Offrir une
éducation baha'ie aux enfants
Introduction au matériel de classes pour
enfants - M. Furutan
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Livret 4 du cours
Table
des matières
Introduction au livret
1- Apprendre à connaître les enfants : retour sur les leçons 4,
5, 6 et 7 du Livret 3
2- Retour sur les leçons 8, 12, 13 et 17 du Livret 3
3- Retour sur les leçons 19, 23, 24 et 27 du Livret 3
4- Le Bab - un bref historique
5- La situation des babis après la mort du Bab
6- Baha'u'llah - un bref historique
7- La propreté
8- Lire les Écrits saints tous les matins et tous les soirs
9- Apprendre une prière
10- La médisance est interdite
11- Consulter des médecins expérimentés quand on est malade
12- Ne pas se raser la tête
13- Apprendre une nouvelle prière
14- Retour sur la leçon 13
15- 'Abdu'l-Baha - un bref historique
16- Être bon envers les pauvres
17- Il est interdit de mentir
18- Ne pas faire de mal aux animaux
19- Ne pas blesser les gens
20- Apprendre une nouvelle prière
21- Retour sur les leçons 4 et 5
22- Retour sur la leçon 6
23- Dieu connaît les secrets de notre coeur
24- Le bien-aimé Gardien : Shoghi Effendi
25- Apprendre une nouvelle prière
26- Retour sur les leçons 7, 8 et 10
27- La Maison universelle de justice
28- Obéir à ses parents et être plein d'égards envers eux
29- Retour sur les leçons 12, 13 et 15
30- Retour sur les leçons 18, 19, 20 et 24
31- La préparation de la célébration de fin d'année
32- La célébration de fin d'année
Introduction
Le Livret 4 est destiné à l'enseignant et lui fournit des lignes directrices
pour l'organisation des classes. Comme pour les années précédentes, il n'existe
pas de manuel pour les élèves, et l'on s'attend à ce que l'enseignant les entretienne
de divers sujets. Comme on présume qu'avant d'entamer le Livret 4, l'enseignant
aura étudié le contenu des Livrets 1, 2 et 3, plusieurs des instructions sur
l'organisation des classes qui apparaissaient dans ces trois livrets n'ont pas
été répétées.
AU NOM DE DIEU, L'INCOMPARABLE !
1. Apprendre à connaître les enfants
: retour sur les leçons 4, 5, 6, et 7 du Livret 3
1.1 La prière d'ouverture
Un des élèves récite la prière apprise à la leçon 10 du Livret 3.
1.2 Apprendre à connaître les enfants
Si l'enseignant travaille avec les mêmes élèves que l'année précédente, cet
exercice n'est peut-être pas nécessaire. Cependant, si l'enseignant ne connaît
pas les élèves, il devrait suivre les instructions fournies dans les livrets
précédents sur la façon d'apprendre à connaître les enfants. Si seuls quelques
élèves ne connaissent pas leurs camarades, on consacrera moins de temps à faire
connaissance, et cet exercice pourra même avoir lieu en dehors de la classe.
1.3 L'inscription des noms des enfants et d'autres informations dans le registre
de la classe
1.4 Retour sur les leçons 4, 5, 6 et 7 du Livret 3
1.5 La pause
Les enfants chantent les chansons apprises à la leçon 6 du Livret 3.
1.6 La prière de clôture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 21 du Livret 3.
1.7 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, engageons-nous tous à participer régulièrement aux classes de
cette année. La semaine prochaine, nous reviendrons sur d'autres leçons apprises
l'année dernière."
2. Retour sur les leçons 8, 12, 13 et
17 du Livret 3
2.1 La prière d'ouverture
Un des élèves récite la prière apprise à la leçon 25 du Livret 3.
2.2 Retour sur les leçons 8, 12, 13 et 17
Il faut trouver une façon de réaliser cet exercice sans fatiguer les enfants.
On suggère à l'enseignant d'être bref.
2.3 La pause
Les enfants chantent les chansons apprises à la leçon 6 du Livret 3.
2.4 La prière de clôture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 21 du Livret 3.
2.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, rappelez-vous de toujours faire ce que Baha'u'llah nous demande.
Soignez votre langage, même si, autour de vous, vos amis ne le font pas."
3. Retour sur les leçons 19, 23, 24
et 27 du Livret 3
3.1 La prière d'ouverture
3.2 Retour sur les leçons 19, 23, 24 et 27 du Livret 3
3.3 La pause
3.4 Apprendre un poème écrit par un baha'i
Quand on laisse ce qu'il y a de plus noble
Apparaître dans nos sentiments, nos pensées et nos actes
Alors ceux qui viennent à nous
Ressentent profondément notre divine fortune (destin).
(Traduit à partir d'une traduction en anglais des poèmes de la Main de la Cause
Adelbert Muhlschlegel : The Poetry of Adelbert Muhlschlegel. Celebrating the
100th Anniversary of his Birth.)
3.5 La prière de clôture
3.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, n'oubliez pas de mettre en pratique les Écrits quand vous les
étudiez, car nos actions sont très importantes. Nous devons mettre en pratique
l'obéissance envers nos parents, la bonté envers les animaux, et suivre l'exemple
de 'Abdu'l-Baha."
4. Le Bab - un bref historique
4.1 La prière d'ouverture
4.2 Le Bab - un bref historique
L'enseignant racontera l'histoire du Bab, en s'inspirant de l'exemple suivant
:
"Son nom béni était Mirza Siyyid 'Ali-Muhammad. Un des titres par lesquels on
le désignait était le "Point du jour". Il est né dans la ville de Shiraz, en
Perse (Iran). Dès son enfance, étrangers comme amis l'admiraient en raison de
ses qualités et de son caractère dignes d'éloges. Tous étaient conscients que
cet enfant était différent des autres. Il consacrait la plus grande partie de
son temps aux prières et à la méditation. Contrairement aux autres enfants,
il n'était intéressé ni par le jeu ni par l'aventure.
Dans son enfance, le Bab eut un enseignant qui, plus tard, raconta cette histoire
à son sujet :
Chaque fois que le Bab arrivait à l'école en retard, je lui demandais quelle
était la raison de son retard. Il ne répondait jamais, comme s'il avait voulu
cacher ce qu'il faisait. Un jour, ne sachant plus que faire de lui, je demandai
à un de ses camarades de classe de le suivre et de découvrir la raison de ses
nombreux retards. Un jour que le Bab était à nouveau en retard, son camarade
de classe me rapporta qu'il était occupé à réciter ses prières obligatoires
à la maison. Quand, un autre jour, il arriva en retard, je lui demandai ce qui
l'avait retardé. Il répondit à voix basse : "J'étais avec mon aïeul" (Aïeul
: Grand-père, ancêtre, en faisant référence au prophète Muhammad). Je lui dis
alors : "Tu n'es qu'un enfant, tu n'es pas encore obligé de dire les prières
prescrites. Pourquoi récites-tu cette prière si souvent ?" À nouveau, à voix
basse, il répondit : "Je veux être comme mon aïeul."
Selon cet enseignant, même si le Bab consacrait la majeure partie de son temps
à la prière, il était le meilleur des élèves et apprenait très rapidement toutes
les matières.
À l'âge de vingt-cinq ans, le Bab déclara sa mission à Shiraz, annonçant qu'il
était un messager de Dieu et qu'il avait été envoyé par Dieu pour guider le
monde et indiquer à chacun le droit chemin. Il proclama sans relâche la bonne
nouvelle de la venue imminente (sur le point de se produire) de Baha'u'llah
et prépara les gens à sa venue, de la même façon que l'aube annonce l'arrivée
du soleil.
Après la déclaration (annonce ) de sa mission, plusieurs personnes qui étaient
musulmanes, incluant plusieurs membres éminents du clergé, crurent en lui et
devinrent ses adeptes. Cependant, à partir de ce moment, le Bab n'eut plus jamais
une seconde de répit. Il fut constamment en butte à l'opposition de ses ennemis
qui n'avaient pas le coeur assez pur pour reconnaître la venue du nouveau messager
de Dieu. Il fut emprisonné, et on l'exila (chassa) d'une ville à l'autre. On
le persécuta jusqu'à son exécution, dans la ville de Tabriz en Iran. Parce qu'il
a été tué sur le chemin de Dieu, on dit qu'il a été martyrisé."
4.3 La pause
4.4 La prière de clôture
4.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, réfléchissez à l'histoire du Bab. Racontez son histoire à vos
parents et amis qui ne le connaissent pas. Rappelez-vous que le Bab nous a tous
aimés. Il a sacrifié sa vie afin que l'humanité puisse reconnaître Baha'u'llah
et, grâce à lui, trouver la vie éternelle."
5. La situation des babis après la mort
du Bab
5.1 La prière d'ouverture
5.2 La situation des babis après la mort du Bab
L'enseignant raconte cette histoire, en s'inspirant de l'exemple suivant :
"Chers enfants, vous savez que ceux qui croyaient au Bab et le suivaient étaient
appelés les "babis". Plusieurs musulmans - incluant des membres du clergé et
des chefs religieux importants de l'islam qui avaient le coeur pur et attendaient
sincèrement la venue du promis de Dieu - crurent en lui et devinrent ses adeptes.
Ceux qui craignaient que le message du Bab se répande et que les gens se joignent
à lui (ce qui signifiait qu'ils risquaient eux-mêmes de perdre leurs adeptes
et leur statut de chefs religieux) décidèrent de martyriser le Bab afin de provoquer
ainsi l'élimination de sa religion et de ses adeptes.
Après que le Bab ait été martyrisé à Tabriz, ses adeptes, que l'on retrouvait
partout en Perse (Iran), furent attaqués par leurs ennemis et devinrent les
victimes de nombreuses persécutions. Plusieurs furent tués, d'autres furent
chassés de leur maison ; plusieurs perdirent leur famille, leurs biens, leur
emploi, leur ferme, et même leurs enfants. Plusieurs membres du clergé et des
chefs religieux importants de l'islam, qui avaient reconnu le Bab et étaient
prêts à tout sacrifier pour lui, même leur vie, furent parmi les victimes. Des
milliers de ceux qui donnèrent leur vie étaient des musulmans qui avaient été
touchés par la puissance de la nouvelle révélation de Dieu. Les ennemis agissaient
ainsi parce qu'ils espéraient que le message du Bab serait complètement effacé.
L'hostilité et la tyrannie des ennemis de la foi babie étaient si intenses,
et si grand était le nombre de babis tués, bouleversés, obligés de se cacher
ou effrayés de déclarer ouvertement leur foi dans le Bab, que tous croyaient
qu'il ne resterait plus de babis en Iran.
Le shah (shah : roi de la Perse), les membres du clergé et la foule allièrent
leurs forces et firent tout leur possible pour éteindre la lumière de Dieu.
Dès qu'ils trouvaient un babi, ils faisaient tout pour l'éliminer avec la plus
grande cruauté.
Pour résumer, après le martyre du Bab, les babis souffrirent énormément. Dispersés
et désespérés, ils étaient tristes et avaient le coeur brisé. C'est dans ces
circonstances que Baha'u'llah apparut. Avec fermeté, il affronta les ennemis
du Bab, ces êtres cruels, dangereux et puissants. Il redonna courage aux babis
et leur dit de se tenir prêts à faire face à ces épreuves et à sacrifier tout
ce qu'ils avaient pour leur foi.
Jamais Baha'u'llah ne se cacha. Les ennemis du Bab le connaissaient très bien.
Baha'u'llah commença alors à éduquer les babis, et à les encourager à enseigner
et à promouvoir leur foi. En agissant ainsi, il a empêché la religion de Dieu,
révélée par le Bab, de sombrer dans l'oubli. 'Abdu'l-Baha a dit que, si Baha'u'llah
n'avait pas soutenu la communauté babie, la religion babie aurait disparu. Sur
les ordres du shah, Baha'u'llah fut emprisonné.
Dans l'histoire de toutes les religions, on apprend comment, au début, les gens
poussés par des chefs religieux égoïstes rejettent le nouveau prophète. L'histoire
montre aussi que, grâce à la volonté de Dieu et à la loyauté des croyants qui
ont accepté d'être persécutés et de souffrir dans le chemin de Dieu, la religion
de Dieu a toujours triomphé des ennemis de Dieu. C'est aussi ce qui s'est produit
dans le cas de la religion baha'ie."
5.3 La pause
5.4 La prière de clôture
5.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, réfléchissez à la différence qui existe, aux yeux de Dieu, entre
les récompenses spirituelles de ces musulmans qui ont accepté le Bab et ont
sacrifié leur vie pour lui, et celles de ces gens qui, afin de préserver leurs
intérêts égoïstes, l'ont renié, l'ont martyrisé et ont persécuté ses adeptes."
6. Baha'u'llah - un bref historique
6.1 La prière d'ouverture
6.2 Retour sur la leçon 5
6.3 La pause
6.4 Baha'u'llah - un bref historique
L'enseignant raconte l'histoire de Baha'u'llah, en s'inspirant de ce qui suit
:
"Baha'u'llah est né dans la ville de Téhéran, la capitale de la Perse (Iran).
Son père, un des ministres de la cour du shah, était très connu en Iran. Quand
Baha'u'llah était enfant, sa mère fut très surprise de voir à quel point il
était différent des autres. Par exemple, elle racontait que cet enfant (Baha'u'llah)
ne pleurait jamais et qu'il n'était jamais bruyant ni déplaisant comme les autres
enfants. Tout jeune, Baha'u'llah aimait la nature et appréciait particulièrement
les promenades dans les jardins et les vertes prairies. Encore enfant, il devint
très connu, car plusieurs personnes étaient attirées par lui.
Quand le Bab déclara sa mission, Baha'u'llah, sans la moindre hésitation, l'accepta
comme messager de Dieu ; à partir de cet instant, il dit à tous ceux qu'il rencontrait
que le Bab était un messager de Dieu, et qu'ils devaient croire en lui et se
lever pour le servir. Étant donné que Baha'u'llah appuyait ouvertement et courageusement
la cause du Bab, il dut faire face aux persécutions que lui infligeaient les
ennemis de la foi de Dieu, et aux difficultés qu'ils lui causaient. On l'emprisonna
dans un donjon dangereux, sombre et sale appelé le "trou noir", où on lui mit
une lourde chaîne autour du cou. Baha'u'llah lui-même a décrit ainsi cette prison
: une fosse souterraine humide, sombre et puante, et il a expliqué à quel point
elle était sale, sombre et dangereuse. Il demeura dans cette prison pendant
quatre mois, puis fut exilé vers Baghdad. En 1863, après avoir vécu à Baghdad
pendant plusieurs années, il déclara qu'il était le Promis annoncé par le Bab
ainsi que par tous les prophètes du passé. Cette déclaration eut lieu dans un
jardin situé tout juste à l'extérieur de Baghdad, le jardin de Ridvan.
Immédiatement après sa déclaration, les souffrances qu'endura Baha'u'llah aux
mains du gouvernement cruel de la Perse et de l'Empire ottoman, et à cause de
l'influence de quelques membres du clergé, s'aggravèrent. On l'exila finalement
de Baghdad à Istanbul et, peu après, d'Istanbul à Andrinople, puis finalement
vers la ville-prison de 'Akka. 'Akka était une ville connue pour son climat
terrible. Baha'u'llah, sa famille et quelques-uns de ses adeptes y furent emprisonnés.
Après cinquante années de souffrances et de persécutions, Baha'u'llah quitta
ce monde pour rejoindre le royaume d'en haut. L'histoire de sa vie illustre
clairement comment il a sacrifié son confort, son bien-être et sa richesse pour
éduquer l'humanité et pour guider les peuples du monde vers le chemin de Dieu.
6.5 La prière de clôture
6.6 La recommandation de l'enseignant
"Rappelez-vous l'histoire de la vie de Baha'u'llah et n'oubliez pas combien
il a souffert afin que le monde puisse trouver la paix et la tranquillité. Partagez
cette histoire avec vos parents et amis."
7. La propreté
7.1 La prière d'ouverture
7.2 Retour sur la leçon 6
7.3 La propreté
"Chers enfants, nous avons déjà parlé, dans la passé, de l'importance et de
la nécessité d'être propre. Les lois baha'ies qui insistent sur la propreté
et sur ce que signifie être propre ont été révélées par Baha'u'llah. Cette année
encore, comme ce sujet est extrêmement important, nous l'approfondirons davantage.
Baha'u'llah nous a demandé d'être toujours propres et bien mis. Nous devrions
aussi essayer de garder notre maison propre et en ordre. Nos vêtements devraient
être propres et soignés. Baha'u'llah ajoute que les baha'is devraient toujours
être soignés, puisque la propreté favorise la spiritualité.
'Abdu'l-Baha décrit la propreté comme une des lois de la foi baha'ie, et il
demande aux baha'is de rechercher la propreté dans tout ce qu'ils font, en tout
temps. Il dit que la propreté physique a un effet positif sur l'âme :
[...] et la propreté corporelle, bien qu'elle soit une chose d'ordre physique,
exerce néanmoins une puissante influence sur la vie de l'esprit.
('Abdu'l-Baha, Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha, Bruxelles, Maison d'éditions
baha'ies, 1983, p. 146.)
Chers enfants, remarquez à quel point Dieu souhaite que nous soyons propres,
et à quel point les Écrits insistent sur cette question.
Voici quelques-unes des façons d'être propre, comme nous l'avons mentionné dans
le livret précédent :
- Ne pas utiliser d'eau sale pour se laver.
- Ne pas se laver dans un bain public.
- Se couper régulièrement les ongles.
- Se laver régulièrement les pieds.
- Utiliser régulièrement du parfum ou de l'essence de rose.
Nous voyons bien à quel point Baha'u'llah a insisté sur la propreté et le raffinement
en toutes circonstances. Nous ne devons pas oublier cela, et nous devons obéir
à Baha'u'llah."
7.4 La pause
7.5 La prière de clôture
7.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, aujourd'hui, nous avons appris que la propreté physique favorise
un sentiment de spiritualité. Rappelez-vous que prier, c'est communier avec
Dieu. Après tout, si nous avons à rencontrer une personne très importante, nous
essayons d'être très propres. Nous devrions donc être d'autant plus propres
quand nous voulons entrer en communion avec notre Seigneur, Dieu."
8. Lire les Écrits saints tous les matins
et tous les soirs
8.1 La prière d'ouverture
8.2 Retour sur la leçon 7
8.3 Lire les Écrits saints tous les matins et tous les soirs
"Chers enfants, Baha'u'llah nous dit de lire la parole de Dieu tous les matins
et tous les soirs. Il dit :
Récitez les versets de Dieu chaque matin et chaque soir. Quiconque omet de les
réciter n'a été fidèle ni à l'alliance de Dieu ni à son testament et quiconque,
en ce jour, se détourne de ces versets sacrés est de ceux qui, de toute éternité,
se sont détournés de Dieu.
(Baha'u'llah, Le Kitab-i-Aqdas, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1996,
p. 74.)
Nous devrions tous, et vous aussi chers enfants, suivre les instructions de
Baha'u'llah et lire les Écrits saints tous les matins et tous les soirs. En
agissant ainsi, non seulement obéissons-nous à Baha'u'llah, mais nous nous attirons
de grandes bénédictions. Étudier la parole de Dieu renforce notre âme, et la
rend joyeuse et rayonnante. Étudier les Écrits saints tous les matins et tous
les soirs a le même effet sur notre âme que la nourriture sur notre corps. Tout
comme le corps a besoin de nourriture pour se développer, nos âmes ont besoin
d'étudier régulièrement les Écrits saints pour grandir.
Pour étudier les Écrits saints tous les matins et tous les soirs, vous devez
être disciplinés. D'abord, vous devez en parler avec vos parents afin qu'ils
puissent vous soutenir et vous encourager. Ils voudront peut-être se joindre
à vous, ou vous aurez peut-être à le faire par vous-mêmes. Si vous trouvez que,
le matin, vous êtes pressés et qu'il y a beaucoup d'autres choses à faire pour
arriver à l'école à l'heure, que vous n'avez donc pas le temps d'étudier, tranquilles,
les Écrits, vous devrez peut-être vous lever un peu plus tôt. Vous devriez vous
établir un horaire régulier. Par exemple, vous trouverez peut-être très pratique
d'étudier les Écrits après vous être lavés et avoir prié, mais avant de manger
et de vous préparer pour quitter la maison. Quoi qu'il en soit, le matin, vous
devriez vous assurer de ne pas négliger ce devoir important. Pour le soir, c'est
la même chose : vous devriez réfléchir à la façon d'organiser votre vie de façon
à vous assurer de faire votre étude des Écrits saints avant d'être trop fatigués.
L'étude des Écrits saints s'ajoute à la récitation des prières. Dans nos prières,
nous demandons à Dieu de nous protéger et de nous guider. Grâce à notre lecture
des Écrits sacrés, nous apprenons ce que Dieu nous a demandé de faire.
Rappelez-vous, Baha'u'llah nous a dit d'étudier les Écrits saints tous les matins
et tous les soirs. Mais il ne nous a pas dit combien de temps nous devrions
y consacrer chaque jour. Donc, même si nous n'y consacrons qu'un peu de temps,
disons 5 à 10 minutes, c'est correct. Ce qui est important, c'est de méditer
sur le sens de ce que nous venons de lire. Lorsque nous étudions les Écrits
saints, nous ne devrions être ni fatigués ni pressés. Lire une ligne, en comprendre
la signification et méditer sur ces quelques mots est préférable à la lecture
d'une page ou d'un chapitre entier que l'on ne comprend pas. Une bonne méthode
pour mieux comprendre la signification des Écrits saints est de lire et d'étudier
les Écrits saints en famille, chacun et chacune partageant sa compréhension
de ce qui vient d'être lu.
Lorsque vous lisez les Écrits saints, sélectionnez certains passages et essayez
de les apprendre par coeur. N'oubliez pas, vous êtes des enfants, vous avez
donc une excellente mémoire et vous pouvez apprendre par coeur beaucoup plus
de choses que les adultes. Ce qu'on apprend par coeur quand on est enfant demeure
normalement dans notre mémoire pendant plusieurs années. En grandissant, vous
apprécierez ce que vous aurez appris par coeur dans les Écrits saints.
* Ressource en français : Je lis les Écrits saints soir et matin
Si, à la maison, vous n'avez pas de livres baha'is dans lesquels vous pourriez
lire les Écrits sacrés, copiez certains Écrits à la fin de la classe et lisez-les
à la maison."
8.4 La pause
8.5 La prière de clôture
8.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, s'il vous plaît, annoncez à vos parents votre décision de lire
les Écrits saints tous les matins et tous les soirs. Demandez-leur leur soutien.
Dites-leur aussi que vous devriez apprendre par coeur certains des Écrits quand
vous les lisez."
9. Apprendre une prière
9.1 La prière d'ouverture
9.2 Retour sur la leçon 8
9.3 La pause
9.4 Apprendre une prière
Ô Dieu, mon Dieu ! Aide tes serviteurs fidèles à avoir un coeur tendre et aimant.
Aide-les à répandre parmi toutes les nations de la terre la lumière des conseils
émanant de l'Assemblée céleste.
En vérité, tu es le Fort, le Puissant, le Majestueux, le Conquérant, l'éternel
Bienfaiteur. En vérité, tu es le Généreux, le Doux, le Tendre, le Très-Bienfaisant.
('Abdu'l-Baha, dans Prières baha'ies, Thornhill, Publications Baha'i Canada,
2000, p. 55-56 [traduction provisoire])
L'enseignant invite plusieurs élèves à lire la prière jusqu'à ce que tous puissent
la lire avec aisance. On peut ensuite les inviter à partager leur compréhension
de la prière.
9.5 La prière de clôture
9.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, au cours de la semaine, essayez d'apprendre cette prière par
coeur."
10. La médisance est interdite
10.1 La prière d'ouverture
On demande à un des enfants de réciter la prière de la leçon 9.
10.2 La médisance est interdite
"La médisance, c'est dire des choses mauvaises et négatives sur une personne
en son absence. Si cette personne pouvait entendre ces choses que l'on dit sur
elle, elle serait déçue et aurait le coeur brisé. La calomnie, c'est faire de
fausses déclarations sur une personne dans le but de nuire à sa réputation.
Baha'u'llah a interdit la médisance et la calomnie. Il nous a clairement avertis
: aucune personne qui se déclare baha'ie ne devrait médire.
Baha'u'llah dit :
Ô émigrants,
La langue est destinée à me mentionner, ne la souillez pas en dénigrant autrui.
Si le feu du moi vous domine, souvenez-vous de vos propres fautes et non de
celles de mes créatures, attendu que chacun se connaît mieux lui-même qu'il
ne connaît les autres.
(Baha'u'llah, Les Paroles cachées, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1990,
no 66 en persan)
En lisant l'avertissement que l'on retrouve dans la Parole cachée ci-dessus,
on comprend qu'une des causes de la médisance est l'habitude de critiquer les
autres. 'Abdu'l-Baha dit :
La médisance est le pire défaut humain et le plus grand péché, plus spécialement
lorsqu'elle émane de la langue des croyants en Dieu.
('Abdu'l-Baha, Star of the West, vol.IV, p. 192 [traduction provisoire])
Il n'y a rien de pire que la médisance et la critique. Elles exercent un effet
négatif sur notre croissance spirituelle. Nous devrions toujours essayer de
voir, chez les autres, leurs bonnes qualités, et de parler de ces qualités.
Nous ne devrions jamais parler des caractéristiques négatives ou des défauts
des autres ; en fait, nous devrions même nous exercer à ne pas les voir. Pour
illustrer cela, 'Abdu'l-Baha raconte l'histoire suivante :
Un jour, le Christ - que la vie du monde lui soit sacrifiée ! - passa près du
cadavre d'un chien dont les membres étaient en train de pourrir, une carcasse
nauséabonde et hideuse. Un de ceux qui l'accompagnaient dit alors : "Quelle
puanteur !" Un autre ajouta : "Comme c'est dégoûtant ! Comme c'est répugnant
!" Bref, chacun ajouta un commentaire négatif.
Puis, le Christ lui-même prit la parole, et il leur dit : "Regardez les dents
de ce chien ! Elles sont éclatantes de blancheur !"
Ce que 'Abdu'l-Baha veut démontrer dans cette histoire, c'est que nous devrions
toujours voir ce qui est bon et positif chez les gens, et jamais leurs défauts.
Tous possèdent des qualités. Si nous désirons parler des gens, nous devrions
parler de leurs qualités et nous dire : "Comment pourrais-je mentionner les
défauts de quelqu'un d'autre alors que je suis moi-même plein de défauts et
de faiblesses ?"
Chers enfants, je suis certain que vous comprenez que Baha'u'llah et 'Abdu'l-Baha
nous servent des avertissements sévères contre la médisance et la critique.
Vous ne devriez jamais souiller vos langues en médisant de quelqu'un ou en critiquant
les autres. Vous ne devriez jamais parler négativement d'une personne en son
absence. Si vous êtes fâchés contre quelqu'un et que vous avez envie de médire
à son endroit, faites une prière dans votre coeur, essayez de vous rappeler
les qualités de cette personne et si, ensuite, vous voulez toujours faire de
la médisance, songez à vos propres défauts et demandez à Dieu de vous pardonner.
Si vous souhaitez toujours parler de quelque chose que quelqu'un a fait et qui
vous a dérangé, vous pouvez vous adresser à cette personne avec gentillesse,
mais pas aux autres. Si quelqu'un commence à médire sur quelqu'un devant vous,
ne l'écoutez pas et ne laissez pas cette personne poursuivre sa médisance. Gentiment,
interrompez la conversation, changez de sujet et, si nécessaire, rappelez à
cette personne que vous ne voulez pas entendre de propos malveillants sur quelqu'un
d'autre."
10.3 La pause
10.4 La prière de clôture
10.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, ne vous permettez jamais de médire. Autrement dit, ne parlez
jamais en mal de quelqu'un en son absence et n'écoutez jamais quelqu'un médire
d'une autre personne."
(L'enseignant devrait s'assurer d'expliquer aux enfants que, s'ils ont de la
difficulté à comprendre les paroles ou les gestes d'une personne à leur endroit,
par exemple si quelqu'un leur a fait mal physiquement, il est correct d'en parler
avec un parent ou un enseignant afin qu'une solution à ce problème puisse être
trouvée.)
11. Consulter des médecins expérimentés
quand on est malade
11.1 La prière d'ouverture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 9.
11.2 Retour sur la prière apprise par coeur à la leçon 9
11.3 Consulter des médecins expérimentés
"Dans le Kitab-i-Aqdas, Baha'u'llah nous a dit que, lorsque nous sommes malades,
nous devrions consulter des médecins expérimentés et compétents. Il arrive parfois
qu'il y ait peu de médecins vers qui on puisse se tourner, et l'on doit alors
consulter le seul médecin disponible. Mais si on a le choix, la recommandation
de Baha'u'llah est alors de vérifier quel médecin est le plus compétent et le
plus capable, et d'aller le consulter. Une fois que nous avons consulté un médecin
compétent au sujet de notre maladie, nous devrions suivre ses instructions jusqu'à
ce que nous soyons guéris. Notre santé est prioritaire et nous devrions lui
accorder l'attention qu'elle mérite. N'oubliez pas que nous ne pouvons servir
la Foi efficacement que lorsque nous sommes en santé.
Chers enfants, pourquoi croyez-vous que Baha'u'llah a tant insisté sur ces deux
questions importantes ? (L'enseignant devrait encourager les enfants à discuter
ensemble.)
Voici quelques raisons :
1. Notre santé est très importante et, lorsque nous sommes malades, nous devrions
faire tout notre possible pour guérir rapidement.
2. Un médecin compétent qui a été bien formé est généralement la meilleure personne
pour nous conseiller et nous indiquer quoi faire pour guérir. Il en est ainsi
parce que la formation des médecins comprend la connaissance du corps et de
ses fonctions. Les bons médecins connaissent plusieurs microbes qui rendent
le corps humain malade ; ils savent aussi comment le corps humain réagit à ces
maladies et à différents médicaments. Après avoir consulté un médecin, nous
devrions suivre ses conseils.
Il est vrai que certains médecins sont meilleurs que d'autres. Nous devrions
essayer d'obtenir la meilleure aide disponible. Bien sûr, nous savons que cela
n'est pas toujours possible. Dans certaines régions du monde, il y a malheureusement
des gens qui n'ont pas suffisamment d'argent pour consulter un médecin, et leur
pays ne leur fournit pas de bons soins médicaux. Cela fait partie des conditions
misérables qui existent encore dans ce monde. Baha'u'llah est venu nous enseigner
comment construire le royaume de Dieu sur terre, et comment avoir une meilleure
société dans laquelle tous pourront travailler fort et être assurés d'obtenir
les soins dont ils ont besoin.
Dans l'avenir, il n'y aura plus de guerres, les gens vivront dans la paix et
l'harmonie, et leurs ressources et leur énergie serviront à construire une société
juste. En tant qu'enfants baha'is, si nous vouons notre vie au service de la
cause de Baha'u'llah, nous aiderons à construire cette société.
Parlons un peu de ce que font certaines personnes, lorsqu'elles sont malades,
au lieu d'aller consulter un médecin compétent.
a- Certaines personnes font des prières, et rien d'autre, et elles s'attendent
à guérir. Cela n'est pas acceptable. Bien sûr, en tant que baha'is, nous croyons
fermement au pouvoir de guérison de la prière. Il existe des prières merveilleuses
que nous disons lorsque nous sommes malades ou pour des gens qui le sont, implorant
Dieu d'accorder la guérison. Mais, en plus de la prière, Baha'u'llah nous dit
de consulter un médecin compétent lorsque nous sommes malades.
b- Certaines personnes attendent, croyant que le problème disparaîtra par lui-même.
Elles prennent un risque en attendant et en retardant leur visite chez un médecin,
car la maladie peut s'aggraver et un problème qui aurait pu être facilement
réglé peut se compliquer.
c- Certaines personnes consultent un ancien, plutôt qu'un docteur en médecine,
pour savoir quoi faire pour guérir. Elles agissent ainsi parce qu'elles croient
que quelqu'un de plus âgé, grâce à son expérience et parce qu'il a vu plusieurs
malades dans le passé, sait comment guérir la maladie. Il est peut-être vrai
que de telles personnes ont de l'expérience pour certaines maladies, mais il
ne faut pas oublier que nous sommes tous différents et que, pour une même maladie,
le traitement peut varier d'une personne à l'autre. Habituellement, un docteur
en médecine examine attentivement chaque malade avant de lui prescrire un traitement.
Un ancien, même expérimenté, ne peut effectuer adéquatement ce genre d'examen.
d- Finalement, certaines personnes consultent des gens qui ont recours à des
méthodes de guérison non scientifiques. Il faut savoir que l'utilisation de
la science est grandement valorisée dans la foi baha'ie et que le recours à
des moyens non scientifiques peut entraîner de grands risques."
11.4 La pause
11.5 La prière de clôture
11.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, n'oubliez pas ce qu'enseigne Baha'u'llah : nous devons consulter
des médecins compétents lorsque nous sommes malades."
12. Ne pas se raser la tête
12.1 La prière d'ouverture
12.2 Retour sur la leçon 11
12.3 La pause
12.4 Il est interdit de se raser la tête
"Chers enfants, dans le Kitab-i-Aqdas, Baha'u'llah a dit qu'il est interdit
de se raser la tête. De plus, il dit qu'il est aussi interdit aux hommes de
laisser leurs cheveux pousser en dessous du lobe de l'oreille. (Les cheveux
ne devraient pas couvrir le lobe de l'oreille).
Pour expliquer cette loi de Baha'u'llah, 'Abdu'l-Baha dit que, puisque Dieu
a créé les cheveux pour couvrir notre tête, il doit y avoir une certaine sagesse
en cela, et nous ne devrions pas les raser. Les cheveux nous embellissent, et
nous devrions les apprécier et ne pas les raser complètement.
Par ailleurs, les hommes devraient garder les cheveux courts et ne pas les laisser
allonger au-delà du lobe de l'oreille. Quand les cheveux sont plus courts, il
est beaucoup plus simple de les garder propres. Il est à noter qu'il est permis
de se raser la tête si un docteur en médecine le prescrit."
12.5 La prière de clôture
12.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, s'il vous plaît, n'oubliez pas que les hommes et les garçons
ne sont pas censés se raser la tête ; ils ne devraient pas non plus avoir les
cheveux assez longs pour couvrir les lobes de leurs oreilles. Que nous comprenions
parfaitement les lois de Dieu ou non, nous devons les suivre si nous désirons
plaire à Dieu."
13. Apprendre une nouvelle prière
13.1 La prière d'ouverture
13.2 Retour sur la leçon 12
13.3 Apprendre une nouvelle prière
On devrait aider les enfants à lire avec aisance la nouvelle prière et à la
comprendre.
Ô mon Dieu ! Ô mon Dieu ! Unis les coeurs de tes serviteurs et révèle-leur ton
grand dessein. Puissent-ils suivre tes commandements et observer ta loi. Aide-les,
ô mon Dieu, dans leurs efforts et accorde-leur la force de te servir. Ô Dieu
! Ne les abandonne pas à eux-mêmes, mais de la lumière de ta connaissance guide
leurs pas et de ton amour réjouis leur coeur. En vérité, tu es leur Soutien
et leur Seigneur.
(Baha'u'llah, dans Prières baha'ies, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies,
1973, p. 67)
13.4 La pause
13.5 La prière de clôture
13.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, à la maison, lisez cette prière à plusieurs reprises dans le
but de l'apprendre par coeur."
14. Retour sur la leçon 13
14.1 La prière d'ouverture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon précédente.
14.2 Retour sur la leçon 13
L'enseignant devrait aider les enfants à lire et à comprendre la prière de la
leçon 13, puis à essayer de l'apprendre par coeur.
14.3 La pause
14.4 La prière de clôture
14.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, vous devriez tous, à la maison, tenter d'apprendre la prière
par coeur. Vous pouvez la partager avec vos parents et amis."
15. 'Abdu'l-Baha - un bref historique
15.1 La prière d'ouverture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 13.
15.2 'Abdu'l-Baha - un bref historique
"'Abdu'l-Baha était le fils aîné de Baha'u'llah. Son nom était Abbas. Il est
né à Téhéran, en Iran, le soir même où le Bab déclara sa mission à Shiraz, le
23 mai 1844. 'Abdu'l-Baha lui-même a raconté que, dès son enfance, il avait
soif de lire et d'étudier les Écrits du Bab, et s'y intéressait sincèrement.
Il avait l'habitude d'apprendre par coeur certains des Écrits du Bab. Quand
Baha'u'llah fut exilé de l'Iran vers Baghdad, 'Abdu'l-Baha n'avait que neuf
ans. Dès l'âge de douze ans, il était reconnu, à Baghdad, pour son savoir, ses
qualités et sa sagesse. On l'appelait souvent "le jeune érudit".
'Abdu'l-Baha a accompagné Baha'u'llah et le reste de sa famille dans tous leurs
voyages : de Téhéran à Baghdad, de Baghdad à Istanbul et à Andrinople, et finalement
de Andrinople vers 'Akka.
'Abdu'l-Baha aimait beaucoup les enfants. Il disait souvent :
Les enfants sont les ornements d'un foyer. Un foyer sans enfants est comme un
foyer sans lumière.
('Abdu'l-Baha, traduction en anglais autorisée [traduction provisoire en français])
Chers enfants, vous avez peut-être déjà vu des photos de 'Abdu'l-Baha, quand
il était jeune ou quand il était plus âgé. 'Abdu'l-Baha était de taille moyenne
et il avait belle apparence. Il portait souvent une robe blanche et un taj.
Presque toutes les personnes qui ont rencontré 'Abdu'l-Baha ont mentionné sa
grandeur et sa majesté. Il était très bon envers les pauvres, les protégeait
toujours et leur faisait des dons. Voici deux histoires qui montrent la générosité
de 'Abdu'l-Baha :
LES MOUTONS :
Par une très belle journée, le Maître faisait avec plaisir du poney dans les
champs verdoyants et à flanc de montagne. Il allait rendre visite à des bergers
dans les collines. Les bergers vivaient dans un village qui appartenait à Baha'u'llah.
Toutes les maisons, tous les champs et les moutons appartenaient aussi à Baha'u'llah.
Les fermiers plantaient du maïs et s'occupaient des animaux, et Baha'u'llah
leur donnait de l'argent, de la nourriture et des médicaments quand ils étaient
malades. Ils l'aimaient tous beaucoup.
Le Maître avait seulement sept ans ; un serviteur le surveillait donc pendant
sa longue chevauchée dans les collines. Ils virent bientôt les bergers avec
leurs moutons, et le serviteur dit au Maître que, quand le propriétaire ou son
fils venait visiter les bergers, il devait les remercier de s'occuper des moutons
en leur donnant un cadeau.
Le Maître se mit à réfléchir très fort. Il n'avait ni argent ni nourriture à
leur donner. Soudain, il eut une idée et sourit aux bergers : "Je vais donner
à chaque berger tous les moutons de son troupeau", dit-il.
Les bergers étaient très surpris d'un cadeau aussi généreux. Plus tard, quand
Baha'u'llah entendit ce que son fils avait fait, il fut très content et dit
qu'un jour le Maître irait jusqu'à s'offrir lui-même aux autres.
LE CADEAU :
Quand 'Abdu'l-Baha est venu en Occident, il voyageait tout le temps, visitant
les amis et faisant des discours. Une dame qui voulait offrir son aide donna
à 'Abdu'l-Baha assez d'argent pour acheter sa propre voiture, pour qu'il puisse
voyager plus confortablement.
'Abdu'l-Baha prit l'argent et remercia la dame. Mais il lui rendit l'argent
et lui demanda d'acheter des cadeaux aux pauvres.
* Ressource en français : Le Mystère de Dieu
'Abdu'l-Baha a visité l'Europe et l'Amérique, et il a convié les peuples de
ces continents à accepter la foi de Dieu. Il est décédé à Haïfa à l'âge de soixante-dix-sept
ans. Son mausolée (tombeau) se trouve sur le mont Carmel, sous le même dôme
que le mausolée du Bab."
15.3 La pause
15.4 La prière de clôture
15.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, vous devriez vous aussi essayer de suivre l'exemple de 'Abdu'l-Baha
dans votre vie quotidienne, et être bons envers tous."
16. Être bon envers les pauvres
16.1 La prière d'ouverture
16.2 Retour sur la leçon 15
16.3 La pause
16.4 Être bon envers les pauvres
"Baha'u'llah a insisté sur le fait que nous devrions être pleins d'égards envers
les pauvres. Nous devrions prendre soin d'eux et leur témoigner de la bonté.
Dans Les Paroles cachées, il dit :
Ô enfants de poussière !
Faites connaître aux riches les plaintes nocturnes du pauvre, de crainte que
leur insouciance ne les conduise dans le chemin de la destruction et ne les
prive de l'arbre de richesse. Donner et se montrer généreux font partie de mes
attributs ; heureux celui qui se pare de mes vertus.
(Baha'u'llah, Les Paroles cachées, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1990,
no 49 en persan)
Plus loin, il ajoute :
Ô vous les riches de la terre !
Les pauvres sont mon dépôt que j'ai placé parmi vous. Veillez sur ce dépôt et
ne soyez pas uniquement absorbés par votre bien-être personnel.
(Baha'u'llah, Les Paroles cachées, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1990,
no 54 en persan)
(On peut encourager les enfants à apprendre ces citations par coeur.)
'Abdu'l-Baha lui-même était très bon envers les pauvres. Nous devrions toujours
suivre ses traces et être bons envers les pauvres.
'Abdu'l-Baha croyait à la médecine ainsi qu'à la guérison spirituelle. Comme
il n'y avait aucun hôpital à 'Akka, il engagea un médecin du nom de Nikolaki
Bey. Il versa à ce médecin un salaire régulier pour qu'il soigne les pauvres,
et il demanda au médecin de ne pas révéler qui payait pour ses services. Malgré
cela, c'est vers 'Abdu'l-Baha que se tournaient les pauvres quand ils avaient
besoin d'aide.
Il y avait, par exemple, une pauvre femme handicapée du nom de Na'um, qui avait
l'habitude de venir voir 'Abdu'l-Baha chaque semaine pour qu'il lui donne de
l'argent. Un jour, un homme accourut vers 'Abdu'l-Baha : "Oh Maître, dit-il,
la pauvre Na'um a la rougeole, et tous la fuient. Que faut-il faire ?" 'Abdu'l-Baha
envoya immédiatement une femme pour prendre soin de Na'um ; il loua une chambre,
y plaça sa propre literie, appela un médecin et envoya de la nourriture ainsi
que tout ce dont elle avait besoin. Il s'assura qu'on s'en occupait très bien
et, lorsqu'elle mourut en paix, il organisa des funérailles simples et en paya
lui-même tous les frais.
Chers enfants, bien que nous soyons encouragés à être bons envers les pauvres,
on nous dit qu'il n'est pas permis d'offrir l'aumône à ceux dont l'occupation
est de mendier. C'est parce que Dieu n'aime pas ceux qui ont choisi d'occuper
leur temps à mendier. Dieu veut que la mendicité soit totalement éliminée. Tous
devraient s'efforcer de travailler et de gagner leur vie. Cela est essentiel,
entre autres, à la dignité de l'être humain. On nous dit néanmoins d'être bons
et généreux envers ceux qui sont pauvres."
16.5 La pause
16.6 La prière de clôture
16.7 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, partagez avec vos parents et amis les histoires que vous avez
apprises au sujet de 'Abdu'l-Baha. Essayez de témoigner de la bonté envers ceux
qui sont dans le besoin."
17. Il est interdit de mentir
17.1 La prière d'ouverture
17.2 Retour sur la leçon 16
17.3 La pause
17.4 Il est interdit de mentir
"Baha'u'llah a constamment ordonné à ses adeptes de ne pas mentir. Il a insisté
sur le fait que nous ne devrions jamais rien dire d'autre que la vérité. Il
dit :
La langue a été créée pour témoigner de ma vérité ; ne la souille pas du mensonge.
(Baha'u'llah, traduction en anglais autorisée [traduction provisoire en français])
'Abdu'l-Baha avait l'habitude de dire que la pire habitude et la source de tous
les maux est le mensonge. Il n'y a rien de pire que cela. C'est la base de tous
les actes irréligieux. Si, d'un côté, on place tous les péchés et, de l'autre,
le mensonge, le mensonge demeure un péché plus grave que tous les autres, et
il est plus nuisible.
Chers enfants, essayons de nous rappeler ce que 'Abdu'l-Baha a dit à propos
du mensonge.
Voici une histoire qui illustre les bienfaits qu'on retire de toujours dire
la vérité.
Mulla Bahram était un des grands baha'is de l'Iran. Il reçut un jour une lettre
qui le rendit fort triste. Le jeune enfant de son cousin était mort. Puisque
l'enfant était baha'i, on l'avait inhumé selon les règles baha'ies. Cela avait
rendu furieux les prêtres musulmans, qui avaient déposé une plainte auprès de
la police. Le père de l'enfant avait été emprisonné.
Après avoir lu la lettre, Mulla Bahram réfléchit sérieusement à ce problème
et décida d'aller voir un haut fonctionnaire pour lui demander son aide. Lorsque
Mulla Bahram arriva chez ce fonctionnaire, il le trouva au milieu d'une fête,
entouré de plusieurs invités. Un des invités, voyant l'homme pauvrement vêtu
qui se tenait dans l'embrasure de la porte, voulut le faire chasser. Mais le
propriétaire de la maison vit Mulla Bahram et, avec beaucoup d'amour et de respect,
l'invita à entrer. Tous les invités furent surpris par la courtoisie et la sympathie
avec lesquelles le fonctionnaire traita Mulla Bahram, un homme pauvre et humble.
L'hôte expliqua : "Le respect que j'éprouve envers Mulla Bahram est bien mérité,
car c'est un homme droit et honnête, même dans les épreuves." Mulla Bahram exposa
son problème, et c'est avec grand plaisir que le fonctionnaire rédigea une note
ordonnant la libération immédiate de son cousin. Les invités étaient étonnés
et ils demandèrent au fonctionnaire comment il pouvait savoir que Mulla Bahram
était honnête et pourquoi il méritait un tel respect de la part d'un haut fonctionnaire.
Le fonctionnaire répondit :
"Il y a quelque temps, j'avais une dette que je devais payer immédiatement,
mais je n'avais pas assez d'argent pour le faire. J'en suis donc arrivé à une
entente avec un prêteur sur gages qui devait recevoir une partie de ma propriété
pour payer la dette. Cependant, il n'acceptait pas mon évaluation de la propriété.
Nous ne pouvions nous fier au jugement d'aucun de ses amis ou des miens, car
nous aurions pu les avoir payés pour modifier le prix de la propriété en notre
faveur. Nous avons donc demandé à un marchand d'envoyer un de ses employés à
la propriété pour l'évaluer.
Il envoya Mulla Bahram. Pour m'assurer que la propriété allait valoir assez
pour payer la dette en entier, j'allai le rencontrer le jour où il devait évaluer
la propriété et je lui offris un gros sac plein d'argent pour l'inciter à parler
en ma faveur. Il lui aurait fallu six ans de dur labeur pour gagner autant d'argent,
mais il n'accepta pas mon offre. Il dit qu'il était préférable d'attendre de
voir la propriété.
Finalement, Mulla Bahram évalua la propriété à un montant beaucoup plus élevé
que la valeur que je lui attribuais. J'allai donc le voir à nouveau et lui offris
un plus gros sac d'argent pour lui faire plaisir. Une fois de plus, il n'accepta
pas de prendre le sac. Il dit que la seule raison pour laquelle il avait évalué
ainsi la propriété, c'est qu'il s'agissait de sa véritable valeur. Son évaluation
faisait partie de son travail, pour lequel il recevait un salaire, et il aurait
donc été mal d'accepter quelque chose de plus pour faire son travail.""
17.5 La prière de clôture
17.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, essayez de ne jamais dire des choses qui ne sont pas vraies.
Dieu aime ceux qui disent la vérité."
18. Ne pas faire de mal aux animaux
18.1 La prière d'ouverture
18.2 Retour sur la leçon 17
18.3 La pause
18.4 Ne pas faire de mal aux animaux
"Chers enfants, vous savez que nous utilisons les animaux de diverses façons.
Nous les utilisons pour nous aider et pour garder nos maisons. Ils nous servent
de compagnons et nous fournissent de la nourriture.
Certains animaux portent de lourdes charges pour nous. Si nous surchargeons
un animal, c'est-à-dire si nous lui faisons porter une charge trop lourde pour
lui, il souffre, mais il ne peut pas nous le dire, car il est incapable de parler.
Les poules nous donnent des oeufs et nous utilisons leurs plumes pour leur beauté.
Les moutons, les vaches et les chèvres nous donnent du lait. Il y a des milliers
de façons dont les animaux nous facilitent la vie ; il est donc de notre devoir
de prendre bien soin d'eux. (L'enseignant peut demander aux élèves d'énumérer
d'autres exemples qui illustrent comment les animaux sont importants pour les
humains et comment les humains peuvent être bons envers les animaux.)
Baha'u'llah, dans son Livre le plus saint, le Kitab-i-Aqdas, nous dit de ne
jamais charger un animal au-delà de ses capacités. Il nous exhorte à faire preuve
d'équité et de justice en tout temps, même envers les animaux.
À plusieurs occasions, 'Abdu'l-Baha a lui aussi insisté sur cette question.
Il nous a expliqué que les gens bienveillants devraient être bons envers les
animaux et les humains. Dans la mesure du possible, nous devrions essayer d'assurer
aux animaux confort et protection. Il explique aussi que les animaux partagent
plusieurs des mêmes sensations physiques que nous, les humains. Il n'y a pas
de différence. En fait, il dit qu'il est encore plus injuste de faire du mal
à un animal, puisque ce dernier n'a pas la capacité de s'exprimer et de se plaindre,
alors que les humains ont cette capacité. Nous devrions donc essayer d'être
très bons envers les animaux.
Chers enfants, vous devriez apprendre comment être bons envers les animaux.
Voici quelques idées : si un animal est malade, nous devrions essayer de le
guérir ; s'il a faim, de le nourrir ; s'il a soif, de lui donner à boire ; s'il
est fatigué, de lui offrir un endroit confortable où se reposer.
Bien sûr, les animaux féroces, comme les loups, les lions, les serpents et d'autres
animaux dangereux, font exception. Avec les animaux dangereux, il faut être
prudents, car ils peuvent nous blesser ou blesser d'autres personnes si nous
sommes bons envers eux. Par exemple, si, en marchant, nous voyons un chaton
assoiffé, nous devrions lui donner à boire. Par contre, si nous rencontrons
un loup, il nous faut être prudents et nous cacher, car c'est un animal sauvage."
18.5 La prière de clôture
18.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, pensez aux animaux en tant que créatures de Dieu. Essayez de
faire la distinction entre la nécessité d'éviter les animaux dangereux et féroces,
et celle d'être bons et gentils envers les autres."
19. Ne pas blesser les gens
19.1 La prière d'ouverture
19.2 Retour sur la leçon 18
19.3 La pause
19.4 Ne pas blesser les gens
"Dans le Kitab-i-Aqdas, Baha'u'llah nous a dit d'éviter de faire aux autres
ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent. Puisque nous n'aimons pas
que les autres nous rendent tristes ou nous fassent de la peine, nous devrions
éviter d'agir ainsi envers eux. Nous ne devrions rien faire qui puisse attrister
le coeur de quelqu'un.
Baha'u'llah nous conseille aussi d'éviter de faire quoi que ce soit qui puisse
avoir la moindre chance de causer du chagrin aux autres ou de les blesser. Dans
une de ses épîtres, il dit :
En vérité je le dis, la langue est faite pour mentionner ce qui est bien, ne
la souille pas de paroles inconvenantes. Dieu a pardonné le passé. Dorénavant,
chacun devrait prononcer ce qui est séant et convenable, et devrait s'abstenir
de la calomnie, des insultes et de tout ce qui est cause de tristesse chez l'homme.
(Baha'u'llah, Le Kitab-i-Aqdas, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1996,
p. 194)
Dans une autre épître, il dit :
Ne soyez pas cause de chagrin et encore moins de discorde et de conflit.
(Baha'u'llah, Le Kitab-i-Aqdas, Bruxelles, Maison d'éditions baha'ies, 1996,
p. 94)
'Abdu'l-Baha a aussi insisté sur cette question. Il dit que les meilleures personnes
sont celles qui sont bonnes envers les autres et qui évitent de leur faire de
la peine, et que les pires personnes sont celles qui rendent les gens malheureux
et blessent le coeur des autres. Il insiste sur le fait qu'aux yeux de Dieu,
ceux qui rendent les autres tristes et qui causent du chagrin sont fautifs.
Nous devrions toujours être sensibles à ce que ressentent les autres de peur
de les blesser par nos actes ou nos paroles. Nous devrions toujours chercher
à rendre les gens heureux et à rendre leur coeur joyeux. (L'enseignant devrait
encourager les enfants à discuter de façons de rendre les autres heureux, de
comment être sensibles à ce que ressentent les autres et de ce qu'il faut faire
quand on constate qu'une personne est malheureuse.)
Chers enfants, dans notre vie de tous les jours, nous avons le choix entre être
une source de joie ou une source de chagrin pour les autres. Par exemple, lorsqu'il
y a un malentendu entre nous et nos frères, nos soeurs ou nos amis, nous pouvons
essayer de trouver une façon pacifique de résoudre le problème, plutôt que de
nous disputer avec eux. Le bonheur est comme les ronds dans l'eau que fait un
caillou lancé dans un étang. Quand vous rendez les autres heureux, ils rendent
eux-mêmes les autres heureux, et le cercle du bonheur devient de plus en plus
grand."
19.5 La prière de clôture
19.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, rappelez-vous toujours d'essayer d'être une source de joie pour
le coeur des autres et d'éviter de causer du chagrin."
20. Apprendre une nouvelle prière
20.1 La prière d'ouverture
20.2 Retour sur la leçon 19
20.3 Apprendre une nouvelle prière
Ton nom est ma guérison, ô mon Dieu, et ton souvenir est mon remède. Être près
de toi est mon espoir, et mon amour pour toi est mon compagnon. Ta miséricorde
est ma guérison et mon soutien en ce monde et dans l'autre. Tu es véritablement
le Dieu de toute bonté, l'Omniscient, l'infiniment Sage.
(Baha'u'llah, dans Prières, Thornhill, Publications Baha'i Canada, 2001, p.
25)
20.4 La pause
20.5 La prière de clôture
20.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, je sais que vous dites vos prières tous les jours à la maison.
Au cours de la prochaine semaine, essayez de réciter la prière que nous avons
apprise aujourd'hui et de l'apprendre par coeur.
Vous pouvez réciter cette prière lorsque vous êtes malades, ou lorsque ceux
que vous aimez sont malades."
21. Retour sur les leçons 4 et 5
21.1 La prière d'ouverture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 20.
21.2 Retour sur les leçons 4 et 5
21.3 La pause
21.4 Questions et réponses
L'enseignant devrait poser diverses questions aux enfants sur les leçons qu'ils
viennent de revoir. Si on encourage chacun à participer à la discussion, on
créera une atmosphère d'apprentissage dynamique.
21.5 La prière de clôture
21.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, partagez l'histoire du Bab et de ses premiers adeptes avec vos
amis et, à la maison, avec vos parents."
22. Retour sur la leçon 6
22.1 La prière d'ouverture
Un des enfants récite la prière apprise à la leçon 20.
22.2 Retour sur la leçon 6
22.3 La pause
22.4 Questions et réponses
L'enseignant devrait poser diverses questions aux enfants sur la leçon qu'ils
viennent de revoir. Si on encourage chacun à participer à la discussion, on
créera une atmosphère d'apprentissage dynamique.
22.5 La prière de clôture
22.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, considérez combien Baha'u'llah et le Bab ont souffert, tout
au long de leur vie, pour apporter la paix et le bonheur à toute l'humanité.
En tant que baha'is, nous pouvons montrer notre reconnaissance pour la bénédiction
d'être baha'is en essayant de vivre une vie baha'ie et en partageant le message
de Baha'u'llah avec les autres."
23. Dieu connaît les secrets de notre
coeur
23.1 La prière d'ouverture
23.2 Retour sur la prière apprise à la leçon 20
23.3 Dieu connaît les secrets de notre coeur
"Rien n'est caché à Dieu. Dieu connaît les secrets de notre coeur. Il sait tout
sur nous. Il connaît nos pensées et nos idées. Il entend ce que nous disons.
Il est avec nous en toutes circonstances : que nous soyons seuls ou parmi une
foule, que nous soyons dans un vaste espace ou dans une pièce fermée ; que nous
soyons à la maison ou en voyage.
Pour appuyer ce fait, Baha'u'llah dit que ce qui se passe dans notre coeur et
notre esprit est aussi clair et évident pour Dieu que le soleil à son zénith.
Rien n'est caché à Dieu. Les gestes et les pensées de tout le monde, aussi bien
que ce que chacun dit ou fait, tout est connu de Dieu. Ainsi, en tant que baha'is,
nous devrions savoir que Dieu est un témoin, un observateur et un auditeur de
tout ce que nous faisons, pensons ou disons.
Si nous nous rappelons cela tous les jours de notre vie, nous ferons peut-être
plus attention de ne pas faire des choses qui déplairaient à Dieu.
L'HISTOIRE DE L'EXPÉRIENCE DE OPIYO
Opiyo était un garçon de neuf ans qui essayait toujours de faire ce que ses
parents lui disaient.
Un jour, au cours d'un approfondissement familial, le papa de Opiyo lui dit
que Dieu sait ce que tous les gens font et pensent. Opiyo trouva cela intéressant.
Il décida de faire une expérience pour vérifier si ce que son père lui avait
dit était vrai.
Il demanda à Dieu (dans sa tête) de l'aider à trouver un jouet, une petite voiture
qu'il avait égarée plusieurs mois auparavant. Il se mit donc à chercher la voiture
en continuant à demander l'aide de Dieu (dans sa tête). À sa grande surprise,
il trouva la voiture en cinq minutes. Elle était dans son placard, sous une
pile de livres.
"Wow !, se dit Opiyo. Si Dieu peut lire dans mes pensées, cela signifie qu'Il
peut lire toutes mes pensées, les bonnes et les mauvaises."
À partir de ce jour, chaque fois que Opiyo eut une mauvaise pensée, il essaya
de la remplacer par une bonne pensée."
23.4 La pause
23.5 La prière de clôture
23.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, rappelez-vous que Dieu est toujours avec nous, parce qu'Il nous
aime. Il est avec nous pour nous protéger. Il est témoin de ce que nous faisons,
pensons ou disons. Il est partout. Il est important de s'en souvenir et d'essayer
de se conduire et d'agir, en tout temps, d'une façon qui plaise à Dieu et à
Baha'u'llah."
24. Le Gardien bien-aimé, Shoghi Effendi
24.1 La prière d'ouverture
24.2 Retour sur la leçon 16
24.3 Le Gardien bien-aimé, Shoghi Effendi
"Après la mort de 'Abdu'l-Baha, quand on procéda à la lecture de son testament,
les baha'is et la parenté de 'Abdu'l-Baha apprirent qu'après lui, ils devaient
tous se tourner vers Shoghi Effendi et lui obéir. Shoghi Effendi était le plus
âgé des petits-enfants de 'Abdu'l-Baha. Il a été le Gardien de la cause de Dieu,
et les baha'is du monde entier devraient se tourner vers lui pour être guidés.
À plusieurs endroits dans son testament, 'Abdu'l-Baha a indiqué avec insistance
qu'aucune excuse ne peut être acceptée de la part d'une personne qui n'obéit
pas à Shoghi Effendi, et que quiconque s'oppose à Shoghi Effendi, s'oppose à
Dieu. Il a même dit qu'une telle personne n'est plus baha'ie et ne peut être
membre de la communauté baha'ie.
Shoghi Effendi a vécu à Haïfa, dans la maison qu'avait habitée 'Abdu'l-Baha.
Il a consacré sa vie à travailler jour et nuit pour enseigner aux baha'is la
révélation de Baha'u'llah et pour leur montrer comment servir cette révélation.
Au cours du ministère de Shoghi Effendi, la Foi s'est répandue aux quatre coins
de la terre, et des gens de races, de tribus, de nationalités et de religions
différentes sont devenus baha'is. Aujourd'hui, lorsque nous voyageons à travers
le monde, nous constatons quelle belle famille baha'ie nous formons, et combien
de frères et de soeurs baha'is nous avons dans tous les pays du monde. Shoghi
Effendi a passé sa vie entière à nous montrer comment réaliser cela.
Il a enseigné aux baha'is comment administrer les affaires de leur communauté,
il a nommé des Mains de la cause de Dieu et nous a montré comment élire la Maison
universelle de justice, qui a guidé les baha'is du monde entier depuis son décès,
en 1957.
Shoghi Effendi nous aime tous. Il s'attend à ce que tous les baha'is se lèvent
pour servir la cause de Dieu, de toutes les façons possibles, et à ce que, pour
le progrès de la Foi, nous fassions tout ce que nous permettent nos aptitudes.
Les enfants ne font pas exception. Dans une lettre écrite de sa part, on peut
lire :
[...] les enfants baha'is tels que vous ont beaucoup de merveilleux travail
à accomplir pour autrui dans l'avenir. Mais il n'est même pas nécessaire que
vous attendiez d'être grands, vous pouvez dès maintenant aider votre chère mère
à enseigner la Cause aux autres, et vous pouvez aussi en parler à vos camarades
de jeux [...]
(Shoghi Effendi, Unfolding Destiny, Wilmette, Baha'i Publishing Trust (USA),
1981, p. 440 [traduction provisoire])
À une autre occasion, il dit :
Le simple fait que vous soyez des enfants ne signifie pas que vous ne puissiez
servir la Foi et l'enseigner par votre exemple [...]
(Shoghi Effendi, cité dans Compilation sur l'éducation baha'ie, Bruxelles, Maison
d'éditions baha'ies, 1978, p. 59)
Les enfants peuvent très bien servir la Foi, et ce, de diverses façons. Par
exemple, si, en toutes circonstances, à la maison, à l'école ou dans leur quartier,
les enfants baha'is s'efforcent d'avoir un comportement baha'i, ils attireront
les autres vers la Foi. Si les enfants baha'is agissent tel que Baha'u'llah
désire qu'ils le fassent, alors :
- ils seront gentils et bons envers tous
- ils ne médiront jamais
- ils n'utiliseront jamais un mauvais langage et ne prononceront pas de paroles
grossières
- ils ne feront de peine à personne
- ils seront propres et bien mis en tout temps
- ils seront polis et obéiront à leurs parents
- ils ne feront de mal à personne, ni à aucun animal
- ils seront honnêtes et ne mentiront pas.
Pour résumer,
- ils seront ornés de toutes les vertus divines.
Ils peuvent servir la Foi et, de cette façon, l'enseigner. Les gens verront
comment les enfants baha'is, grâce à l'influence des enseignements de Baha'u'llah,
se distinguent des autres. Ils voudront que leurs enfants soient comme les enfants
baha'is et en viendront peu à peu à aimer la Foi."
24.4 La pause
24.5 La prière de clôture
24.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, pensez au Gardien bien-aimé, Shoghi Effendi, et à comment il
s'attend à ce que nous nous levions tous pour servir la Cause, chacun selon
ses propres capacités et sa situation. Pensez à comment il s'attend à ce que
vous, chers enfants, serviez et enseigniez la Cause."
25. Apprendre une nouvelle prière
25.1 La prière d'ouverture
25.2 Retour sur la leçon 24
25.3 Apprendre une nouvelle prière
Il est Dieu !
Ô puissant Seigneur ! Tu vois ce qui est arrivé à tes amants sans recours dans
la plus sombre de ces longues nuits. Tu sais comment, au cours de toutes ces
années de séparation de ta Beauté, les confidents de tes mystères ont sans cesse
été plongés dans une douleur intense.
Ô Maître puissant ! Ne tolère pas que tes voyageurs soient humiliés et abaissés
; de la puissance de ta force, secours cette poignée de faibles créatures. Exalte
ceux que tu aimes devant l'assemblée humaine, et fortifie-les. Permets à ces
êtres aux ailes brisées de relever la tête et d'être fiers de la réalisation
de leurs espoirs, que nous puissions contempler, de nos yeux physiques, l'élévation
et l'exaltation de ta foi, et nous envoler vers toi, l'âme réjouie et le coeur
bienheureux.
Tu sais que, depuis ton ascension, nous n'aspirons aucunement à la gloire ni
à la renommée, qu'en ce monde éphémère, nous ne désirons désormais ni joie,
ni plaisir, ni bonheur.
Alors tiens ta promesse, et une fois de plus, remplis de joie la vie de tes
désespérés. Éclaire nos yeux pleins d'espoir, panse nos coeurs blessés. Guide
les caravanes de la cité de ton amour vers leur but. Conduis ceux qui te pleurent
vers la suprême cour de ta Rencontre. Car ici-bas, nous ne demandons rien d'autre
que le triomphe de ta cause. Et dans l'enceinte de ton infinie miséricorde,
nous n'espérons rien d'autre que ta Présence.
Tu es le Témoin, le Havre, le Refuge. Tu es Celui qui donne la victoire à la
troupe de ceux qui sont purs.
(Shoghi Effendi, dans Baha'i World, 1979-1983, p. 35, no V [traduction provisoire])
En apprenant cette prière, les enfants saisiront mieux la profondeur de l'amour
de Shoghi Effendi pour 'Abdu'l-Baha, et comment il prie 'Abdu'l-Baha. (L'enseignant
devrait essayer d'expliquer cette prière aux enfants).
25.4 La pause
25.5 La prière de clôture
25.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, essayez d'apprendre la prière de Shoghi Effendi, et continuez
à penser à combien il nous aime tous. Priez pour que nous réussissions tous
à nous lever pour servir la Cause d'une manière qui rendra Shoghi Effendi heureux."
26. Retour sur les leçons 7, 8 et 10
26.1 La prière d'ouverture
26.2 Retour sur la prière apprise à la leçon 25
26.3 Retour sur les leçons 7, 8 et 10
26.4 La pause
26.5 Questions et réponses
L'enseignant lancera une discussion stimulante avec les enfants, et leur posera
des questions concernant les leçons précédentes.
26.6 La prière de clôture
26.7 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, considérez à quel point nous sommes chanceux d'être baha'is,
d'être des adeptes de Baha'u'llah et de pouvoir bénéficier de la tutelle divine
dans notre vie."
27. La Maison universelle de justice
27.1 La prière d'ouverture
27.2 La Maison universelle de justice
L'enseignant peut commencer par poser cette question :
"Qui peut me dire ce que nous avons appris au sujet de la Maison universelle
de justice au cours des années précédentes ?
C'est cela, vous avez raison !
La Maison universelle de justice est une institution créée par Baha'u'llah,
qui compte neuf membres élus par les membres des Assemblées spirituelles nationales,
tous les cinq ans. Elle a été élue pour la première fois en 1963. L'édifice
qui l'abrite s'appelle le "Siège de la Maison universelle de justice" ; c'est
un bel édifice de marbre blanc qui se trouve sur le mont Carmel, à Haïfa en
Israël. La Maison universelle de justice est une institution infaillible.
Baha'u'llah lui-même nous a promis de protéger la Maison universelle de justice
de toute erreur dans ses décisions. Par suite du décès du Gardien, la Maison
universelle de justice est à la tête de la foi baha'ie, et elle s'occupe désormais
des affaires des baha'is. Elle consulte les Mains de la cause de Dieu et le
Centre international d'enseignement. Elle demande aussi l'opinion des Conseillers,
des Assemblées spirituelles nationales et, lorsque nécessaire, des individus.
Nous devrions toujours obéir à la Maison universelle de justice.
Chers enfants, chaque année, à Ridvan (du 21 avril au 2 mai), nous célébrons
la déclaration de Baha'u'llah, qui a eu lieu à Baghdad. Le 21 avril, dans chaque
ville et village, les baha'is se réunissent pour élire leur Assemblée spirituelle
locale. Vous avez peut-être déjà assisté à une de ces rencontres, avec vos parents.
Peu après, les délégués de toutes les régions du pays, qui ont été élus par
les baha'is adultes, se réunissent pour élire l'Assemblée spirituelle nationale.
C'est à ce moment très spécial de l'année que la Maison universelle de justice
envoie, à tous les baha'is du monde, un message important, qu'on appelle le
"message de Ridvan".
Dans ce message, la Maison universelle de justice nous parle des réalisations
et des événements importants qui ont eu lieu au cours de l'année. Elle nous
donne des conseils pour le progrès de la Foi. Elle inspire les amis à travailler
plus fort, à prendre des initiatives personnelles et à appuyer les projets de
leur Assemblée spirituelle locale, de leur Assemblée spirituelle nationale et
de leur Conseil régional. Ce message contient souvent des paroles inspirantes
au sujet des enfants et des jeunes.
La Maison universelle de justice est l'institution qui dirige notre foi et elle
nous a été donnée par Baha'u'llah. Recevoir un message de sa part est une bénédiction,
car il contient les directives divines pour aujourd'hui."
(L'enseignant peut apporter en classe le plus récent message de Ridvan et discuter
brièvement, avec les enfants, de quelques-unes des questions qu'il soulève.)
27.3 La pause
27.4 La prière de clôture
27.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, songez à la chance qui est la nôtre, à la bénédiction qui nous
est offerte, car nous avons la Maison universelle de justice, une institution
établie par Baha'u'llah, protégée par lui de toute erreur et guidée par l'Esprit
saint."
28. Obéir à ses parents et être plein
d'égards envers eux
28.1 La prière d'ouverture
28.2 Obéir à ses parents et être plein d'égards envers eux
Dans la foi baha'ie, on insiste beaucoup sur l'importance d'avoir de bonnes
manières. Dans plusieurs de ses épîtres, Baha'u'llah nous a dit de nous efforcer
d'acquérir des vertus divines, et d'éviter de poser des gestes qui sont inacceptables
aux yeux de Dieu.
Un des comportements les plus importants et les plus aimables chez les enfants
est d'être obéissants et pleins d'égards envers leurs parents. Cela signifie
que tout enfant devrait obéir à ses parents, et être plein d'égards et poli
envers eux en tout temps.
Les parents désirent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants. Ils aiment leurs
enfants plus que tout au monde. Parfois, les enfants peuvent ne pas comprendre
la sagesse de ce que leurs parents veulent qu'ils fassent ; c'est pourquoi il
est nécessaire, pour les enfants, d'obéir à leurs parents même s'ils ne sont
pas d'accord avec eux ou ne les comprennent pas.
Baha'u'llah, pour insister sur cette loi qui est très importante pour nous,
a dit qu'en certaines circonstances, obéir à ses parents, c'est comme obéir
à Dieu. Il a averti les enfants de ne jamais rien faire qui puisse attrister
leurs parents ou leur briser le coeur. De plus, il a encouragé les enfants à
servir leurs parents.
'Abdu'l-Baha dit :
Si vous pouviez montrer de la considération et de la gentillesse envers vos
parents de telle sorte qu'ils en ressentent d'une manière générale du contentement,
cela me ferait plaisir, car les parents doivent être hautement respectés et
il est essentiel qu'ils se sentent satisfaits [...]
('Abdu'l-Baha, cité dans Le mariage baha'i et la vie familiale, Bruxelles, Maison
d'éditions baha'ies, 1985, p. 85)
'Abdu'l-Baha a insisté encore davantage sur cette question. Il explique que
les parents font beaucoup pour éduquer leurs enfants, et qu'il est important
pour les enfants d'être gentils et pleins d'égards envers eux. De plus, il nous
conseille de prier pour nos parents et d'implorer pour eux la miséricorde de
Dieu. Et quand ils meurent, nous devrions continuer de prier pour eux et entreprendre,
en leur mémoire, des actes de charité, par exemple, être généreux envers les
pauvres, contribuer aux Fonds de la Foi, mettre sur pied et appuyer divers services
et oeuvres de bienfaisance. Nous devrions faire tout cela en suppliant Dieu
de prodiguer sa grâce à nos parents.
Toute cette insistance sur l'obéissance envers les parents nous fait comprendre
que les enfants baha'is devraient être pleins d'égards envers leurs parents,
leur témoigner du respect en tout temps et suivre leurs directives. Bien sûr,
les parents baha'is devraient faire bien attention de ne rien dire ni faire
à leurs enfants qui ne soit pas en accord avec les écrits de la Foi. Ils ne
devraient jamais, non plus, accepter ni ignorer les gestes de leurs enfants
qui ne seraient pas acceptés par Baha'u'llah.
Voici une histoire qui illustre l'importance d'obéir à nos parents :
Il était une fois, à l'orée d'une grande forêt, une maman-chèvre qui vivait
avec ses trois petits. Les petits se nommaient Lilly, Taabu et Shradha. Au coeur
de la même forêt vivait une vieille et vilaine hyène, qui adorait manger de
jeunes chèvres. Lorsqu'ils s'absentaient, maman-chèvre et papa-chèvre disaient
toujours à leurs enfants de n'ouvrir à personne. Ils leur dirent que, lorsqu'ils
reviendraient à la maison, maman-chèvre chanterait deux fois un chant spécial.
Ce chant spécial allait comme suit :
"Entends-moi Lilly, prépare-toi Taabu, ouvre Shradha".
(Vous pouvez créer votre propre chanson à partir de ces paroles.)
Un jour, maman-chèvre et papa-chèvre partirent chercher de la nourriture pour
leur famille. En leur absence, la vieille et vilaine hyène s'approcha de la
maison et dit, de sa voix terrible et désagréable :
"Lilly, Taabu, Shradha, ouvrez la porte. C'est maman."
Lilly répondit : "Va-t'en, vieille hyène. Nous te reconnaissons à ta voix rauque
!"
Déçue, la hyène s'éloigna. Quand maman-chèvre revint, elle chanta à deux reprises
le chant spécial. Les petites chèvres ouvrirent la porte et lui racontèrent
ce qui était arrivé. Elle leur dit : "Vous avez très bien agi. Je suis heureuse
que vous ayez obéi à ce que votre père et moi vous avions dit."
Le lendemain, maman-chèvre et papa-chèvre sortirent à nouveau. La hyène était
cachée derrière un arbre et, dès qu'elle s'aperçut que les parents étaient partis,
elle courut vers la porte. À présent, elle savait qu'elle devait chanter la
chanson, et elle se mit à chanter aussi mélodieusement qu'elle le pouvait :
"Entends-moi Lilly, prépare-toi Taabu, ouvre Shradha".
Elle chanta le chant trois fois, puis continua à chanter en attendant que les
enfants lui ouvrent. Lilly et Taabu entendirent la chanson et s'interrogèrent
: "Est-ce que c'est maman ?" Ils se demandèrent mutuellement : "Pourquoi a-t-elle
chanté la chanson plus de deux fois ?" Mais Shradha dit : "Ouvrons la porte".
Taabu dit : "Non, n'ouvre pas la porte. On a chanté la chanson plus de deux
fois". Shradha répondit : "Peu importe ce que maman a dit. J'ai faim. Ouvre
la porte." Ils commencèrent à se quereller. Shradha dit qu'il fallait ouvrir
la porte, et elle tourna la clé. À l'instant même, la hyène poussa la porte
et l'attrapa. Elle chercha des yeux Lilly et Taabu mais, ne les trouvant pas,
elle partit.
Lorsque maman-chèvre et papa-chèvre rentrèrent, ils furent étonnés de constater
que la porte était ouverte. Lilly leur expliqua ce qui s'était produit.
Ils étaient si malheureux ! Ils dirent : "Lilly et Taabu, vous voyez ce qui
est arrivé à Shradha. Elle n'a pas obéi à ce que nous vous avions demandé."
(L'enseignant devrait encourager les enfants à discuter de la morale de cette
histoire).
28.3 La pause
28.4 La prière de clôture
28.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, essayez d'être polis, respectueux et obéissants envers vos parents.
Dieu aime les enfants qui agissent ainsi."
29. Retour sur les leçons 12, 13 et
17
29.1 La prière d'ouverture
29.2 Retour sur les leçons 12, 13 et 17
29.3 La pause
29.4 Questions et réponses
On devrait encourager et aider les enfants à participer à un échange dynamique
concernant les questions abordées au cours de ces leçons.
29.5 La prière de clôture
29.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, alors que nous revoyons ces leçons et que nous en apprenons
davantage sur ce que Baha'u'llah et 'Abdu'l-Baha nous ont dit de faire, nous
devrions essayer de mettre ces enseignements en pratique dans notre vie, car
c'est la seule façon de trouver le bonheur véritable."
30. Retour sur les leçons 18, 19, 20
et 24
30.1 La prière d'ouverture
30.2 Retour sur les leçons 18, 19, 20 et 24
30.3 La pause
30.4 Questions et réponses
On devrait encourager et aider les enfants à participer à un échange dynamique
concernant les questions abordées au cours de ces leçons.
30.5 La prière de clôture
30.6 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, alors que nous revoyons ces leçons et que nous en apprenons
davantage sur ce que Baha'u'llah et 'Abdu'l-Baha nous ont dit de faire, nous
devrions essayer de mettre ces enseignements en pratique dans notre vie, car
c'est la seule façon de trouver le bonheur véritable."
31. La préparation de la célébration
de fin d'année
31.1 La prière d'ouverture
31.2 La préparation de la célébration de fin d'année
L'enseignant devrait consulter les élèves pour découvrir ce qu'ils aimeraient
faire lors de la célébration de fin d'année.
Voici un exemple de programme de célébration. L'enseignant doit se sentir libre
de consulter les enfants et de modifier le programme s'il le juge préférable.
Il peut aussi avoir d'autres idées excitantes qui contribueront à faire de cette
célébration un événement spécial pour les enfants et leurs familles.
1. Une prière d'ouverture (un des élèves récite une prière)
2. Des chants interprétés par les enfants
3. Un exposé fait par un des enfants sur les bienfaits des classes baha'ies.
L'enseignant devra aider l'élève à préparer son exposé.
4. Une présentation, par quelques enfants, de ce qu'ils ont appris au cours
de l'année. Des thèmes comme la propreté, la bonté envers les animaux et l'obéissance
aux parents pourraient être inclus dans cette présentation. L'enseignant aidera
les enfants à préparer leur présentation.
5. Des chansons
6. Une prière de clôture (un des enfants récite une prière)
L'enseignant devra bien expliquer ce programme aux enfants pour qu'ils saisissent
ce qui va se passer et qu'ils connaissent les différentes parties du programme.
L'enseignant devrait s'assurer que chaque enfant participe, et ait un rôle à
jouer dans le programme. Certains diront des prières, d'autres feront des exposés,
d'autres encore joueront dans la saynète.
Les enfants devraient disposer de tout le temps nécessaire pour répéter le programme
avant la tenue de la célébration. Il est important qu'ils se sentent à l'aise
et familiers avec le programme pour qu'ils puissent être heureux de voir arriver
la date de la célébration, et non nerveux ou anxieux.
31.3 La pause
31.4 La prière de clôture
31.5 La recommandation de l'enseignant
"Chers enfants, faisons de cette célébration de fin d'année un véritable succès.
Mettons-nous tous au travail."
32. La célébration de fin d'année
La célébration est organisée avec la participation active des élèves et se déroule
en présence de leurs parents et d'amis proches de la famille. Des membres ou
des représentants de l'assemblée spirituelle locale, du comité responsable de
l'éducation des enfants, et les assistants des membres du Corps auxiliaire dans
la région devraient y être invités. Si d'autres classes baha'ies ont lieu dans
des communautés voisines, on peut aussi en inviter les participants. Il peut
être intéressant de consulter les enfants et les parents pour savoir ce qu'ils
désirent faire et pour déterminer comment ils peuvent aider.