Médiathèque baha'ie

Chemins de croyants au service de la foi

AFRIKA BIKONDA
Troupe de théâtre africaine
sur les enseignements de la foi


UN REVE DEVENU REALITE

Depuis toujours, nous, Jean Jacques, Salimata et Gaston Gérard, rêvions de visiter la France. Un rêve aussi vieux que l'existence de la troupe AFRIKA BIKONDA. Au début, rien d'autre que ce rêve n'existait pour nous. Refusant catégoriquement de nous engager dans une autre activité nous nous adonnions à fond à la pratique du théâtre, afin de pouvoir réaliser un jour notre rêve. Après plusieurs années de revers, de déception et parfois de désillusions mais jamais de découragement, talonnés par une galère qui frisait la misère, nous acceptâmes enfin de nous engager dans une activité de soutien pour pouvoir gagner leur vie que le théâtre ne nous permettait pas de gagner correctement. L'enseignement. Le moindre mal car dans ce secteur nous allions pouvoir continuer à pratiquer notre théâtre et à chérir notre rêve.

ONZE ANNEES DE TRAVERSEE DU DESERT

Une dizaine d'années s'écoulèrent au cours desquelles la réponse invariable de l'Ordonnateur de toutes choses fut "NON" ! Chaque année il y avait un projet et chaque année le Seigneur disait "Non, Je ne veux pas !" Ce n'est pas que nous imaginions Sa réponse, non, nous l'entendions clairement. En ce sens que ce qui empêchait la réalisation de notre projet, à chaque fois, était quelque chose qui déterminait Sa Volonté de façon claire et indiscutable. Par exemple, une année, c'est au petit matin du jour de notre départ qu'un membre de la troupe perdit sa mère (qui était bien portante le soir précédent) ; or chez nous "On ne tourne pas le dos au cadavre de sa mère" d'une part, et d'autre part "Tu es la silhouette de ton ami, s'il danse, tu danses avec lui s'il rit tu ris avec lui ; s'il pleure, tu pleures avec lui". L'ami ne pouvait pas 'bouger', les 'silhouettes' non plus.

LE "OUI" SANS DEMANDE

Arrive la onzième année, l'année où curieusement, nous ne faisons aucun projet. Non pas que nous décidons de ne pas en faire, mais l'idée de faire un projet ne nous passe même pas par la tête. Un beau matin, nous recevons un courriel signé "Pour le Comité Directeur de l'école d'été Rodolphe DUFAU". La lettre nous annonce la décision ferme du Comité Directeur de l'école d'été de nous inviter à l'édition 2005 ! Qui de plus, est placée sous le signe de l'amitié franco-africaine !!!

Allez, debout l'effervescence ! Ça bouillonne dans les têtes, dans les coeurs, et 'même dans les bouches' ! Quelqu'un affirme : "Voilà, ça recommence, on va y mettre notre coeur et au dernier moment, paf ! Ils vont nous sortir la formule consacrée "ce ne sera pas possible cette année !". La réplique tombe presqu'instantanément : "Attention, c'est pas du tout pareil, cette fois-ci, nous n'avons rien demandé, c'est venu tout seul, je suis sûre que c'est la bonne !". Y en a même qui se sont mis subitement à la numérologie ! Affirmant : "Nous sommes sous un bon signe ; l'année 162 est placée sous le signe de BAHA, car la somme des trois chiffres est 9 (1+6+2=9) ; je suis sûre que ça va marcher cette année !" Et puis, silence. Espoir. Prières. Qu'est-ce qu'Il a dû entendre comme prière durant cette période-là, "le Pauvre Bon Dieu" !
Or Lui, Il avait déjà décidé que cette année, l'année 2005, c'est "OUI". Mais il fallait bien que nos restions humains ; avec nos doutes, nos hésitations, etc. D'ailleurs Lui-même aussi ne nous a pas laissé tranquille pour autant qu'Il avait déjà dit "OUI" ! Il nous a bien appliqué Son verset : "Les hommes s'imaginent-ils que pour peu qu'ils disent : "nous croyons" on les laissera tranquille sans les mettre à l'épreuve ?"

LE FILM DE L'EPREUVE

Tous les préparatifs du voyage d'AFRIKA BIKONDA en France se déroulent comme sur des roulettes. Le voyage est fixé au 10 août 2005. Au Consulat de France au Mali on nous donne rendez-vous le 28 juillet pour les formalités d'obtention de visas. Les dossiers sont incomplets. Il manque les attestations d'accueil en France, les certificats de fréquentation des enfants et un certificat de résidence pour Jean Jacques. Le jeudi 04 août, toutes les pièces manquantes sont versées aux dossiers. Nouveau rendez-vous : Lundi 08 août ! A quarante-huit heures du départ ! Et revoilà les mauvais souvenirs ! Qu'à cela ne tienne, on continue ! Lundi 08 août, 9h00 : Jean Jacques est à l'agence Point-Afrique pour confirmer le voyage : SURPRISE : Le vol c'est pour mercredi 09 août à 0h30 et non le 10 comme nous l'imaginions ! Convocation à l'aéroport 21h30 ! Téléphone à Bamako, téléphone et courriel en France ! 16 heures, Consulat de France : longue et pénible attente. 19h10 (21h10 en France), une dame du Consulat : "Monsieur, vos dossiers sont encore devant la commission, veuillez repasser demain à la même heure (16 heures)" ! Perplexité. Angoisse. Les années passées vont-elles nous rattraper ? Téléphone à Bamako, téléphone et courriel en France ! Inquiétude. Allez, vite, à vos prières ! Et ça fuse de partout ! De la France, de l'Afrique, bref le Bon Dieu est 'bousculé' toute la nuit ; seulement, Lui Il connaît la fin ; on l'Imagine bien, sourire compatissant, nous regardant en train de nous agiter dans tous les sens. Mais, qu'y pouvons-nous faire ? Nous, on ne connaît pas la fin, mais on est plein de foi. Bon, allez, on fait nos bagages ! …

LA FRANCE EST DEBOUT

MERCREDI 09 AOUT, Jour 'J', 8h30GMT : Téléphone : "Christine SAMANDARI, Communauté Internationale Baha'ie, Bureau des Affaires Internationales,je cherche à entrer en contact avec le Consulat de France à Bamako…" ; Quelqu'un s'écrie : "Voilà ce que le Diable n'a pas prévu, la France est debout, ça va marcher, je vous dis !" 9h00, téléphone : "J'appelle de la part de l'Assemblée Spirituelle Nationale des Baha'is de France…". 10h30, téléphone : " Allô, c'est Marie-Odile (Keller) à l'appareil, j'appelle pour savoir…". 11h20, téléphone : "Allô, Jean Jacques ? C'est Sépideh (Gueudré) je voulais te demander…". 13h05, "Allô, Jean Jacques ? C'est encore Sépideh (Gueudré) je voulais te dire que les amis ont fait tout ce qui était humainement possible. Maintenant tout est entre les Mains de BAHA'U'LLAH, il ne nous reste plus qu'à prier…". Et puis, silence. 16 heures, Consulat de France : longue, angoissante et assassine attente ! 19h00, toujours rien ! Sous le coup d'une inspiration, Jean Jacques se lève et s'approche du guichet : "Excusez-moi, Madame…" "Oui, Monsieur !" "Notre cas est assez sérieux ; nous devons être à l'aéroport à 21h30 ; et c'est un vol charter ; si nous ne voyageons pas nous perdons les billets, pourriez-vous voir notre dossier s'il vous plaît ?" Brève réflexion : "C'est quel numéro ?" "B 524" "Asseyez-vous, je vais voir si je peux faire quelque chose". 19h22, la dame : "Monsieur YEM ?" "Oui, Madame !" "Approchez, s'il vous plaît !" Un monsieur sort d'un bureau et s'avance, un papier en main (on saura plus tard que c'en un fax envoyé par le Bureau des Affaires Internationales). Le monsieur (c'est le Consul en personne), les yeux rivés sur le fax : "Votre affaire-là est bien d'origine iranienne ?" "Oui et non, monsieur ! Oui, géographiquement parlant, non historiquement parlant car, à l'époque, cette région s'appelait la Perse" Regard furtif, petit sourire "Mais, c'est une secte soufie, non ?" "Au début, les gens le croyaient ; mais de nos jours tous les chercheurs ont compris que c'est une religion indépendante." La dame "Indépendante par rapport à quoi ?" "Par rapport aux autres religions, madame ; c'est-à-dire que nous avons notre Messager Divin, notre Livre Saint, notre profession de foi, nos Enseignements, etc." Le Consul : "Ce n'est pas de l'Islam, alors ?" "Non, monsieur ! Notre religion s'appelle LA FOI BAHA'IE. Nous ne sommes ni musulmans ni chrétiens, nous sommes Baha'is" "Et vous allez en France que pour ça ?" "Oui, monsieur" "Nous venons effectivement de recevoir ce fax de Paris ; quels sont vos liens avec ceux qui l'ont envoyé ?" "Ce sont nos coreligionnaires, monsieur, ce sont eux qui nous invitent en France" "Aucun autre lien, pas de parenté, rien ?" "Ce sont nos parents spirituels, monsieur" "Bon, bèh, asseyez-vous". Concertation entre eux. Une autre dame arrive, ça discute ; un autre monsieur vient à la rescousse, ça parlement, puis tous disparaissent dans le bureau du fond. 19h51, la dame ressort avec les passeports : "voilà, monsieur, vous avez vos visas, bon voyage et bon séjour en France" "Merci, madame". Téléphone à Bamako, téléphone et courriel en France : "NOUS AVONS LES VISAS" Il est 20h00.

ENFIN, LA FRANCE

Ainsi donc, le 10 août 2005, deux (2) générations d'Africains et deux (2) mondes, pour la première fois de leur vie, débarquent en France. Trois (3) adultes pétris de préjugés et d'appréhensions pas loin du genre "à quelle sauce ces Blancs-là vont nous manger ?". Deux (2) gamins 'vierges' de toute civilisation occidentale, qui pour eux reste une image vue à la télévision et disparue avec l'extinction de la télévision. Paris, aéroport CDG, il est presque 10h30 quand nous sortons enfin de la zone de contrôle. Perplexité. Curiosité. Emerveillement. Sentiments indescriptibles. Un peu perdus et dépaysés quand même. Première remarque : La propreté. Tout est astiqué et net ! Deuxième remarque : "Mais, où sont donc passés les mouches ?" C'est pas possible, il n'y a aucune mouche en France! … Et voilà deux larges sourires épanouis qui s'avancent vers nous. "Tiens, donc ! Il y a le sourire en France ? On m'avait dit le contraire !", pense Jean Jacques. Non, mais attendez, il y a une pancarte : "Baha'i". "Ah bon, je comprends : Ce n'est pas la France, c'est la famille !", repense Jean Jacques. "Allah'u'Abha, les amis, soyez les bienvenues en France !" Sépideh Gueudré et Béatrice Pivet… Nous sortons le l'aérogare. Voitures. Dédale de rues, multiples panneaux et pancartes, enseignes, portiques, une ville qui mérite sa réputation, PARIS, belle et coquette ! … Déjeuner frugal chez les ISAKHANI à Fontenay : On n'avait jamais vu d'aussi grosses cuisses de poulet ! Tout simplement 'balaises' !... Repos chez les ISAKHANI et chez Béatrice PIVET ; puis, notre résidence, un appart à Montrouge, rue Aristide Briand ! Eh oui, NOUS SOMMES EN FRANCE ! Tous les jours, déjeuner ou dîner chez une famille ou avec une famille ou un ami : Alain et Sépideh Gueudré, Marie Odile Keller, Homa Kombo, Charles Kingue ! … Un crochet chez l'émouvante famille BENHAM à Nogent où nous rencontrons la communauté de Créteil-Nogent et retrouvons 'un vieux couple d'éléphants' (l'éléphant est le symbole national de la Côte d'Ivoire où nous les avons connus) M. et Mme ARDEI… Chaque jours, un ami est commis à notre service pour nous faire visiter Paris ! 1er temps fort : La visite de la Maison de 'Abdu'l-Baha à Paris : Un vrai pèlerinage ! Puis le reste : Tour Effel, Disneyland, Bateau-mouche, etc…

Nous avions l'impression d'évoluer dans un globe tout en vitres, de l'intérieur duquel nous observions un monde. Le globe c'est celui de la communauté Baha'ie, le monde c'est bien sûre la France. Dans le globe, la notion de famille était une réalité palpable ; il n'y avait ni gêne, ni malaise, ni incommodité : tout était parfaitement normal. Nous étions à la maison (ce n'est pas une façon de parler). Quand nous sortions du globe, nous sentions les regards. Pas hostiles, curieux : "Tiens, ceux-là viennent certainement de débarquer". Nous voyions les gens courir dans tous les sens ; ils ne répondaient même pas à notre 'bonjour' !...

Le 18 août au Centre National Baha'i de France, dans le 16ème, nous donnons notre première représentation en France. Des extraits de "La demande en divorce" et "La tête ou la bête", deux genres totalement différents, histoire de voir comment le public réagirait. A la fin, les amis et leurs invités sont très contents. Ouf, l'angoisse est tombée. Tiens, nous y avons retrouvé un autre 'éléphant' : Gilbert KLAHO, que nous avions perdu de vue depuis une bonne dizaine d'années lesquelles n'ont rien émoussé se son regard perçant et son sourire jovial qui vire rapidement à un air très sérieux !

Le 19 août, nous prenons le train pour Clermont-Ferrand. 1er contact physique avec les DUFAU. Rodolphe et Agnès, des gens très 'classe', en vérité ! Apparemment aux antipodes de nous autres! Pourtant, l'intégration et l'harmonie sont immédiates. Le courant passe, des affinités se dégagent ! C'est magique. Direction Chamalières. A la maison, chez les Dufau, nous trouvons Jocelyne et Philippe, Parvanez et Daryoush et les enfants : Clara, Manon et Charmine. Adorables. Ensuite, installation. Puis, en route pour chez Jean-Pierre et Carmen, à l'allure très noble, dans une demeure de rêve sur une colline, pour la fête des dix-neuf jours. Insolite. Une bonne trentaine de grandes bougies entretenaient une atmosphère immédiatement spirituelle. Dès l'extinction des lumières électriques, nous nous sommes sentis 'transportés' dans 'l'ailleurs'. Nous étions comme dans un sanctuaire et les Paroles faisaient pleinement leur effet ! (Je peux vous confier que dans nos bagages-retour, il y avait un bon nombre de kilogrammes de bougies ! Vous pouvez aisément imaginer la prochaine fête des dix-neuf jours à Bamako, dont nous sommes justement les hôtes déclarés !).

Toutes ces gouttes d'eau devaient, bien entendu, nous entraîner dans l'océan : L'Ecole d'Eté ! Franchement indescriptible ! Plus de trois cents (300) personnes, mais un seul visage RAYONNANT ! Nous manquons vraiment de mots pour traduire le privilège que nous avons eu de prendre part à cette rencontre et surtout la somme de connaissances que nous avons emmagasinées, sans parler des relations individuelles que nous avons tissées. Pendant des heures, nous avons écouté 'en direct', en public et en privé, quelqu'un qui est en passe de devenir une légende pour certaines générations d'Africains : Ali Nakhjavani. Nous avons entendu 'en direct' pendant des heures, en public et en privé, d'éminentes personnes qui jusque là n'étaient pour nous que des noms d'auteurs d'articles dans 'La Pensée Baha'ie' : Fari Khabirpour et Hélène Sander. Les notes que nous avons prises vont certainement contribuer à élever le niveau d'édification spirituelle des amis sur toute l'Afrique francophone grâce au fichier attaché électronique !

Et justement la première réunion de compte rendu que nous avons eue avec la communauté de Bamako le dimanche 11 septembre a eu pour résultat une demande unanime faite par tous les amis de mettre toutes les notes au propre et les partager avec l'ensemble de la communauté. Et les amis qui étaient absents au Centre le matin, sont venus le soir à la maison pour entendre de vive voix 'leur part' de compte rendu. La prochaine séance est prévue pour le dimanche 18 septembre.

Nous avons fait quatre (4) spectacles à l'école d'été. "La tête ou la bête" (2 fois), "Dieu est mon totem" et "La demande en divorce". Nous avons également animé un atelier de percussions et danse africaines ainsi que deux ateliers démonstratifs informels de teinture du pagne traditionnel africain. Ah, l'école d'été ! On avait envie de retenir le temps pour que ça demeure ! Et là encore, nous avons retrouvé un jeune 'éléphant' ; enfin, il est parti jeune mais c'est maintenant un respectable chef de famille (épouse et 2 enfants) qui affiche la prestance et l'assurance et n'a rien perdu de son humour : Houtin BAGHDADI !

Après l'école d'été à Confolant, un site pittoresque et très agréable (quand il y a le soleil), nous avons séjourné à Royat (camping****, s'il vous plaît !), et nous avons fait des spectacles à Poitiers, à Royat, à Chamalières et à Aubière. Chaque soir, il y avait un dîner dans une famille avec tous les amis ! Inimaginable.

LA FIN DE L'ENCHANTEMENT

Nous donnons notre dernière représentation le 06 septembre à 20h30 à Chamalières. C'est la fin du spectacle. Les larmes aux yeux, émus au maximum, nous embrassons certains amis que nous ne verrons pas demain à notre départ. On ne dit rien. On s'étreint. On sourit, les yeux embués. Amatùl-Baha Ruhiyyih Khanum dit que : "Sourire les yeux en larmes c'est cela la foi". N'est-ce pas aussi l'Amour ? Le lendemain 07 septembre, Agnès, Parvanez, Clara et Manon, nous accompagnent à la gare de Clermont-Ferrand où nous reprenons le train pour Paris.

Homa Kombo nous attend à la gare pour nous conduire à l'hôtel, au 78 rue d'Arras, dans le 6ème. Le soir, c'est la fête des dix-neuf jours chez les Kombo. Spiritualité. Animation. Témoignage. Et bien sûr… Goinfrerie ! Mais, déjà les esprits sont un peu flottants. On entend l'appel de l'Afrique…

Le 08 septembre, trois voitures sont nécessaires pour nous accompagner à l'aéroport : Bruno Benham, Alain Gueudré et Sépideh Gueudré ; lorsque nous y arrivons, tous les regards convergent vers nous : LES BAGAGES ! 287 kilos, vous parlez d'un déménagement !!! Qu'est-ce qu'ils ont souffert les pauvres GUEUDRE ! Ils ont manutentionné tout ça jusqu'au décollage de l'avion ! Nous avions encore leurs sourires émus et leurs signes d'aurevoir sous les yeux, lorsque nous nos sommes réveillés … à Bamako !

CONCLUSION

Nous avons connu la France. C'est un pays très différent de l'Afrique à tout point de vue. Mais en France nous avons trouvé une communauté Baha'ie qui n'est différente de l'africaine que par la couleur de la peau de ses membres. Ce sont des Africains Blancs. Nos amis, nos parents. Tout est réel. Les sourires sont les mêmes, les émotions sont les mêmes, les éclats de rires sont les mêmes, la joie de vivre est la même par la magie de cette Foi Commune que nous partageons tous. En France, nous avons trouvé non pas une communauté Baha'ie mais bien LA Communauté Baha'ie, notre famille ! On ne nous a pas respectueusement serré la main comme à des étrangers de marque; on nous a fougueusement embrassés dès la première seconde comme les membres de la famille qui rentraient d'un long voyage. Nos préjugés et nos appréhensions ont fondu comme neige au soleil (drôle de comparaison pour un Africain en France) ! Nous avons eu de la peine à quitter. Une partie de notre coeur y est restée. Si la couleur a une importance, assurément, cette partie de notre coeur est désormais… blanche ! Nous avons acquis une nouvelle certitude : Nous avons des frères et des soeurs en France ! 'Abdu'l-Baha a dit qu'il faut une chaleur de mille degrés pour réchauffer Paris. Frères et soeurs de France, sachez que, selon nous, vous avez déjà réchauffé la France à 999 degrés. Et si l'unique degré qui manque doit venir de vos frères d'Afrique, nous répondons : PRESENTS !

Votre frère Jean Jacques YEM


DESCRIPTION DE L'ONG "AFRIKA TELEP"

Accord Cadre N° 01876MATCL
Du 19 décembre 2003 - B.P. E 5518 - Tél: 00 223 641 41 27/ 00 223 639 35 49 - Email : telepafrika@yahoo.fr
Bamako - Mali

L'appellation "AFRIKA TELEP" signifie littéralement en Français "AFRIQUE LEVE-TOI". AFRIKA TELEP a une vocation panafricaine.

"AFRIKA TELEP" oeuvre pour le RENFORCEMENT DE LA CAPACITE DE DEVELOPPEMENT par l'utilisation des valeurs culturelles et traditionnelles pour l'enracinement des thématiques de développement en zone rurale et urbaine africaines afin que la grande masse de nos populations assimile consciemment et correctement l'indispensable nécessité d'enclencher son développement et son changement de mentalité.

Nous développons une campagne de plaidoyer pour une meilleure démarche visant à permettre aux zones rurales africaines de se développer par elles-mêmes, suivant leurs propres capacités respectives à changer et en rapport directe avec la tradition du changement des populations visées, la volonté et la capacité de chaque individu et chaque famille à pourvoir à son propre bien-être, sa sécurité et sa tranquillité et contribuer ainsi au développement général de la collectivité.

NOS DEUX PRINCIPAUX OBJECTIFS SONT :

Sur la base du principe de LA SAUVEGARDE DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE :

1) La sensibilisation à la réhabilitation et l'intégration des valeurs culturelles et traditionnelles africaines dont la plus urgente est :

LA REVALORISATION DE L'ENFANT EN TANT QUE PREMIERE RICHESSE DE LA COMMUNAUTE

2) La sensibilisation à l'abandon de coutumes désuètes et surannées qui freinent le développement et l'évolution des populations ; abandon par l'adoption de nouvelles valeurs universelles dont la principale est :

L'AVANCEMENT DE LA FEMME

NOS PRINCIPAUX MOYENS DE COMMUNICATION ET D'INTERVENTION:
- Le théâtre (sketches et pièces)
- Le conte
- L'animation d'ateliers de formation et/ou d'information
- L'audiovisuel (télécinéma - théâtre filmé - spots publicitaires)
- L'éducation des enfants

Il n'existe pas de cotisation de membres de l'Association. Les ressources de "AFRIKA TÈLÈP" sont exclusivement composées de financements et de dons de personnes physiques ou morales, de partenariats, de contrats et recettes de spectacles, de productions audiovisuelle, artisanale, littéraire ou autre.

"AFRIKA TÈLÈP" dispose de deux principales sous structures :

1. AFRIKA BIKONDA, une troupe Artistique Professionnelle Pluridimensionnelle (Théâtre-Conte-Télévision-Poésie-Danse-Chorégraphie-Drummophonie-Musique) (voir plaquette de présentation ci-jointe)
2. AFRIKA MOUPALI, un atelier de confection de vêtements traditionnels africains (teinture, design, couture)

"AFRIKA TÈLÈP" collabore étroitement avec "LES ETOILES BRILLANTES" une école privée de référence, où elle aide des enfants défavorisés en promouvant le principe du parrainage de leur scolarité par des individus, des familles ou des personnes morales.

NOTRE APPROCHE DE L'AVANCEMENT DE LA FEMME

THEME CENTRAL : La défense des droits et la promotion du statut de la femme

QUELQUES AXES D'ORIENTATION DE SENSIBILISATION:
- Pour la scolarisation prioritaire des jeunes filles
- Pour l'égalité de droits entre l'homme et la femme
- Pour l'égalité entre garçons et filles en milieu familial
- Pour la reconnaissance et la prise en compte effective de la participation de la femme aux efforts de développement
- Sur la nécessité de réduire les charges de la femme par l'implication de l'homme dans la maison et dans l'éducation des enfants de façon à soulager la femme et lui permettre de s'éduquer et de s'impliquer davantage dans la communauté
- Sur la situation injuste des femmes battues et maltraitées en milieu familial
- Sur les dangers de l'excision
- Sur les mariages précoces, forcés ou 'arrangés'
- Sur la nécessité de prendre en compte et valoriser l'opinion de la femme dans la prise de décisions en milieu familial et communautaire …

NOTRE APPROCHE DE LA REVALORISATION DE L'ENFANT EN TANT QUE PREMIERE RICHESSE DE LA COMMUNAUTE

THEME CENTRAL : La reconnaissance, la défense et la promotion des droits de l'enfant

QUELQUES AXES D'ORIENTATION DE SENSIBILISATION

- Contre l'esclavage et l'exploitation des enfants
- Pour la réinsertion des enfants de la rue en milieu familial
- Pour la scolarisation prioritaire des jeunes filles
- Sur l'importance de la responsabilité des parents dans l'éducation et la protection des enfants
- Sur la lutte contre la violence en milieu familial
- Pour la lutte et la protection des enfants et des jeunes contre le VIH/SIDA
- La nécessité pour les parents et autres aînés (au sens de la famille Africaine) de chercher à combler les lacunes de l'école classique en inculquant aux enfants des notions d'éducation vertueuse et morale, de formation du caractère et de responsabilité dans la communauté
- L'importance pour les parents d'adopter une attitude qui contrebalance les effets de la rue et de la production classique des médias qui sont basés sur la violence et les stéréotypes négatifs de la vie quotidienne (développement d'une vision optimiste de la vie chez l'enfant, insistance sur le bon côté des choses, développement des exemples encourageant la conception et la compréhension des droits de la femme par la promotion de l'égalité entre garçons et filles dès le bas âge, etc.)
- Sur la nécessité de réhabiliter la famille en tant que cellule de base de la société, et dans son rôle de premier lieu et lieu par excellence où s'élaborent les valeurs vertueuses, morales et civiques de la vie, où se développe le caractère et la personnalité, bref où se forme l'homme.
- Sur la nécessité pour les parents, les éducateurs et autres adultes de montrer des exemples positifs et d'inculquer des notions de tolérance aux enfants par rapport à la diversité religieuse, ethnique, culturelle et sociale, ainsi que l'acceptation et le respect de la différence, etc.
- Sur la nécessité pour nos Etats de mener un dialogue constant avec les autorités traditionnelles, d'éduquer les populations, mais aussi de légiférer courageusement et surtout de mettre en application les conventions internationales ratifiées.
- Pour l'amélioration du dialogue parents-enfants, parents enseignants et enseignants-enfants…

ACTIVITES EN COURS

1. La production d'un Télé feuilleton de Sensibilisation sur les problèmes de l'Ecole et sur l'éducation citoyenne et la culture civique et la moralisation de la vie sociopolitique. Oeuvre conçue en quinze (15) épisodes de trente (30) minutes. Six (6) épisodes déjà tournés.
2. Le parrainage de la scolarité 2005-2006 de dix-sept (17) enfants en difficultés. Onze (11) parrainages déjà assurés.

PROJET A MOYEN TERME

PROJET EXPERIMENTAL DE DEVELOPPEMENT INTEGRE
PAR LE RENFORCEMENT DE LA VIE FAMILIALE
EN ZONE RURALE AFRICAINE

Ce projet s'exprimera à travers la sensibilisation et la formation à la promotion des droits, au changement du statut et à l'avancement de la femme.

La mise en oeuvre sera axée sur l'éducation des enfants et la santé familiale.

Ce projet est basé sur le constat qu'en zone rurale africaine, les populations sont encore très attachées à leur culture et leur tradition, quelles que soient les apparences.

Par conséquent, le projet est conçu comme un projet de RENFORCEMENT DE LA CAPACITE DE DEVELOPPEMENT par l'utilisation des valeurs culturelles et traditionnelles, en tant que démarche d'information-sensibilisation et de formation, pour l'enracinement des thématiques de développement, et en tant que canal pour développer la culture du changement en faveur de l'implantation et du renforcement d'un développement intégré et durable.

Les populations y sont encouragées à refonder la structure sociale traditionnelle, à en renforcer la vie en l'adaptant aux réalités et conditions de notre temps dont la plus urgente est l'éducation des enfants. L'avancement de la femme et la promotion de son statut apparaissent alors comme la condition primordiale préalable à une bonne réussite de cette refondation.

NOTRE EXPERIENCE EST VIEILLE DE VINGT-DEUX (22) ANS DANS :

- La conception et l'écriture artistique pour la sensibilisation et l'animation sociale (pièces de théâtre, sketches, comédies musicales, scénarios, etc.)
- La conception de programmes d'animation culturelle
- La conception, l'organisation et la direction de séminaires de formation
- L'organisation, la direction et l'animation de programmes de sensibilisation
- L'organisation et la direction de tournées artistiques de sensibilisation
- L'animation d'ateliers de formation et d'information pour une meilleure compréhension et une bonne application du principe de "L'EGALITE ENTRE L'HOMME ET LA FEMME" (depuis novembre 2000

AFRIKA BIKONDA
Troupe Culturelle et Artistique Professionnelle Pluridimensionnelle
(Théâtre-Télévision-Poésie-Conte-Danse-Chorégraphie-Drummophonie-Musique)
Fondée en 1984 par
Jean Jacques YÉM dit Nlomkop Dikoa
Écrivain-Scénariste-Metteur en scène-Acteur
Chercheur indépendant dans la Pensée Africaine


Historique

Cette exaltante et enrichissante aventure commence en fait en 1982, lorsque Jean Jacques YEM est nommé tour à tour responsable des arts, de la culture et de l'animation de la jeunesse, secteur 4, municipalité de Yopougon (Abidjan), puis animateur culturel (théâtre) au Lycée Professionnel Commercial de Yopougon (Abidjan), et enfin responsable, concepteur et réalisateur de programmes d'animation culturelle et artistique pour vacanciers (théâtre, danse, chorégraphie), dans la commune d'Anyama (banlieue d'Abidjan). La première tentative de formation de la troupe s'appelle "Le Club des Amis", à Yopougon; elle regroupe une douzaine de jeunes gens, qui se donnent une vocation semi professionnelle. Elle se disperse très rapidement, mais il en reste un jeune homme décidé à continuer l'expérience. La seconde tentative est également semi professionnelle, dans la commune d'Anyama; elle réunit une vingtaine de jeunes gens et porte le nom de "Les Comédiens d'Anyama". Elle subsiste pendant une année environ et se disloque, mais il en reste une jeune fille décidée à continuer l'expérience. Ce sont les efforts de persévérance de cette jeune dame et ce jeune monsieur ajoutés à ceux de Jean Jacques YEM qui donnent naissance à AFRIKA BIKONDA, concrétisant ainsi ces deux précédentes expériences semi professionnelles.

Parcourt
AFRIKA BIKONDA a participé:
- Au Katana Festival en 1992 à Korhogo (Nord de la Côte d'Ivoire)
*Médaille d'honneur de la Ville de Korhogo
- Au 1er Festival de Théâtre Populaire de Côte d'Ivoire en 1992
*3ème prix
*Meilleur spectacle comique de la saison 1991-1992 en Côte
- Au Festival de l'UNEDO (Union des Ensembles Dramatique de Ouagadougou) et l'IIT (l'Institut International de Théâtre) à Ouagadougou (Burkina Faso)
- Aux journées Théâtrales de Bamako en mars 2002

Tournées
AFRIKA BIKONDA a effectué plusieurs tournées dans tous les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest:
- Bénin : 1993; 1994; 1995
- Burkina Faso : 1992; 1994; 1995; 1996; 2000
- Guinée : 1993; 1995
- Mali : 1992; 1993; 1996; 1999
- Niger : 1992; 1993; 1994; 1995; 1996; 2000
- Togo : 1993
- Sénégal : 1996; 1999
- France : 2005
Activités annexes
De 1992 à 1995, AFRIKA BIKONDA, à l'initiative d'une ONG internationale :
- anime deux (2) ateliers sur la réhabilitation des valeurs culturelles et traditionnelles Africaines et plusieurs programmes de sensibilisation en zones urbaines et rurale (Côte d'Ivoire).
- anime un vaste programme artistique de sensibilisation en faveur de la réhabilitation des valeurs culturelles et traditionnelles, dans tous les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest.
- anime un séminaire de six (6) semaines pour la formation de volontaires à la conception, l'implantation et le suivi de projets de développement communautaires en zone rurale, regroupant des participants de tous les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest
- collabore avec l'université de Niamey dans le cadre de conception et réalisation de soirées culturelles (Niger)

De 1995 à 1998, AFRIKA BIKONDA :
- anime trois (3) séminaires internationaux de six (6) semaines chacun, pour la formation de volontaires à l'utilisation des arts et la culture traditionnels comme moyen de sensibilisation en faveur de la réhabilitation des valeurs culturelles et traditionnelles Africaines, regroupant à chaque fois des participants de 11 pays africains.
- anime un séminaire de formation sur l'utilisation des méthodes de consultation pour un travail en groupe dans la conception d'une oeuvre théâtrale (Niger)
- collabore avec l'université de Niamey dans le cadre de conception et réalisation de soirées culturelles (Niger)
- participe à deux tournées artistiques (théâtre, chant, danse, percussion), de six (6) mois et huit (8) mois, regroupant des artistes de cinq (5) pays africains, dans tous les pays francophones Ouest Africain, pour la sensibilisation en faveur des valeurs culturelles et traditionnelles Africaines positives

Depuis 1999 AFRIKA BIKONDA initie et lance le concept du FESCAT, qui est le Festival de la Culture et des Arts Traditionnels, dont le thème est "la réhabilitation des valeurs culturelles et traditionnelles africaines", qui a une vocation Ouest Africaine francophone, en partenariat avec les Télévisions Nationales.



Répertoire

1988 - Le roi NDJOYA (scénario, court-métrage) réalisé par la Télévision Ivoirienne dans le cadre d'activités de vacances

1989 - Tel père tel fils (théâtre)
Un chef de famille décide de vendre l'unique forêt de la famille. Sa femme et ses enfants s'y opposent. Il menace de battre sa femme; ses fils menacent de le battre si jamais il touche à leur mère; sa femme menace de battre ses enfants si jamais il touche à son mari...

- Le Mari d'Ahoussi (théâtre)
Un jeune homme délaisse sa femme au village au profit des "pimpantes" de la ville. Son père décide de "donner" cette fille à un autre de ses fils. Celui-ci n'en veut pas et demande à son petit frère de "se positionner". Le père de la fille arrive pour "reprendre" sa fille à qui il a trouvé "un autre mari"...

- Martin Luther KING Jr. (scénario, court-métrage) réalisé par la Télévision Ivoirienne dans le cadre d'activités de vacances

1990 - Casse-tête au tribunal (théâtre)
Un ancien combattant et un ancien cuisinier colonial se trouvent devant le tribunal. Tous deux prétendent connaître la loi. Ils profèrent des affirmations et prennent des positions qui compliquent la procédure. Leurs avocats respectifs "ne se font pas de cadeaux" non plus. Le juge aussi adopte une attitude pour le moins insolite. La situation évolue jusqu'à ... l'inattendu!

1991 - La demande en divorce (théâtre)
Un ancien combattant est incarcéré pour escroquerie. Sa femme en profite pour demander le divorce. Le jour de l'audience, elle se fait représenter par un avocat. Or l'ancien combattant n'aime pas les avocats, et d'ailleurs, il n'apprécie pas que le juge soit une femme. La situation évolue jusqu'à... l'explosion!

- Dieu est mon totem (théâtre)
Un mécréant de la pire espèce épouse une croyante fervente, pieuse, pratiquante et convaincue. Il a un comportement de parfait tyran, mais elle reste calme, patiente et dévouée. Excédé, il décide de lui compliquer la vie en interdisant qu'on prononce le nom de "Dieu" dans sa maison. La vie continue ainsi jusqu'à ... l'irréparable!

1992 - A qui est l'enfant ? (Théâtre)
Un enfant est arrêté pour vol de chocolat dans un supermarché. Contre toute attente, le juge convoque ses parents. Ceux-ci, devant le juge, au lieu de répondre aux questions et s'expliquer, se mettent plutôt à se chamailler, chacun essayant de rejeter la responsabilité de l'éducation - autant que la faute de la mauvaise éducation - des enfants sur l'autre. A force de se chamailler, ils finissent par régler eux-mêmes le problème...

1993 - On se chamaille pour un mariage (théâtre)
Une jeune fille moderne est demandée en mariage par un jeune homme tout aussi moderne. Mais leur projet de mariage est bloqué par les frères également modernes de la fille, qui sont attachés à certaines considérations coutumières. Pourtant, ils ne sont pas d'accord eux-mêmes sur l'objet coutumier de leur opposition mutuel au mariage de leur soeur, et chacun reproche à l'autre de s'attacher à une coutume désuète et surannée...

1994 - Saaba Dibala ou Le Grand Malade (comédie musicale)
Un homme souffre d'un mal incurable. Après l'avoir soumis en vain à toutes sortes de traitement, on le conduit chez une grande prêtresse traditionnelle, puissante et exceptionnelle guérisseuse. Celle-ci finit par découvrir que le malade souffre d'une contamination constante et permanente d'un mal dont souffrent tous les humains. Pour le soigner, elle essaie une invocation ultime qu'elle n'avait jamais tentée...

1995 - Le drame des quatre frères (comédie musicale)
Quatre frères souffrent d'un mal dont le remède leur est pourtant à portée de la main. Trois des quatre frères ne se savent pas malades. Ils arrivent tour à tour dans le sanctuaire sacré où la mère essaie de guérir le quatrième frère à l'agonie. Un des frères méprise la science de leur mère et prétend détenir le médicament. C'est là dans le sanctuaire que le mal se réveille en chacun des autres frères, à la faveur d'une certaine attitude. La pauvre mère se retrouve ainsi devant ses quatre fils agonisants. Comment leur indiquer le remède?

1996 - La grande annonce (comédie musicale)
Un haut cadre du pays revient incidemment dans son village natal, sous la connivence de son épouse et son meilleur ami, accompagné justement de ces derniers, après une vingtaine d'années d'absence. Le village se réunit pour lui demander les nouvelles. Il est totalement étranger au code de comportement traditionnel. Son père, indigné, avait décidé que le jour où il commettrait l'erreur de remettre les pieds au village, il le maudirait. Lorsque "le vieux" engage les hostilités, l'ami tente d'intervenir. L'épouse, de son côté, a une annonce à faire, mais la coutume interdit aux femmes de prendre la parole en public...

1998 - Qu'avons-nous fait de nous? (Comédie musicale)
Un village est dans des problèmes insolubles. Des habitants cherchent à comprendre la création du monde et son dessein. Ils reçoivent une vision et comprennent l'origine de la création et le drame que vivent les habitants du village. Ils prennent alors le pari de sortir les habitants du village de cette situation compliquée, en leur faisant prendre conscience de certaines choses...

1999 - Le tête ou la bête (comédie musicale en 2 versions)
1ère version :Des enfants d'une école agressent leur camarade. Celui-ci arrive à la maison en larmes. Ses frères décident d'aller prendre sa revanche. Mais leurs parents s'y opposent et proposent plutôt une autre démarche...

- Au nom des ancêtres (comédie musicale)
Une famille, fuyant la guerre dans son pays, arrive dans un village du pays voisin. Du coup, la population du village se divise entre ceux qui sont pour les accueillir pour certaines raisons et ceux qui en sont contre pour d'autres raisons...

2000 - Nous sommes tous UN (comédie musicale)
Dans une cour, un conflit éclate entre des croyants de diverses confessions religieuses qui ne sont pas mutuellement d'accord les uns avec les autres mais qui sont tous d'accord pour ne pas être d'accord avec les animistes. Des nouveaux locataires de la cour doivent arbitrer...

2005 - Le tête ou la bête (comédie musicale)
2ème version : Un loubard fait irruption dans une pièce, interrompant brutalement une réunion, et demande à sa soeur qui s'y trouve de sortir parce qu'elle "n'a rien à faire avec ces gens-là". En quelques mots 'placés là où il fallait', "ces gens-là" arrivent à faire comprendre au 'loubard' qu'il est 'esclave de la bête qui est en chacun de nous'. Commence alors 'une séance d'exorcisme' pour 'libérer' le loubard…

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