La femme


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III. Application du principe d'égalité dans la vie familiale

Extraits des Ecrits de Bahà'u'llàh

54. Au nom du Seigneur l'Incomparable ! Ô servante de Dieu ! La persévérance dans la cause divine est notée dans les Tablettes et fixée par la plume de l'Ancien des jours. Rends grâce au Bien-Aimé du monde de Lui avoir ouvert ton coeur et prononcé sa louange. Bien des hommes en ce jour ont été privés de faire mention du Seigneur qui suffit à tout, et de reconnaître sa vérité ; tandis que bien des femmes ont fixé leur regard sur l'horizon du Très-Haut et se sont parées du vêtement de l'amour du Désiré du monde. A qui Lui plaît, la grâce divine est conférée.

Par l'Etoile matinale des anciens mystères ! La douce senteur de la fragrance de chacun des souffles exhalés pour l'amour de Dieu se répand jusqu'à proximité de la présence du Seigneur de la révélation. Le prix des mauvaises actions est ou sera perdu à jamais. Bénie sois-tu, doublement bénie sois-tu ! Tu te distingues parmi les servantes dont l'amour pour leurs semblables ne les a pas empêchées d'atteindre le rivage de l'océan de la grâce et de la miséricorde. Dieu veuille que tu demeures éternellement - par la faveur du Très-Miséricordieux - assurée de sa générosité. Empresse-toi de louer le Véridique et réjouis-toi de sa tendre bonté. Le monde passera : ce qui est seul durable c'est l'amour divin. Dieu veuille que tu évolues dans l'entourage du Véritable en chacun de ses mondes, libérée de tout excepté de Lui.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)


55. Tous devraient savoir et, à cet égard, atteindre aux splendeurs du soleil de certitude et être illuminés par lui : l'homme et la femme ont été et seront toujours égaux aux yeux de Dieu. L'aurore de la lumière de Dieu rayonne sur tous avec la même splendeur. En vérité, Dieu a créé la femme pour l'homme et l'homme pour la femme. Les plus aimés de Dieu sont les plus inébranlables et ceux qui ont dépassé les autres dans leur amour de Dieu, exaltée soit sa gloire.

Les amis de Dieu doivent être parés des ornements de la justice, de l'équité, de la bonté et de l'amour. Comme ils se refusent d'être l'objet de la cruauté et du péché, de la même manière, ils ne permettront pas qu'une telle tyrannie atteigne les servantes de Dieu. Il a en vérité proclamé et commandé ce qui convenait le mieux à ses serviteurs et à ses servantes. Il est le Protecteur de tous en ce monde et dans le suivant.
(Extrait d'une tablette non encore traduite.)


Extraits des écrits et des paroles d"Abdu'l-Bahà

56. Ô vous deux qui croyez en Dieu ! Le Seigneur, l'Inégalé, a créé l'homme et la femme pour qu'ils vivent l'un près de l'autre et qu'ils soient égaux comme une seule âme. Ils sont deux collaborateurs, deux amis intimes qui doivent se soucier de leur bonheur réciproque.

En vivant ainsi, ils passeront dans ce monde en toute satisfaction, félicité et paix du coeur, et deviendront l'objet de la grâce divine, ainsi que des faveurs du royaume céleste. Mais s'il en était autrement, ils connaîtraient une existence de grande amertume, aspirant à tout moment à la mort, et seraient couverts de honte au royaume céleste.

Efforcez-vous donc de vivre ensemble, corps et âmes, comme deux colombes dans leur nid, car ceci sera béni dans les deux mondes.
(" Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà ", M.E.B. édition 1983, p. 121.)
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57. Suivant les préceptes de Dieu et de la loi sainte, nourrissez votre enfant dès le plus jeune âge du lait de l'éducation universelle ; élevez-le de manière à lui inculquer, dès la plus tendre enfance et au plus profond de lui-même, une manière de vivre en tout point conforme aux enseignements divins, car les mères sont les premières éducatrices, les premiers mentors. En vérité, ce sont les mères qui détermineront le bonheur, la grandeur d'âme, les manières courtoises, l'instruction et le jugement, la compréhension et la foi de leurs enfants.
(" Sélections des écrits d'Abdu'l-Bahà ", M.E.B. édition 1983, p. 125.)
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58. Il est du devoir des parents de consacrer tous leurs efforts à élever la fille et le garçon, à les nourrir de connaissances, les instruire dans les sciences et les arts. S'ils devaient négliger ce domaine, ils seraient tenus responsables et passibles de reproches en présence du Seigneur rigoureux.
("Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà ", M.E.B. édition 1983, p. 125.)
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59. Ô vous mères aimantes ! Sachez qu'aux yeux de Dieu, la meilleure manière de l'adorer est d'éduquer les enfants et de les élever dans toutes les perfections humaines. On ne pourrait imaginer acte plus noble.
("Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà", M.E.B. édition 1983, p. 138)
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60. Remarquez comme tout se déroule aisément au sein d'une famille où règne l'unité. Chacun progresse et toute la famille prospère dans la vie. Leurs rapports sont harmonieux, ils jouissent du confort et de la tranquillité, ils sont en sûreté, leur situation est assurée, ils sont enviés de tous. Jour après jour, une telle famille s'élève et croît dans l'honneur.
(" Sélections des écrits d "Abdu'l-Bahà ", M.E.B. édition 1983, p. 277.)
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61. Vous avez demandé s'il était possible à un mari d'empêcher sa femme d'embrasser la divine lumière ou à une femme de détourner son mari de l'entrée du royaume de Dieu.
En vérité, aucun des deux ne pourrait empêcher l'autre d'entrer dans le royaume à moins qu'ils n'aient l'un pour l'autre un attachement excessif. Il est certain que s'ils s'adorent à l'exclusion de Dieu, chacun d'eux pourrait détourner l'autre de l'accès à son royaume.
(" la Vie familiale ", M.E.B. édition 1982, p. 9.)
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62. Question : Quelle est l'attitude de votre croyance quant à la famille ?
Réponse : Selon les enseignements de Bahà'u'llàh, la famille, étant une unité humaine, doit être éduquée conformément aux règles de sainteté. Toutes les vertus doivent être enseignées à la famille. L'intégrité du lien familial doit constamment être prise en considération et les droits des membres individuels ne doivent pas être transgressés. Des droits du fils, du père, de la mère, aucun ne doit être transgressé, aucun ne doit être arbitraire. Tout comme le fils a certaines obligations envers son père, le père a aussi certaines obligations envers son fils. La mère, la soeur et les autres membres de la maisonnée ont leurs prérogatives certaines. Tous ces droits et prérogatives doivent être préservés ; toutefois, l'unité de la famille doit être maintenue. Le tort causé à l'un sera considéré comme le tort causé à tous ; le confort de chacun, le confort de tous ; l'honneur de l'un, l'honneur de tous.
(" The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, p. 168.)


Extraits de lettres écrites de la part du Gardien à des croyants en particulier
( saut indication contraire)
.

63. Lorsqu'une telle différence d'opinion et de conviction surgit entre mari et femme, la situation est profondément regrettable parce qu'elle porte atteinte à ce lien spirituel qui est la citadelle de l'unité familiale, et ceci en particulier en périodes de difficultés.

Toutefois, le moyen de remédier à cette situation ne consiste pas à se détacher l'un de l'autre. Un des buts de la cause est de créer des liens familiaux plus serrés. C'est pourquoi, dans de pareils cas, le Maître conseillait de se conformer aux désirs de l'autre et de prier. Priez pour que votre mari puisse graduellement voir la lumière et en même temps, attirez-le près de vous au lieu de lui faire du tort. Une fois l'harmonie assurée, vous serez en mesure de servir sans gêne.
(15 juillet 1928.)


64. Shoghi Effendi croit en toute confiance qu'à la suite de son télégramme et de cette lettre, votre femme pourra se consacrer davantage à sa famille, mais il espère également que vous serez capable de l'aider à trouver le temps et l'occasion de servir une cause si chère à son coeur et où l'on apprécie beaucoup ses services.
(19juin 1931.)


65. Le Gardien, dans ses remarques... concernant les rapports entre parents et enfants, entre épouses et époux, en Amérique, voulait signifier qu'il y a, dans ce pays, chez les enfants, une tendance à être trop indépendants vis-à-vis des désirs de leurs parents et de manquer au respect qui leur est dû. Dans certains cas également, les femmes ont tendance à exercer sur leur mari une domination non fondée, ce qui, évidemment, n'est pas plus raisonnable que lorsque le mari domine injustement sa femme.
(22 juillet 1943.)


66. C'est un des enseignements essentiels de la foi que l'unité devrait être maintenue au foyer. Bien entendu, ceci ne veut pas dire qu'un membre de la famille a le droit d'influencer la foi d'un autre membre. Si ce principe est respecté par toute la famille, alors il semble certain que l'unité soit réalisable.
(6juillet 1952.)


67. Le Gardien apprécie pleinement votre désir actuel de partir comme pionnier pour aider à l'établissement de la foi dans des contrées vierges. Mais vous ne devriez pas aller à l'encontre des désirs de votre mari et l'obliger à tout abandonner pour que vous puissiez servir la foi de cette manière. Nous devons nous souvenir des désirs et des droits de ceux qui sont étroitement liés à notre vie.
Si votre mari désire que vous restiez où vous êtes, il doit certainement y exister de vastes possibilités d'enseignement.
(31 juillet 1953.)


68. Partout où existe une famille bahà'ìe, les parties concernées devraient tout mettre en oeuvre pour la maintenir car les enseignements condamnent vivement le divorce alors que l'harmonie, l'union et l'amour sont considérés comme les idéaux les plus élevés des relations humaines. Ceci doit toujours s'appliquer aux bahà'ìs, qu'ils servent ou non comme pionnier.
(9 novembre 1956.)


Extraits de lettres écrites de la part de la Maison Universelle de Justice à des croyants en particulier
(sauf indication contraire)

69. Il n'est pas surprenant que la mère soit le premier maître de l'enfant parce que tout naturellement, l'enfant se tourne d'abord vers sa mère. Cette particularité de la nature ne diminue en rien le rôle du père dans la famille bahà'ìe. Une fois de plus, l'égalité de rang ne signifie pas rôles identiques.
(23juin 1974.)


70. En ce qui concerne les problèmes que vous et votre femme vivez en ce moment, la Maison de Justice fait observer que l'unité de votre famille devrait avoir la priorité sur toute autre considération. Bahà'u'llàh est venu apporter l'unité au monde, et l'unité de la famille est fondamentale. C'est pourquoi nous devons croire que la foi est destinée à renforcer la famille, non à l'affaiblir.

Par exemple, le service de la cause ne devrait pas amener à négliger sa famille. Il est important que vous organisiez votre temps de manière à respecter l'harmonie de votre famille et à consacrer à votre ménage toute l'attention qu'il mérite.

Bahà'u'llàh a également insisté sur l'importance de la consultation. Nous ne devons pas croire que cette excellente méthode pour trouver des solutions soit réservée aux institutions administratives de la cause. La consultation familiale avec discussion franche et large et animée dans l'esprit de modération et d'équilibre peut être le remède souverain aux conflits domestiques. Les épouses ne devraient pas essayer de dominer leur mari, ni les maris leur épouse.
(1 août 1978.)


71. La Maison de Justice, ayant noté que vous et votre mari avez consulté votre Assemblée spirituelle au sujet de vos problèmes familiaux, sans en recevoir aucun conseil, que vous avez discuté sans succès de votre situation avec un conseiller familial, considère qu'il est essentiel que vous et votre mari compreniez bien que le mariage peut être une source de bien-être apportant un sentiment de sécurité et de bonheur spirituel. Ceci, cependant, ne se passe pas aussi simplement. Pour que le mariage devienne le havre de la joie, il faut la coopération des deux partenaires et l'assistance de leur famille.
(24juin 1979.)


72. Les membres d'une famille ont des devoirs et des responsabilités les uns envers les autres ainsi qu'envers la famille prise dans son ensemble. Ces devoirs et ces responsabilités varient d'un membre à l'autre selon le rôle qui leur a été dévolu par la nature. Aux parents revient le rôle d'éduquer leurs enfants, et non le contraire. Les enfants ont le devoir d'obéir à leurs parents et non les parents aux enfants. La mère - et non le père - porte l'enfant, le nourrit, le soigne et devient ainsi sa première éducatrice. C'est pour cette raison qu'en matière d'éducation les filles ont la priorité sur les garçons, ainsi que l'a écrit le secrétaire du Gardien de la part de ce dernier : "Ainsi qu'il est souligné et répété à maintes reprises dans les Ecrits bahà'ìs, c'est la mère qui est responsable de l'éducation d'un enfant bahà'ì. C'est à elle que revient le privilège unique de créer dans son foyer les conditions qui apporteront à son enfant le progrès matériel et spirituel. L'éducation première qu'un enfant reçoit de sa mère est la base la plus solide de son développement futur." Un corollaire de cette responsabilité de la mère est le droit de celle-ci d'être soutenue par son mari. Un mari n'a pas formellement le droit d'être soutenu par sa femme...

Il arrive, cependant, qu'au sein de groupes pratiquant la consultation, un accord ne puisse être trouvé au sujet de certains points. Dans une Assemblée spirituelle, ce problème est résolu par un vote majoritaire. Il ne peut, toutefois, y avoir de majorité lorsque deux parties seulement sont concernées, le mari et la femme. C'est pourquoi, il y a des moments où la femme devrait s'incliner et à d'autres moments où le mari devrait le faire, mais jamais aucun des deux ne devrait injustement dominer l'autre. En résumé, les relations entre mari et femme devraient se dérouler comme dans la prière révélée par 'Abdu'l-Bahà, et qui est souvent lue lors de mariages bahà'ìs : "En vérité ils sont mariés dans l'obéissance de ton commandement. Fais d'eux des lumières d'harmonie et d'union jusqu'à la fin des temps."

Tout ce qui précède a trait aux rapports existant à l'intérieur de la famille. Mais en dehors de celle-ci, il existe une vaste sphère de relations entre hommes et femmes. Nous devons considérer ces relations dans le contexte de la société bahà'ìe, et non d'après les normes de sociétés anciennes ou de la société actuelle.

Par exemple, bien que la mère soit la première éducatrice de l'enfant et que son influence soit prépondérante sur son développement, le père est également responsable de cette éducation. Bahà'u'llàh a déclaré que cette responsabilité est si lourde qu'un père qui ne l'assumerait pas, perdrait ses droits paternels.

De la même manière, s'il incombe en premier lieu au père d'entretenir financièrement sa famille, cela ne signifie absolument pas que la femme soit confinée au foyer.
(28 décembre 1980 à une Assemblée spirituelle nationale.)


73. Vous avez, toutefois, demandé des règles de conduite spécifiques qui entretiennent les relations entre maris et femmes. La Maison de Justice ne désire pas répondre à cette question. Elle estime qu'il existe suffisamment de conseils dans la compilation traitant du sujet. Par exemple que le principe de l'égalité des droits de chacun dans la famille doit être respecté, que la consultation affectueuse doit être l'idée dominante, que tous les problèmes devraient être réglés dans l'harmonie et l'amour et qu'il est des moments où l'homme ou la femme devrait s'incliner devant les désirs de l'autre. Quant à préciser dans quelles circonstances ce renoncement devrait se faire, il revient à chaque couple d'en décider.
(16 mai 1982.)


74. Vous nous interrogez à propos de l'exhortation faite à chacun de travailler, et vous désirez savoir si cela signifie que vous, épouse et mère, devez travailler pour l'entretien du ménage comme le fait votre mari. Il nous a été demandé de joindre à votre intention un extrait de "La douzième bonne nouvelle" de la "Tablette de Bisharàt". (6) Vous y verrez que la directive enseignée aux amis est d'avoir une occupation qui soit utile à l'humanité. Diriger le ménage est un travail hautement honorable, plein de responsabilités et d'une importance fondamentale pour le genre humain.
(16 juin 1982.)


75. En ce qui concerne votre question de savoir si les mères devraient travailler hors du foyer familial, il est utile de considérer la question dans la perspective du concept de la famille bahà'ìe. Ce concept est basé sur le principe que c'est d'abord l'homme qui a la responsabilité de l'entretien matériel de la famille, la femme étant la principale et première éducatrice de l'enfant ! Ceci ne signifie nullement que ces rôles soient fixés rigidement et ne puissent être changés ou adaptés à des situations familiales particulières, ni que le rôle de la femme soit limité au foyer. Au contraire, la responsabilité principale ayant été attribuée, rien n'empêche les pères de jouer un rôle significatif dans l'éducation des enfants ni les mères d'être également le gagne-pain de la famille. Comme vous le faites justement remarquer, 'Abdu'l-Bahà a encouragé les femmes à "participer pleinement et sur un pied d'égalité aux affaires de ce monde."

En ce qui concerne vos questions spécifiques : le temps qu'une mère peut consacrer au travail hors de son foyer dépend des circonstances familiales qui peuvent varier de temps à autre. La consultation familiale aidera à trouver les réponses.
(9 août 1984.)


76. L'importance attachée au rôle de la mère provient de ce qu'elle est la première éducatrice de l'enfant. Son attitude, ses prières, et même sa nourriture et sa condition physique ont une grande influence sur le bébé qu'elle porte. A la naissance de l'enfant, c'est à la mère que Dieu a donné le lait qui sera sa première nourriture. C'est pourquoi il est souhaitable que la mère reste près de son bébé pour l'élever et le nourrir durant les premiers mois de sa vie. Cela ne veut pas dire que le père ne soit pas attaché à son enfant, qu'il ne prie pas pour lui et ne l'entoure pas de ses soins mais, étant d'abord responsable de l'entretien de sa famille, il ne pourra lui consacrer qu'un temps limité. La mère, par contre, vivra étroitement avec son bébé à un moment où son développement et sa croissance sont les plus rapides. Lorsque l'enfant grandira et s'affranchira davantage, ses relations avec ses parents se modifieront et le père pourra alors remplir un rôle plus important.
( 23 août 1984 )


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