Le courage
d'aimer
Shoghi Ghadimi
5. L'amour et la science
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5.3. Les femmes et l'âge nouveau
Un humoriste disait: "Quand c'est un roi
qui règne, sa femme est une reine. Mais quand c'est une reine qui gouverne,
son mari est un prince. Parlez-moi après cela de l'égalité des sexes."
Indiscutablement par cette boutade, l'humoriste voulait dire combien superficiellement
les gens voient la question de l'égalité des sexes.
En effet, ce n'est pas en accordant des titres qu'on donne plus de droits à
qui que ce soit. Ce n'est pas en éditant des lois qui accordent des droits théoriques
égaux pour tous et plus particulièrement aux femmes, qu'on peut dire que le
problème est résolu.
La question qui nous intéresse pour le moment c'est la question des droits des
femmes. De nos jours on en parle beaucoup. On prétend même qu'en Occident les
femmes jouissent des mêmes droits que les hommes. Ce qui n'est pas vrai. Car
s'il y avait une collaboration réelle des femmes avec les hommes dans tous les
domaines, bien des difficultés seraient dissipées et bien des problèmes résolus.
Pour justifier cette thèse nous allons étudier la question du point de vue historique,
scientifique et religieux.
Remontons dans l'histoire, de quelques milliers d'années et supposons que nous
sommes au premier siècle après l'apparition de Moïse. Ce Prophète était chargé
de la mission de libérer son peuple de l'esclavage, et de le conduire en Terre
Sainte.
Il arrive à faire sortir son peuple de l'Egypte, mais il ne parvient pas à pénétrer
en Terre Sainte. Pendant quarante ans, les enfants d'Israël subissent toutes
sortes de souffrances sans jamais atteindre la Terre Sainte. Qui pourrait leur
conquérir la Terre Promise si Moïse lui-même n'y parvient pas, se demandaient-ils?
Or la Providence avait voulu que ce soit une femme. En effet, c'est Deborah,
juge à cette époque en Israël, qui accomplit cette tâche historique. Elle convoqua
Barak, lui donna 10000 hommes afin d'aller combattre le roi de Canaan. D'après
la Bible, celui-ci aurait dit: "Si tu viens avec moi, j'irai, mais si tu ne
viens pas, je n'irai pas." Et elle est partie au combat, combat qu'elle gagna
et conquit la Terre Sainte.
Et ce n'est qu'un exemple montrant jusqu'où peut aller le courage de la femme,
courage dont on dit à tort qu'il est moindre que celui de l'homme. Il y a bien
d'autres exemples historiques, et nous allons encore en citer quelques uns.
Remontons dans l'histoire jusqu'à cette époque où les descendants des mêmes
vaillants combattants d'Israël avaient perdu leur foi, et où leur pays n'était
plus qu'une colonie romaine. jésus reçoit la mission divine de les sauver, ainsi
que bien d'autres peuples. Mais ces mêmes juifs Le font crucifier, ne Lui laissant
qu'une douzaine d'hommes capables de continuer Sa tâche. Et par malheur ces
hommes, après avoir perdu leur Maître, sont troublés et perplexes.
Une fois de plus c'est une femme, Marie-Madeleine, qui parvient à ranimer leur
foi et les assure de la victoire finale. Et elle ne s'arrête pas là. je veux
dire, que non seulement elle vient en aide à ses amis, mais également elle sauve
ses ennemis de la vengeance romaine. En effet, après la crucifixion de jésus,
César, convaincu de l'innocence de la Victime et des intrigues des juifs, décide
de les massacrer, C'est alors que Marie Madeleine va à Rome, se présente à l'Empereur,
lui explique que jésus est venu précisément pour nous apprendre à pardonner
et que c'était la meilleure occasion pour appliquer Sa loi, de pardonner leur
crime aux juifs. Très touché par l'intervention de cette femme, l'Empereur décide
de ne pas poursuivre les juifs.
Continuons la lecture de l'histoire. Nous arrivons aux temps du Prophète Mubammad.
La lutte contre les Arabes barbares impliquait d'énormes moyens financiers.
Les adeptes devaient sacrifier leurs biens. C'est encore une femme qui donna
le premier exemple, en consacrant tous ses biens, toutes ses richesses dans
ce but, tout en supportant bien des souffrances. C'était Khadija.
Un autre exemple de courage est donné par Jeanne d'Arc, dont la fermeté et l'audace
ont sauvé son pays. On est au début du 15e siècle. La France souffre sous la
domination anglaise. Il y a pourtant un roi, mais il lui manque le courage pour
réagir. Jeanne d'Arc, avec une petite troupe arrête l'attaque des Anglais et
parvient à lever le siège d'Orléans, prélude de la victoire des Français et
de leur salut.
Terminons cette étude historique par un dernier exemple. Nous sommes au 19e
siècle, siècle durant lequel beaucoup de choses ont changé, mais où la femme
reste dominée par l'homme. Et ceci surtout dans les pays très arriérés, tels
que l'Iran, où au 19e siècle, la femme était considérée comme un bien appartenant
à l'homme; ce bien devant rester caché aux yeux des autres hommes, la femme
devait obligatoirement porter un voile en société et y garder strictement le
silence. C'est dans un tel pays, je veux dire l'Iran, que parut Tahirih qui,
la première, rejeta le voile, aussi bien que tous les préjugés et superstitions
de l'époque, déclarant ainsi une lutte sans merci au clergé islamique.
Cela lui a coûté le prix de sa vie. Arrêtée, lapidée dans les rues, exilée de
ville en ville, elle tomba finalement martyre. Mais avant d'être tuée elle s'écria:
"Vous pouvez me tuer, mais vous ne pouvez pas arrêter l'émancipation de la femme."
Ces exemples et bien d'autres illustrent les qualités morales de la femme, qualités
qui ne sont nullement inférieures à celles de l'homme. Quant aux capacités intellectuelles
de la femme, c'est une question d'instruction.
En Grèce, par exemple, où la femme pouvait recevoir l'instruction, il y avait
soixante cinq femmes philosophes. Et si d'une manière générale l'Histoire ne
fournit pas beaucoup d'exemples de femmes intellectuellement aussi avancées
que les hommes, c'est que dans le passé la femme n'avait pas le droit d'accès
à l'école. Mais aujourd'hui quand la femme reçoit la même instruction que l'homme,
elle révèle autant de capacité et d'intelligence que l'homme. Rappelons-nous,
à titre d'exemple, que parmi les trois savants russes qui occupent le premier
rang dans la construction des vaisseaux spatiaux, deux sont des femmes.
Après avoir mentionné les faits historiques prouvant les capacités de la femme,
voyons ce que révèle les études scientifiques faites dans ce domaine.
Au début, les savants croyaient à la supériorité de l'homme en se basant sur
le fait que le poids du cerveau de l'homme dépasse celui de la femme. Mais depuis,
la science a progressé, et l'on a constaté que la supériorité du poids du cerveau
n'est nullement une preuve de la supériorité de l'intelligence de l'homme. D'abord
parce qu'en échange on a trouvé que lorsqu'on prend le rapport du poids du cerveau
à celui du corps on voit que ce rapport est supérieur chez la femme.
Donc compte tenu de son corps, la femme a plus de cerveau que l'homme. Ensuite
on a constaté que bien des gens dont la tête est petite et dont le cerveau doit
peser -peu, font preuve de la plus haute intelligence et que d'autres qui ont
une grosse tête et dont le cerveau doit peser lourd ne sont que des sots. Par
conséquent, le poids du cerveau (comme on le croyait dans le passé) n'est nullement
l'indice de l'intelligence. S'il y en a qui continuent d'y croire, ils nous
rappellent cette anecdote:
- "Maman, pourquoi la tête de papa n'a pas de cheveux?" demande l'enfant à sa
mère.
- "Mais parce qu'il pense beaucoup, parce qu'il est intelligent" répond la mère.
- "Et toi, maman, pourquoi en as-tu tellement?"
Des études très profondes appuyées par les statistiques, ont démontré qu'à âge
égal, garçons et filles ont un potentiel égal d'intelligence, peu importe si
les filles excellent en certaines matières (couture, soin des malades ...) alors
que les garçons les surpassent en d'autres (mécanique, chirurgie ...).
On nous parle souvent de la force physique de l'homme. Mais en échange la résistance
physique de la femme dépasse celle de l'homme. La preuve en est le fait que
l'indice de mortalité chez la femme est moins élevé que celui de l'homme. Pour
remédier à cet état de choses, la nature fait naître 106 garçons pour 100 filles.
On a fait une enquête pour voir ce que lisent les jeunes et l'on a trouvé que
ce sont surtout les garçons qui lisent les aventures guerrières de Kansas Kid,
tandis que les filles s'intéressent plutôt aux histoires amusantes de Tintin.
A un match de football il y a plus d'hommes que de femmes. Par contre, à un
concours de chant il y a plus de femmes que d'hommes.
Si l'on met une annonce dans un journal pour demander une personne désireuse
de s'occuper d'un malade, on voit que la plupart des candidats sont des femmes.
Tout cela montre que les sentiments de tendresse, de compassion, d'attachement
à une vie paisible sans aventure, sont plus développés chez les femmes que chez
les hommes.
La femme sait DEVINER avant de RAISONNER et de montrer ce qu'il y a à faire.
C'est ce qu'on appelle INTUITION. L'homme par contre, a plutôt tendance à RAISONNER
pour découvrir ce qu'il y a à faire, processus indiscutablement plus long que
la voie intuitive. C'est peut-être pour cela que les épouses doivent comprendre
leur mari plus facilement que les maris leur épouse. Quelqu'un a dit, non sans
raison: "La femme est capable de voir clair en son mari sans le regarder, l'homme
est capable d'examiner sa femme à la loupe sans la voir."
Ce n'est pas que les hommes soient plus transparents que les femmes. Non c'est
du au pressentiment et à l'intuition des femmes.
Indiscutablement, il y a des hommes dont l'intuition est très développée. C'est
généralement le cas des savants. Henri Poincaré dit: "Devinez avant de démontrer!
Ai-je besoin de rappeler que c'est ainsi que se font toutes les découvertes
importantes. C'est par la logique qu'on démontre, c'est par l'intuition qu'on
invente."
Tout en admettant qu'en principe l'homme est plus agressif que la femme et que
la femme a plus d'intuition que l'homme, il faut reconnaître qu'il y a des femmes
qui, par leur force physique et leur tempérament agressif dépassent l'homme
moyen, comme il y a des hommes dont l'intuition est supérieure à celle de la
femme moyenne.
Ces considérations ont amené les savants à dire que chaque être porte en lui
des caractéristiques propres à l'un ou à l'autre sexe.
Et ils ont poussé leurs études jusqu'à déterminer ce qu'ils appellent indice
de masculinité ou de féminité. Pour cela, ils soumettent les sujets à des tests.
L'un de ces tests est celui de l'association des idées et des mots. On propose
un mot au sujet qui doit immédiatement formuler l'image que ce mot lui suggère.
Par exemple à la question POUDRE un homme répondra "à canon" et une femme "à
lessiver". Maintenant s'il y a une femme qui répond "à canon" c'est qu'elle
a pour ainsi dire plus de "masculinité"; et s'il y a un homme qui répond "à
lessiver" c'est qu'il a l'habitude de faire la lessive, travail accompli généralement
par la femme.
En bref, les études des hommes de science les ont amené à négliger l'apparence
physique et prendre en considération les caractéristiques de tout être humain
en tant que critérium de sa valeur. Et ils estiment qu'un ménage est heureux
si le mari a assez de féminité pour assister son épouse dans les travaux du
ménage et si la femme a assez de masculinité pour diriger son intérieur avec
fermeté et discipline. Autrement dit, la science d'aujourd'hui recommande la
collaboration de l'homme et de la femme avec des droits égaux. Quel progrès
réalisé depuis une centaine d'années par la science, cette même science qui
dans le passé cherchait à démontrer l'infériorité et la nécessité de la soumission
de la femme!
Ceci pour la science. Voyons maintenant où nous en sommes avec la religion.
Commençons par l'Ancien Testament. Voilà ce que nous y lisons: "l'Éternel. Dieu
forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme et l'amena vers l'homme.
Et l'homme dit: "Voici, cette fois, celle qui est os de mes os et chair de ma
chair" (Genèse 2: 22-23).
Cette explication donnée sur la manière dont la femme a été créée ne doit sûrement
pas être prise à la lettre, elle doit avoir une interprétation spirituelle.
N'empêche que durant longtemps on considérait la femme comme "chair de la chair"
de l'homme en s'imaginant que la femme n'est que chair et qu'elle n'a pas d'esprit.
Mais là où il n'y a pas d'interprétation à chercher c'est lorsque l'Ancien Testament
est formel en disant à la femme "l'homme dominera sur toi" (Genèse 3: 17).
Le Nouveau Testament, tout en mettant l'accent sur l'existence de l'esprit aussi
bien chez l'homme que chez la femme continue de reconnaître la domination de
l'homme et la nécessité de la soumission de la femme à l'homme.
"Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef
de la femme, comme le Christ est le chef de l'Église" (Ephésius 5: 22).
Ou encore: "Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est
pas permis d'y parler. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose qu'elles
interrogent leurs maris à la maison, car il est malséant à une femme de parler
dans une assemblée" (1 Cor. 14: 34-35).
Le Qur'an tout en accordant plus de droits à la femme admet toujours son infériorité
par rapport à l'homme. "Les hommes sont supérieurs aux femmes" (IV: 38) y lisons-nous.
Pourquoi cette négligence des droits de la femme, pourrait-on se demander? Moise,
jésus et Muhammad n'avaient-Ils pas le même amour paternel profond pour les
femmes que pour les hommes? Si la réponse est affirmative, pourquoi alors imposer
aux femmes la soumission et le silence?
C'est que précisément c'est cet amour paternel sincère qui Les a amenés à demander
aux femmes de se soumettre à leurs supérieurs et de se taire dans les réunions.
En effet, la femme à leur époque était comme une enfant. C'est par amour pour
l'enfant qu'on lui dit qu'il faut qu'elle se soumette à ses supérieurs et qu'il
faut garder le silence dans les réunions.
Mais tous, Moïse, jésus, Muhammad savaient que cet enfant ne resterait pas éternellement
enfant, qu'il grandirait et qu'alors il faudrait lui accorder les droits dont
jouissent les adultes. Non seulement Ils le savaient, mais Ils l'ont même prédit
avec beaucoup de précision.
Leur promesse n'est-elle pas accomplie aujourd'hui? Ne sommes-nous pas au jour
Promis? Si la science a évolué au point qu'elle considère la femme comme l'égale
de l'homme, la religion, elle aussi ne devrait-elle pas évoluer pour entrer
dans un stade nouveau où elle accorde des droits égaux à la femme, égaux à ceux
dont jouissent les hommes?
A toutes ces questions, les Baha'is répondent affirmativement en présentant
leur Foi, avec ses principes et ses lois comme le stade actuel de l'évolution
de la religion, stade nouveau, dont précisément l'un des principes est l'égalité
des sexes, stade nouveau dont le but ultime est l'établissement de la Paix Universelle.
Et cette Paix, selon les Écrits baha'is, ne peut être établie définitivement
tant qu'il n'y a pas une collaboration des femmes et des hommes dans toutes
les branches de l'activité humaine.
À noter que les Baha'is ne se contentent pas de la simple déclaration verbale
de l'égalité des sexes. Cette déclaration purement verbale, elle se fait partout
ailleurs où l'on reconnaît l'égalité des droits, mais là les dirigeants, que
ce soit à l'échelon local ou national, restent toujours les hommes. Tandis que
chez les baha'is les institutions qui dirigent les affaires de la communauté,
que ce soit à l'échelon local ou national, se composent aussi bien de femmes
que d'hommes.
Et l'on constate que pratiquement les femmes y sont plus actives que les hommes,
tout en jouissant des mêmes droits que les hommes.
Pourquoi parler des droits, remarquons qu'il ne faut pas passer sous silence
la question des devoirs, car, selon les enseignements baha'is les droits et
les devoirs sont indissolublement liés.
Ceci dit, voyons quel est le devoir, qui tout en étant commun aux hommes et
aux femmes, peut être rempli avec plus de compétence par les femmes que par
les hommes.
C'est avant tout la responsabilité de ce petit monde qu'est le foyer. je dis
bien "ce petit monde" car on y trouve presque tout ce que nous trouvons dans
le monde extérieur, mais à une moindre échelle.
Nous y avons une école. En effet, c'est surtout à la maison que l'enfant reçoit
son éducation. Et c'est la mère qui en premier lieu en porte la responsabilité.
Nous y avons une bibliothèque. En effet, un choix judicieux de livres ne fait-il
pas du foyer une petite bibliothèque? Et c'est surtout la mère qui doit en prendre
soin pour la bonne formation de son enfant.
Nous y avons un musée. En effet, quelques tableaux et albums ne font-ils pas
du foyer un petit musée? Et c'est la mère qui doit s'en occuper, encourageant
l'enfant aux beaux paysages de la nature ou aux portraits des grands hommes
au lieu des tableaux pornographiques de plus en plus à la mode.
Nous y trouvons un petit restaurant. Et qui autre que la mère doit préparer
les repas avec des aliments sains, au lieu de garnir la table avec des boîtes
de conserves polluées par les solvants et colorants, ce qui est malheureusement
le cas dans beaucoup de foyers?
Nous y trouvons un conservatoire. En effet, un ensemble de disques et cassettes
ne fait-il pas du foyer un petit conservatoire?
Là encore, qui autre que la mère est plus compétente pour intéresser dès l'âge
tendre son enfant à la musique de Beethoven et de Mozart, par exemple, au lieu
des cassettes "Dans tes bras"?
Nous y trouvons un petit temple. En effet, quand on y prie c'est déjà un petit
temple, car ce ne sont tout de même pas les pierres qui font d'une maison un
temple. Qui d'autre que la mère a plus de patience et d'amour pour apprendre
les enfants à prier?
Nous y trouvons un petit hôpital. En effet, avec un malade à la maison on a
déjà un petit hôpital chez soi. Et qui est le mieux placé pour veiller à la
santé des enfants? N'est-ce pas que c'est toujours la mère?
Nous y trouvons un petit cinéma. À vrai dire, beaucoup de petits cinémas, car
avec les nombreux films à la télévision on a l'embarras du choix entre ces petits
cinémas permanents. Et c'est la mère plus que le père qui est à la maison. N'est
ce pas elle qui a plus de possibilité et de liberté pour choisir les films qui
sont mieux indiqués pour la formation morale et intellectuelle de son enfant?
Bref, le foyer familial est un petit monde. Et le jour où ce foyer familial,
dont la première éducatrice est la femme, sera considéré réellement et unanimement
comme la cellule première de ce monde où nous vivons, le monde s'engagera dans
l'une de ces étapes qui doivent nous amener à la PAIX.
Voilà pourquoi la Foi baha'ie subordonne la réalisation de la Paix Universelle
à l'octroi de l'égalité à la femme, afin qu'elle puisse assumer ses responsabilités,
non seulement au foyer, mais dans toutes les branches d'activité de l'humanité.