"Que nul ne lutte contre ceux qui détiennent l'autorité
sur le peuple. Laissez-leur ce qui leur appartient, et dirigez votre attention
vers le coeur des hommes."Baha'u'llah (1)
C'est par ces mots que Baha'u'llah a ancré dans le Plus Saint Livre le principe
de loyauté au gouvernement. Shoghi Effendi fait de l'obéissance au gouvernement
un principe cardinal qui s'applique dans tous les pays (2). Cet article tente
éclairer les fondements de ce principe, de cerner la portée de son application
et d'en tirer les conséquences pratiques.
I) Qu'est-ce que la loyauté au gouvernement
?
Est loyale la personne qui obéit aux lois de la probité, de l'honnêteté, de l'honneur
(3). Dans le passé la "loyauté" était synonyme de "légalité", c'est-à-dire ce
qui est conforme à la loi. Faire preuve de loyauté signifie être de bonne foi,
droit, ou encore honnête. Le respect de la légalité et de l'honnêteté implique
nécessairement l'obéissance au gouvernement, mais la loyauté va plus loin. Il
ne s'agit pas uniquement d'obéir, encore faut-il le faire de bonne foi. Ainsi
'Abdu'l-Baha dit : "Il incombe, en outre, à chacun de faire preuve d'obéissance,
de soumission et de loyauté envers son propre gouvernement." (4)
Se pose donc la question de savoir en quoi consiste concrètement cette loyauté
(A), et qui elle concerne (B).
A) A quoi doit-on être loyal ?
Baha'u'llah s'adressait au Shah en ces termes : "T'ai-je, ô Roi, jamais désobéi
? Ai-je jamais transgressé aucune de tes lois ? Quelqu'un des ministres qui t'ont
représenté en l'Iraq peut-il établir contre moi la preuve du moindre manquement
à mon loyalisme à ton égard ? Non, par Celui qui est le Seigneur de tous les mondes
! Pas un moment, Nous ne nous sommes rebellé contre toi, ni contre aucun de tes
ministres. Et jamais, avec la volonté de Dieu, Nous ne le ferons davantage à l'avenir,
dussions-Nous être soumis à des épreuves plus cruelles que celles qui Nous ont
été infligées dans le passé." (5)
Il s'agit donc d'étudier les deux aspects de la loyauté prescrite par Baha'u'llah,
à savoir l'obéissance aux institutions politiques [1] et au droit [2].
1) Les institutions
Dans cette citation de Baha'u'llah : "Quelqu'un des ministres qui t'ont représenté
en l'Iraq peut-il établir contre moi la preuve du moindre manquement à mon loyalisme
à ton égard ?" il est fait référence aux ministres composant le gouvernement.
Néanmoins la lecture d'autres textes (6) nous montre que sous le terme de gouvernement
se cache en fait un concept plus large englobant toutes les institutions découlant
du pouvoir étatique.
Baha'u'llah et 'Abdu'l-Baha ont enjoint aux baha'is d'être soumis et loyaux aux
autorités politiques de leurs pays respectifs. Les amis ont une obligation sacrée
d'obéir au régime politique existant quelles que soient leur opinions et critiques
personnelles quant à son fonctionnement. Il n'y a rien de plus contraire à l'esprit
de la Cause qu'une opposition ouverte contre les autorités gouvernementales d'un
pays, en particulier si elles ne contrarient pas les croyances sacrées et les
convictions religieuses des individus (7).
Nous ne devons ni porter jugement sur la façon dont un gouvernement en place est
arrivé au pouvoir ni, par conséquent, décider si nous devrions ou non lui obéir.
Cela reviendrait en effet à se mêler de politique(8). Shoghi Effendi précise que
même si l'on est personnellement opposé à un gouvernement totalitaire, on ne peut
refuser de lui obéir lorsqu'il devient le pouvoir dominant (9). De même, est-il
interdit aux baha'is de participer à un mouvement minoritaire s'opposant virulemment
au gouvernement en place (10).
La loyauté au gouvernement implique donc l'obéissance aux institutions étatiques.
De ceci découle la nécessité d'obéir aussi aux règles de droits émises par ces
institutions.
2) Le droit
Baha'u'llah interrogeait le Shah en ces termes : "Ai-je jamais transgressé aucune
de tes lois ?". En effet, nous ne pouvons agir en contradiction avec les lois
de notre gouvernement. L'obéissance aux règles et aux injonctions de l'Etat est
une obligation sacrée pour chaque baha'i (11).
Quel que soit le pays dans lequel ils habitent et quel que soit leur désir de
mettre en oeuvre et d'appliquer les principes énoncés par Baha'u'llah les baha'is
devront sans hésitation se soumettre aux exigences et injonctions légales de leur
gouvernement respectif. En aucune circonstance, nous ne devons, en construisant
l'ordre administratif, violer les dispositions de la Constitution et encore moins
autoriser notre administration à supplanter celle du gouvernement (12).
Les baha'is obéissent aux lois tant que la soumission à ces dernières n'implique
pas de renier leur foi (13). Ils obéissent également à toutes les règles administratives
émises par les autorités civiles (14). "Qu'ils proclament que, quel que soit le
pays où ils résident et aussi développées que soient leurs institutions, ou aussi
profond que soit leur désir de faire respecter les lois et d'appliquer les principes
énoncés par Baha'u'llah, ils subordonneront sans hésitation l'action de telles
lois et l'application de tels principes aux exigences et aux décrets légaux de
leurs gouvernements respectifs. Il n'entre pas dans leurs objectifs, alors qu'ils
s'efforcent de conduire et de perfectionner les affaires administratives de leur
foi, de violer, quelles que soient les circonstances, les clauses de la constitution
de leur pays et encore moins de permettre aux structures de leur administration
de supplanter le gouvernement de leurs nations respectives." (15)
Après avoir défini le contenu de cette obligation de loyauté, se pose maintenant
la question de savoir à qui elle s'impose.
B) Qui est concerné par cette obligation de loyauté
?
L'obligation de loyauté au gouvernement est double : elle s'impose d'une part
à la communauté dans sa globalité, et d'autre part à l'individu.
1) La communauté
"[…] les baha'is sont les amis sincères du gouvernement, obéissant à ses lois
et apportant l'amour à tous les peuples." (16) Mais Shoghi Effendi nous met en
garde : "À mesure que le nombre de communautés baha'ies se multipliera dans les
diverses parties du monde et que leur pouvoir, en tant que force sociale, deviendra
de plus en plus apparent, ces communautés se trouveront sans nul doute soumises
toujours davantage à la pression qu'exerceront des hommes de pouvoir et d'influence
dans le domaine politique, dans l'espoir d'obtenir le soutien dont ils ont besoin
pour l'avancement de leurs objectifs. Ces communautés éprouveront en outre le
besoin croissant de pouvoir compter sur la bonne volonté et sur l'assistance de
leurs gouvernements respectifs, dans leurs efforts pour élargir la portée et consolider
les bases des institutions confiées à leur charge. Qu'ils prennent garde, par
leur désir ardent de promouvoir les buts de leur cause bien-aimée, d'être amenés
sans le vouloir à "marchander" avec leur foi, à transiger sur leurs principes
essentiels ou à sacrifier l'intégrité de leurs idéaux spirituels en échange d'avantages
matériels dont pourraient bénéficier leurs institutions." (17)
Il nous faut aussi, en tant que communauté, veillez à préserver les intérêts des
communautés de nos coreligionnaires dans d'autres pays : "Il faudrait aussi garder
à l'esprit le fait que l'extension même des activités dans lesquelles nous sommes
engagés, et la variété des communautés qui oeuvrent sous des formes diverses de
gouvernements - si profondément différents quant à leurs critères, leurs politiques
et leurs méthodes - font qu'il est absolument fondamental, pour tous les membres
déclarés de l'une ou l'autre de ces communautés, d'éviter toute action qui puisse,
en éveillant la suspicion ou en excitant l'antagonisme d'un gouvernement, impliquer
leurs frères dans de nouvelles persécutions ou compliquer la nature de leur tâche.
[…] Une telle attitude, cependant, n'est pas dictée par des considérations d'opportunisme
égoïste; elle est motivée, d'abord et avant tout, par le large principe selon
lequel les disciples de Baha'u'llah ne se laisseront pas impliquer, quelles que
soient les circonstances, que ce soit à titre individuel ou collectif, dans des
affaires qui pourraient entraîner la plus infime déviation des vérités et des
idéaux fondamentaux de leur foi." (18)
L'obligation de loyauté au gouvernement incombe donc à la communauté. Néanmoins,
l'individu est également investi d'une responsabilité importante.
2) L'individu
"Dans chaque pays où ils résident, les membres de ce peuple doivent se comporter
envers le gouvernement de ce pays avec loyauté, honnêteté et fidélité. (19) Il
incombe à chacun d'aider ces aurores de l'autorité et ces sources de commandement
qui sont parées de l'ornement de la justice et de l'équité." (20) "[…] si une
âme devait agir contrairement aux lois gouvernementales, elle se considérerait
comme responsable devant Dieu, comme méritant le courroux et le châtiment divins
pour son péché et son méfait." (21)
"Il est de leur devoir, d'une part, de manifester le caractère apolitique de leur
foi et, d'autre part, d'affirmer leur loyauté et leur obéissance sans réserve
envers tout ce qui représente le jugement réfléchi de leur gouvernement respectif."
(22) "Qu'ils affirment leur détermination inébranlable de défendre, fermement
et sans réserve, la voie de Baha'u'llah, d'éviter les embarras et les querelles
mesquines inséparables des activités du politicien, et de devenir les dignes instruments
de ce système politique divin qui incarne, pour tous les hommes, l'immuable dessein
de Dieu." (23)
"Il devrait être parfaitement clair qu'une telle attitude ne suppose pas la moindre
indifférence à l'égard de la cause et des intérêts de leur propre pays, ni quelque
insubordination de leur part à l'autorité de gouvernements reconnus et établis.
Elle ne constitue pas non plus une répudiation de leur obligation sacrée de promouvoir,
de la manière la plus efficace, les meilleurs intérêts de leur gouvernement et
de leur peuple. Elle dénote le désir, que chérit chaque disciple véritable et
loyal de Baha'u'llah, de servir, de façon désintéressée, discrète et patriotique,
les plus hauts intérêts du pays auquel il appartient, et d'une manière qui n'entraînerait
aucune déviation des normes élevées d'intégrité et de véracité associées aux enseignements
de sa foi." (24)
Ainsi le principe d'obéissance au gouvernement ne met aucun baha'i dans l'obligation
d'identifier les enseignements de sa Foi avec le programme politique du gouvernement.
Une telle identification serait non seulement erronée et contraire à la fois à
l'esprit et à la forme du message baha'i, mais poserait un problème de conscience
à chaque croyant loyal (25).
La Foi enjoint à ses adeptes d'être loyaux au gouvernement et de montrer un sain
patriotisme. Les baha'is peuvent témoigner de leur amour pour leur pays en contribuant
à son bien-être dans leur activité quotidienne et en travaillant dans l'administration
de leur gouvernement plutôt que dans la politique et la diplomatie. Ils sont en
effet encouragés à s'intégrer aux plus hautes sphères de la société, et à y côtoyer
aussi bien les personnalités dirigeantes que le peuple (26).
Les ASL sont compétentes pour superviser les affaires de la Foi dans leur domaine
de juridiction, mais elles doivent en même temps, ainsi que les amis eux-mêmes,
être loyales à leur gouvernement civil. Même dans le cas de villages dont la quasi-totalité
de la population est baha'ie, les baha'is doivent continuer à élire leur Asl ainsi
que leur conseil local, comme prévu par le gouvernement. Les fonctions de ces
deux corps devraient rester distinctes même si leur composition est identique
(27).
La loyauté est posée comme un principe essentiel dans les Ecrits baha'is. Mais
il ne s'en pose pas moins la question de savoir quelles sont les raisons à l'origine
de cette injonction, et s'il s'agit d'une règle inconditionnelle ou bien d'une
obligation qui connaît des limites.
II) Le pourquoi et le champ d'application
du principe de loyauté au gouvernement
A) Pourquoi faut-il être loyal ?
Tout baha'i a bien sûr à coeur de suivre les principes énoncés dans les Ecrits
saints de sa religion. Pour autant, rien ne l'empêche de rechercher quelques-unes
des raisons fondant de tels principes. Les écrits de Baha'u'llah, 'Abdu'l-Baha
et Shoghi Effendi nous livrent certains éléments de réponse à l'égard du principe
de loyauté. Baha'u'llah dit : "Obéir à ceux qui détiennent l'autorité et tenir
fermement la corde de la sagesse, tel est en ce jour le devoir de l'humanité."
(28) Il faut noter que les concepts d'obéissance au gouvernement et de sagesse
sont ici placés sur un même niveau. Il ajoute : "Les instruments essentiels à
l'immédiate protection de la race humaine, à sa sécurité et à sa sûreté ont été
remis aux mains des dirigeants de la société humaine qui les détiennent encore.
Telle est la volonté de Dieu, tel est son immuable décret." (29) "Les rois sont
les manifestations du pouvoir et les sources de la puissance et de la richesse
de Dieu. Priez à leur intention. Il les a investis de l'autorité sur la terre
et s'est réservé comme son domaine propre le coeur des hommes." (30) Notre devoir
est de construire le système baha'i prévu dans les Ecrits, et de laisser les systèmes
défaillants du monde à leur sort. Nous ne pouvons les changer en nous y impliquant,
car ils nous détruiraient (31).
Un dernier élément de réponse, et probablement le plus édifiant : "nous devons
considérer que manquer de loyauté envers un roi juste, c'est en manquer envers
Dieu lui-même, et souhaiter du mal au gouvernement c'est enfreindre la cause de
Dieu." (32)
B) Le champ d'application
Ce respect inconditionnel trouve une limite évidente dans la légalité des actes
juridiques du gouvernement. Nous devons, en tant que citoyen, et a fortiori en
tant que baha'i, avant tout respecter la Constitution comme norme suprême de notre
ordonnancement juridique. Cela implique que dans l'hypothèse où un baha'i se voit
imposer une mesure qu'il estime illégale, il a le droit comme tout citoyen de
demander au juge d'en contrôler la légalité.
Nous trouvons une deuxième limite de ce principe dans les Ecrits : "Le seul vrai
Dieu - exaltée soit sa gloire - a donné aux rois le gouvernement de la terre,
et nul n'a le droit d'aller à l'encontre des vues réfléchies de ceux qui détiennent
l'autorité." (33) On peut penser, a contrario, que Baha'u'llah, dans cette citation,
pose une limite à l'obligation de loyauté, qui ne prévaudrait que dans le cas
où les vues du gouvernement sont "réfléchies". Qu'en est-il dans le cas contraire,
c'est-à-dire, de façon plus générale, lorsque le gouvernement n'est pas "juste"
?
. En réalité, l'obligation d'obéissance s'applique envers tout gouvernement dûment
constitué, quelle que soit sa forme. L'individu ne peut pas déterminer si son
gouvernement est juste ou injuste. Chaque croyant aurait en effet un point de
vue différent et des dissensions surgiraient dans la communauté, détruisant son
unité (34).
En cas de révolution et de chaos complet dans le pays rendant impossible l'identification
d'un gouvernement au pouvoir, le Gardien prévoit que les amis doivent consulter
leurs Asl et Asn afin de décider de la ligne de conduite à adopter. La consultation
devra définir quel parti sera considéré comme le représentant de l'autorité légitime
(35).
On pourrait donc éventuellement conclure de cela qu'il relève de la compétence
de nos institutions baha'ies, chacune à son niveau, de guider la communauté, et
de définir au cas par cas si tel ou tel gouvernement est juste ou non. On peut
aussi envisager que la Maison universelle de justice décide, en cas de besoin,
de légiférer dans ce domaine.
Néanmoins, le problème est un peu plus complexe qu'il n'y parait, puisque le fait
que le gouvernement soit injuste n'est encore pas une raison suffisante de ne
pas lui obéir. Il faut ici mentionner une distinction fondamentale entre principes
spirituels et questions administratives. En effet, l'intangibilité des principes
spirituels limite l'étendue de l'obligation d'obéissance au gouvernement. Lorsque
les exigences d'un tel gouvernement sont contraires à ces principes et conduiraient
au reniement même de leur foi, les baha'is sont tenus de désobéir, même si cela
implique leur mort.
En revanche, l'obligation de loyauté au gouvernement reste entière dans le cas
où elle suppose de suivre des règles qui constituent uniquement une entrave aux
intérêts administratifs de la communauté et qui ne feront que retarder les progrès
de la Foi pendant une période donnée36. Ainsi, si le gouvernement leur interdisait
de se réunir ou de publier, les baha'is seraient tenus de lui obéir.
En résumé, les institutions peuvent autoriser des croyants à désobéir à leur gouvernement
dans le cas d'atteintes aux valeurs fondamentales de la Foi. Toutefois chaque
croyant a une plus grande latitude de décision lorsqu'il voit ses convictions
spirituelles attaquées et doit alors agir en accord avec sa Foi.
Notes
1 Kitab-i-Aqdas, Verset n°95.
2 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n° 1453.
3 Définition du Lexis - Larousse.
4 Abdu'l-Baha, Sélection des Ecrits d' Abdu'l-Baha, p. 291.
5 Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Chap. 114, p. 157.
6 Voir à titre d'exemples : Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 360; Maison
Universelle de Justice, Lights of Guidance n°1458.
7 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1454.
8 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1453.
9 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1453.
10 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1453.
11 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1454.
12 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1461.
13 Voir Maison Universelle de Justice, Lights of Guidance n°1462.
14 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1477.
15 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 60-61.
16 Abdu'l-Baha, Sélection des Ecrits d'Abdu'l-Baha, p. 291.
17 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 60.
18 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 61.
19 Baha'u'llah, Tablettes de Baha'u'llah, p. 22.
20 Baha'u'llah, Tablettes de Baha'u'llah, p. 231.
21 Abdu'l-Baha, Sélection des Ecrits d'Abdu'l-Baha, p. 291.
22 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 59.
23 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 59-60.
24 Shoghi Effendi, L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 59-60.
25 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1456.
26 Voir Maison Universelle de Justice, Lights of Guidance n°1460.
27 Voir Maison Universelle de Justice, Lights of Guidance n°1458.
28 Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Chap. 102, p. 186.
29 Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Chap. 102, p. 186.
30 Baha'u'llah, Tablettes de Baha'u'llah, p. 231.
31 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1463.
32 Voir Abdu'l-Baha, Le Testament d'Abdu'l-Baha, p. 16.
33 Baha'u'llah, Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, Chap. 115, p. 159.
34 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1463.
35 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1453.
36 Voir Shoghi Effendi, Lights of Guidance n°1455.