redéfini.

32. Conférence mondiale des droits de l'homme, Déclaration et Programme d'action de Vienne. 14-25 juin 1993, Vienne, Autriche.

33. Ce concept se trouve exposé plus en détail dans la déclaration du bureau d'information de la Communauté internationale baha'ie publiée en février 1995, Vers une humanité prospère: "L'activité la plus intimement liée à la conscience, qui est le propre de la nature humaine, est la faculté d'explorer personnellement la réalité. La liberté de rechercher le but de l'existence et de développer des dons potentiels, qui rendraient un tel but accessible, a besoin d'être protégée. Les êtres humains ont le droit d'accéder librement au savoir. Qu'une telle liberté soit souvent dévoyée et que ce dévoiement soit, de façon flagrante, encouragé par certains aspects de la société contemporaine, n'enlève rien à la validité de cet élan.

Cet élan distinctif de la conscience humaine est la justification morale de nombre des droits inscrits dans la Déclaration universelle et dans d'autres pactes y relatifs. L'éducation universelle, la liberté de mouvement, l'accès à l'information et la possibilité de participer à la vie politique sont tous des aspects de son action qui nécessitent une garantie explicite de la part de la communauté internationale. Il en est de même de la liberté de pensée et de croyance, qui inclut la liberté religieuse, ainsi que du droit d'avoir des opinions et de les exprimer correctement.

L'humanité étant une et indivisible, chacun de ses membres est un gage qui lui est confié dès la naissance. Cette responsabilité constitue le fondement moral de la plupart des autres droits - économiques et sociaux notamment - que les textes des Nations Unies tentent de définir: droit à la sécurité de la famille et du foyer, droit à la propriété et à la vie privée. La communauté pour sa part, a, entre autres, l'obligation de fournir du travail, de pourvoir aux besoins de santé physique et mentale, d'assurer une sécurité sociale, un salaire décent, des périodes de repos et de loisirs, enfin d'offrir toute une série d'autres services que les membres d'une société peuvent légitimement attendre d'elle, à titre individuel.

Ce principe de la responsabilité collective signifie aussi que tous sont en droit d'attendre des lois nationales et internationales qu'elles préservent les éléments culturels essentiels à l'identité de chacun. A l'instar du réservoir génétique de la vie biologique de l'être humain et de son environnement, l'immense richesse de notre variété culturelle, acquise au fil de milliers d'années est vitale au développement économique et au progrès social d'une race humaine qui, dans son intégralité, atteint la maturité. Elle représente un patrimoine qui devrait pouvoir fructifier dans le cadre d'une civilisation mondiale. D'une part, il faut protéger les expressions culturelles des influences matérialistes étouffantes actuellement à l'oeuvre, d'autre part permettre aux cultures d'agir les unes sur les autres pour former des modèles de civilisation en constante mutation, libres de toute manipulations à des fins de politique partisane."
Communauté internationale baha'ie, Bureau d'information, Vers une humanité prospère, Haïfa, Centre mondial baha'i, 1995.

34. En dernière analyse, le respect des droits de l'homme doit commencer dans la famille: "Comparez les nations du monde aux membres d'une famille. Une famille est une nation en miniature. Il vous suffit d'élargir le cercle du foyer pour obtenir une nation. Elargissez ensuite le cercle des nations, et vous avez toute l'humanité. Les conditions qui président au fonctionnement de la famille, président à celui de la nation. Les événements qui surviennent dans la famille surviennent aussi dans la vie de la nation. Une famille peut-elle progresser et évoluer si des dissensions apparaissent entre ses membres, si tous se combattent, se pillent, se jalousent, se vengent des torts causés les uns aux autres, et recherchent leur avantage égoïste? Non, ce serait effacer ses progrès. Il en va de même de la grande famille des nations, car les nations ne sont qu'un agrégat de familles. Ainsi, si les luttes et les dissensions détruisent une famille et l'empêchent de progresser, elles détruisent aussi les nations et entravent leur évolution."
`Abdu'l-Baha, The Promulgation of Universal Peace: Talks delivered by `Abdu'l-Baha during His visit to the United States and Canada in 1912, traduction libre, Wilmette, Ill.: Baha'i Publishing Trust, 1982, pp. 174-175.

35. "Lorsque toute l'humanité recevra les mêmes chances en matière d'éducation, et que l'égalité entre femmes et hommes sera réalisée, les fondements de la guerre seront complètement détruits. Sans égalité, cet objectif est impossible à atteindre parce que toutes les différences et les distinctions conduisent à la discorde et aux querelles. L'égalité entre femmes et hommes conduit à l'abolition de la guerre pour la simple raison que les femmes ne consentiront jamais à l'approuver. Les mères ne donneront pas leurs fils en sacrifice sur les champs de bataille après avoir veillé vingt années durant sur leur éducation avec amour et dévouement depuis leur tendre enfance, quelle que soit la cause qu'ils sont appelés à défendre. Il ne fait aucun doute que lorsque les femmes obtiendront l'égalité des droits, les guerres cesseront complètement parmi les hommes."
`Abdu'l-Baha, The Promulgation of Universal Peace: Talks delivered by `Abdu'l-Baha during His visit to the United States and Canada in 1912, traduction libre, Wilmette, Ill.: Baha'i Publishing Trust, 1982, pp. 174-175.

36. "Sachez une fois de plus que tant qu'hommes et femmes n'auront pas reconnu ni réalisé leur égalité, il n'y aura de progrès sociaux et politiques nulle part. En effet, le monde de l'humanité consiste en deux parties ou membres: l'une représente la femme, l'autre, l'homme. Tant que ces deux membres ne seront pas de force égale, l'humanité ne pourra réaliser son unité, ni atteindre au bonheur et à la félicité réelles. Si Dieu le veut, il en sera ainsi." Extrait d'un discours prononcé par `Abdu'l-Baha devant la Fédération des Clubs de femmes, le 2 mai 1912, à Chicago, dans l'Illinois.
`Abdu'l-Baha, The Promulgation of Universal Peace: Talks delivered by `Abdu'l-Baha during His visit to the United States and Canada in 1912, traduction libre, Wilmette, Ill.: Baha'i Publishing Trust, 1982, p. 77.

37. "Dans le passé, le monde a été gouverné par la force et l'homme a dominé la femme en raison des caractéristiques plus impétueuses et plus agressives inhérentes tant à son cerveau qu'à sa constitution. Mais la balance penche déjà: la force perd de sa prépondérance, et la vivacité d'esprit, l'intuition et les qualités spirituelles d'amour et de dévouement qui caractérisent la femme acquièrent de plus en plus d'ascendant. Aussi l'âge nouveau sera-t-il un âge moins masculin et plus imprégné d'idéaux féminins - ou pour parler plus exactement, ce sera un âge au cours duquel les éléments masculins et féminins de la civilisation se trouveront dans un juste équilibre."
`Abdu'l-Baha cité in John E. Esslemont, Baha'u'llah et l'ère nouvelle, 6e édition révisée, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1990, p. 161.

38. Ce principe selon lequel les femmes et les filles devraient avoir la priorité sur les hommes et les garçons pour ce qui est de l'accès à l'éducation, figure de longue date dans les enseignements baha'is. Dans un discours qu'il prononça en 1912, `Abdu'l-Baha affirmait: "En proclamant l'unité de l'humanité, [Baha'u'llah] enseignait que femmes et hommes étaient égaux aux yeux de Dieu et qu'il ne fallait faire aucune distinction entre eux. La seule différence aujourd'hui tient au manque d'éducation et de formation. Si on donne aux femmes les mêmes chances en matière d'éducation, les distinctions et le sentiment d'infériorité disparaîtront... En outre, l'éducation des femmes revêt une importance plus grande que celle des hommes, car elles sont les mères de la race humaine, et ce sont elles qui élèvent les enfants. Les premiers éducateurs des enfants sont les mères. Par conséquent, elles doivent être formées de façon à éduquer garçons et filles. Les dispositions sur ce sujet sont nombreuses dans les écrits de Baha'u'llah.

Il préconisa l'adoption d'un même enseignement pour les hommes comme pour les femmes. Filles et garçons doivent suivre le même programme scolaire, de façon à promouvoir l'unité des sexes."
`Abdu'l-Baha, The Promulgation of Universal Peace: Talks delivered by `Abdu'l-Baha during His visit to the United States and Canada in 1912, traduction libre, Wilmette, Ill.: Baha'i Publishing Trust, 1982, p. 174-175.

39. Lawrence H. Summers, Vice-président et Economiste en chef de la Banque mondiale, Investing in All the People, 1992. Aussi, USAID, 1989, Technical Reports in Gender and Development. Making the Case for the Gender Variable: Women and the Wealth and Well-being of Nations. Bureau des femmes dans le développement.

40. `Abdu'l-Baha, Sélections des Ecrits d'`Abdu'l-Baha, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1983, p. 301.

41. Les stratégies prospectives d'action de Nairobi pour la promotion de la femme, adoptées par la Conférence mondiale chargée d'examiner et d'évaluer les résultats de la Décennie des Nations Unies pour la Femme: égalité, développement et paix. Nairobi, Kenya, 15-26 juillet 1985.

42. `Abdu'l-Baha, Sélections des Ecrits d'`Abdu'l-Baha, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1983, p. 302.

43. La déclaration inter-confessionnelle intitulée "Towards a Global Ethic" (vers une éthique globale) rédigée par une assemblée de chefs religieux et spirituels de presque tous les principaux mouvements spirituels et religions du monde à l'occasion du Parlement des religions mondiales à Chicago en 1993, suggère qu'il est en réalité possible pour les religions du monde de trouver de nombreux points communs dans ce domaine. Il y est déclaré: " Nous affirmons qu'un ensemble commun de valeurs fondamentales se trouve dans les enseignements des religions, et que celles-ci constituent le fondement d'une éthique globale... Il existe déjà des directives anciennes sur le comportement humain dans les enseignements des religions du monde; elles sont la condition d'un ordre mondial durable."

44. La règle d'or, selon laquelle nous devrions traiter autrui comme nous souhaiterions être traités nous-mêmes, est une norme éthique diversement répétée dans toutes les grandes religions:

Bouddhisme: "Ne blesse pas les autres par des moyens que tu trouverais toi-même blessants." Udana-Varqa, 5:18.

Zoroastrisme: "Que la nature est bonne seulement lorsqu'elle ne fait pas à autrui ce qui n'est pas bon pour elle-même." Dadistan-i Dinik, 94:5.

Judaïsme: "Ce qui t'es haïssable, ne le fais pas à ton prochain. C'est là la loi entière, tout le reste n'est que commentaire." Le Talmud, Shabbat, 31a.

Hindouisme: "Ceci est la somme de toute véritable droiture: traite les autres comme tu voudrais toi-même être traité. Ne fais rien à ton voisin que tu ne voudrais pas le voir faire à ton égard par la suite." Le Mahabharata.

Christianisme: "Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous." Luc 6:31

Islam: "Aucun d'entre vous n'est un croyant tant qu'il ne désire pas pour son frère ce qu'il désire pour lui-même." Sunnah.

Taoïsme: L'homme bon "doit avoir pitié des tendances malignes des autres; considérer leurs avantages comme si c'était les siens, et leurs pertes de la même manière." The Thai-Shang.

Confucianisme: "Ceci est sûrement la maxime de la générosité: ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent." Analects, XV, 23.

Foi baha'ie: "Il ne devra pas souhaiter à autrui ce qu'il ne souhaite pas pour lui-même, ni promettre ce qu'il ne peut accomplir." Extraits.

45. Shoghi Effendi, L'Ordre Mondial de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1993, p.196.

46. Baha'u'llah, The Proclamation of Baha'u'llah, Chaucer Press, Bungay, Suffolk, p. 107.

47. Baha'u'llah, Les Tablettes de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1994, p. 176.

48. La Commission de gouvernance globale écrit: "Tandis que le monde a besoin de réponses éclairées aux défis de l'aube d'un siècle nouveau, nous sommes préoccupés par l'absence de direction observé dans une vaste gamme d'affaires humaines. Aux échelons national, régional et international, au seins des collectivités et dans les organisations internationales, au sein des pouvoirs publics et dans les organes non gouvernementaux, le monde a besoin d'une direction crédible et durable.

Il a besoin d'une direction active et non uniquement réactive, inspirée et non simplement fonctionnelle, qui regarde vers le long terme et les générations futures pour lesquelles le présent est un legs à administrer. Il a besoin de dirigeants visionnaires, soutenus par une éthique, et témoignant du courage politique de voir au-delà de la prochaine élection.

Ce genre de leaders ne peut pas se confiner aux murailles nationales. Il doit dépasser la pays, la race, la religion, la culture, la langue, le style de vie. Il doit englober une circonscription humaine plus large, être imprégné d'un sentiment bienveillant pour autrui, un sens des responsabilités à l'égard du voisinage planétaire."
La Commission de gouvernance globale, Our Global Neighborhood, traduction libre, New York, Oxford University Press, 1995, p. 353

49. Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Bruxelles, Maison d'Editions Baha'ies, 1979, p. 7.


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