La femme


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V. Comment encourager le développement de la femme

Extraits des Ecrits de Bahà'u'llàh

96. Il est la lumière qui brille à l'horizon de la révélation ! En ce jour du royaume de la parole, l'Arbre béni du souvenir s'est prononcé disant : "Il convient d'être celle qui a tourné son visage vers Lui, a saisi sa vérité en compagnie des servantes qui ont écouté sa voix et atteint à la béatitude. En vérité, elle est victorieuse dans le domaine de la vraie compréhension. De ceci la langue de Vérité porte témoignage des hauteurs de son rang exalté.

Ô ma feuille ! Bénie sois-tu pour avoir répondu à mon appel lorsqu'il s'éleva au nom du Véridique. Tu as reconnu ma révélation alors que des hommes réputés étaient plongés dans leurs rêves. Cette fois encore tu as vraiment atteint la miséricorde de ton Seigneur. Rends-Lui grâce et glorifie-Le par ta louange. Il est en vérité proche de ses servantes et serviteurs qui se sont tournés vers Lui. Que la gloire rayonnante apparue à l'horizon de mon royaume descende sur toi et sur celle qui t'a guidée dans mon droit chemin.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


97. Nous implorons le Véritable de parer les servantes de l'ornement de la chasteté et de la confiance, de la droiture et de la pureté. En vérité, Il est le Donateur, le Très-Généreux. Nous mentionnons en cet instant les servantes de Dieu et leur annonçons les bonnes nouvelles des signes de la miséricorde et de la compassion de Dieu, ainsi que sa considération à leur égard, glorifié soit-Il, et nous implorons son assistance pour faire en sorte que de telles actions soient la cause de l'exaltation de sa parole. Il dit en vérité ce qui est véridique et enjoint à ses servantes et serviteurs ce qui leur profitera dans tous ses mondes. Il est, en vérité, celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


Extraits des écrits et déclarations d"Abdu'l-Bahà

98. La splendeur des rayons du Soleil de vérité est éclatante et les faveurs de la Beauté bénie entourent les croyantes et les servantes qui ont atteint à la certitude. A chaque instant un don généreux leur est révélé.

Les servantes du Miséricordieux devraient saisir les occasions qui s'offrent en ces jours ; chacune d'elles devrait s'efforcer de se rapprocher du parvis céleste en quête des grâces de la Source de l'existence. Elle devrait atteindre un tel état et être confirmée avec une telle puissance qu'elle parvienne, d'un seul mot, à toucher toute personne humble, qu'elle éclaire celui qui est privé du monde de l'esprit, donne espoir au désespéré, offre une partie du grand bienfait et confère la connaissance et l'intuition à l'ignorant et à l'aveugle, de même que la vigilance et la vivacité à l'indolent et au découragé. Tel est le rôle des servantes du Miséricordieux. Telle est la caractéristique de celles qui sont esclaves au service du parvis de Dieu.

Ô vous les feuilles qui ont atteint à la certitude ! Dans les pays d'Europe et d'Amérique, les servantes du Miséricordieux ont obtenu le prix de l'excellence et du progrès dans les domaines réservés aux hommes ; et en introduisant les parfums divins dans l'instruction, elles ont fait preuve de grande compétence. Bientôt elles planeront comme des oiseaux du royaume céleste jusqu'aux coins les plus reculés du monde, et elles guideront les populations, leur révélant les mystères divins. Vous qui êtes les feuilles bénies de l'Orient, vous devriez scintiller avec plus d'éclat et vous engager dans la propagation des douces senteurs du Seigneur, tout en récitant les versets de Dieu.

Levez-vous par conséquent et efforcez-vous de réaliser les exhortations et les conseils de la Beauté bénie, que tous les espoirs soient réalisés et que vergers et cascades deviennent le jardin de l'unité. Sur vous tous, femmes et hommes, soit la gloire des gloires.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


99. Dans ce grand cycle et cette prodigieuse dispensation, quelques femmes se sont levées et ont été des emblèmes de l'unité, car la révélation des dons de Dieu est perçue de la même manière par l'homme et par la femme. "En vérité, le plus honoré aux yeux de Dieu est le plus vertueux d'entre vous." (7) Cette phrase est applicable aux hommes et aux femmes, aux serviteurs comme aux servantes. Tous sont à l'ombre de la parole de Dieu et tous tirent leurs forces des générosités du Seigneur. C'est pourquoi, ne te crois pas insignifiante en doutant de ce que peut faire une servante vivant derrière le voile...

Lève-toi avec un coeur ferme, un pas assuré, une parole éloquente et dis : "Ô Dieu, bien que cachée derrière le rideau de la chasteté et limitée par le voile et les exigences de la modestie, mon espoir le plus cher est de lever l'étendard du service et devenir une servante au saint parvis ; de chevaucher un destrier et de pénétrer les rangs de l'armée des ignorants, de défaire ses puissants régiments et renverser les fondements de l'erreur et de l'injustice. Tu es celui qui secourt le faible, qui soutient le pauvre, qui vient en aide aux servantes. En vérité, tu es le Très-Haut, le Tout-Puissant."
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


100. Ô vous servantes qui êtes attirées par les fragrances divines !... Les confirmations du royaume de Dieu seront, assurément, reçues, qui permettront à quelques feuilles rayonnantes d'apparaître resplendissantes dans l'assemblée de ce monde avec des preuves évidentes et convaincantes qui orneront la cause de la femme.

Elles prouveront que dans ce cycle, les femmes sont les égales des hommes et que, dans certains domaines, elles les surpasseront même.

Méditez ceci : en cette cause merveilleuse, nombreux étaient les hommes qui avaient gravi les pentes de la connaissance ; ils avaient la parole brillante, des preuves convaincantes, ils étaient éloquents et leurs discours magnifiques, et pourtant la feuille bénie Jinàb-i-Tàhirih, parce qu'elle était femme, a émergé avec splendeur et stupéfié tout le monde. Il n'en eut pas été ainsi si elle avait été un homme. C'est pourquoi, vous devriez savoir que la grandeur de la cause a pénétré les nerfs et les veines du monde à un point tel que si une des feuilles est attirée et acquiert la maîtrise dans la démonstration des raisons et des preuves et dans l'expression d'évidences convaincantes, elle sera resplendissante. O feuilles radieuses, je jure par la beauté du Désiré et le Mystère de l'existence que si vous travaillez activement dans ce domaine, les effusions de la Beauté bénie se refléteront comme le soleil dans les miroirs des coeurs. Vos progrès étonneront tout le monde.

Lorsqu'elles se réunissent, les feuilles aimées ne devraient pas seulement parler du temps qu'il fait, de la froideur de l'eau, de la beauté des fleurs et des jardins, de la fraîcheur de l'herbe et de l'eau qui coule. Elles devraient plutôt limiter leurs conversations à la glorification et à la louange, à l'échange de preuves et de raisonnements ; elles devraient citer des versets et des traditions et présenter des témoignages limpides, afin que les foyers des feuilles aimées se transforment en lieux de réunions où l'on apprend à enseigner la cause.

Si vous agissez ainsi, dans peu de temps, les grâces du royaume seront si manifestes que chacune des servantes du Miséricordieux deviendra un livre d'une grande clarté révélant les mystères du Seigneur de miséricorde. Que la gloire des gloires soit sur vous.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


101. En cette merveilleuse dispensation, les faveurs du Seigneur glorieux sont répandues sur les servantes du Miséricordieux. Par conséquent elles devraient, de même que les hommes, remporter la palme et exceller dans tous les domaines, afin de prouver et de rendre tangible le fait que l'influence pénétrante de la parole divine a fait de la femme, en cette nouvelle dispensation, l'égale de l'homme et que dans les épreuves elle le surpassera. Par conséquent, les vraies croyantes en la Beauté bénie doivent être ranimées par l'esprit de détachement et rafraîchies par les brises de l'attirance ; qu'avec un coeur débordant de l'amour divin, l'âme animée par la bonne nouvelle, elles prononcent, en toute humilité, d'éloquents discours à la louange et à la glorification du Seigneur, car elles sont les manifestations de cette grâce et sont parées de la couronne de splendeur.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


102. Ô vous, feuilles pures et estimées, qui sont proches du parvis de gloire ! Bénies, soyez bénies car vous avez organisé des réunions spirituelles et vous vous êtes engagées à fournir les preuves et évidences divines. Vous avez l'intention de défendre la vérité en portant la lumière manifeste de la cause, par des arguments décisifs et des preuves basées sur les saintes Ecritures du passé. Ceci est un but très noble, et cette espérance la plus chère est la cause de l'illumination des peuples et des nations.

Depuis ce début de l'existence jusqu'à nos jours, dans les cycles et les dispensations du passé, jamais encore des assemblées de femmes n'avaient été établies, jamais encore, des écoles dirigées par des femmes n'avaient été créées dans le but de répandre les enseignements. Ceci est une des caractéristiques de cette glorieuse dispensation et de ce grand siècle. Vous devriez, certainement, vous efforcer de perfectionner ces assemblées et augmenter votre connaissance des réalités des mystères célestes afin que, selon la volonté de Dieu, dans peu de temps, les femmes deviennent égales aux hommes. Elles occuperont une position éminente parmi les érudits, elles seront éloquentes et brilleront comme des phares à travers le monde.

Par certains aspects, les femmes ont des capacités étonnantes ; elles se hâtent dans leur attirance vers Dieu et leur ardeur pour Lui est intense.

Bref, passez vos nuits et vos jours à étudier les saintes paroles et à acquérir des perfections. Occupez-vous toujours de discuter de ces matières. Lorsque vous vous rencontrez, transmettez la bonne nouvelle et communiquez l'espoir les unes aux autres à cause des confirmations et des générosités de l'ancien et immortel Seigneur. Que chacune expose des preuves et des évidences et parle des mystères du royaume afin que le véritable et divin Esprit imprègne le monde contingent et que les secrets de toutes choses, passées ou futures, deviennent manifestes et resplendissants.

Ô bien-aimées servantes de Dieu ! Ne considérez pas vos capacités et vos mérites présents, mais fixez plutôt vos regards sur les faveurs et les confirmations de la Beauté bénie, parce que sa grâce éternelle fera de la plante insignifiante un arbre béni, transformera le mirage en eau fraîche et en vin, l'atome isolé en essence véritable de l'être, le faible en érudit à l'école de la connaissance. Elle permettra au buisson épineux de fleurir et à la terre noire de produire des jacinthes riches et parfumées. Elle changera la pierre en rubis précieux et remplira les coquillages de la mer de perles brillantes. Elle fera du petit écolier un professeur instruit et permettra au frêle embryon de révéler la réalité de ce vers : "Que le Seigneur soit sanctifié, le plus parfait de tous les créateurs." (8) En vérité, mon Seigneur est puissant envers toutes choses.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


103. Aujourd'hui, le devoir de chacun, homme ou femme, est d'enseigner la cause. En Amérique, les femmes ont surpassé les hommes et ont pris la tête dans ce domaine. Elles se consacrent davantage à guider les peuples du monde, et leurs efforts sont plus grands. Elles sont fortifiées par les grâces et les bénédictions divines. C'est mon espoir qu'en Orient les servantes du Miséricordieux exerceront le même effort, révéleront leurs pouvoirs et manifesteront leurs capacités.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


104. Ô feuille vertueuse, ô enseignante de la cause ! Le temps est venu de parler et de prononcer des discours, d'enseigner et d'affirmer publiquement sa foi. Délie ta langue, expose les vérités et affirme la validité du verset : "L'infiniment Miséricordieux a enseigné le Qur'àn." (9) L'Esprit saint s'exprime par l'essence la plus profonde de la langue de l'homme ; l'Esprit de Dieu, qui désire la communion avec l'âme humaine, révèle les vérités ; l'Esprit fidèle écrit et l'Esprit de l'Ancien des jours confirme.

Je jure par cette incomparable Beauté qui est au royaume invisible que lorsque les feuilles délieront leur langue en louange et en glorification du Seigneur d'amour et lorsqu'elles enseigneront la cause du Seigneur bienveillant, les âmes du royaume invisible prêteront l'oreille et s'exclameront avec une joie et une jubilation extrêmes. La gloire soit sur toi et sur chaque servante qui est inébranlable dans l'alliance.
( Extrait d'une tablette non encore traduite.)


105. Ô servante de Dieu !... Les enseignements divins et les conseils les plus efficaces doivent être donnés aux mères. Elles doivent être encouragées et rendues passionnément désireuses d'éduquer leurs enfants, car la mère en est la première éducatrice. C'est elle qui doit, tout au début, nourrir le nouveau-né au sein de la foi de Dieu et de la loi de Dieu afin que l'amour divin entre en lui avec le lait de sa mère et demeure en lui jusqu'à son dernier souffle.

Tant que la mère n'éduquera pas ses enfants et ne les mettra pas sur le vrai chemin de la vie, l'éducation qu'ils recevront plus tard n'atteindra jamais son plein effet. Il incombe aux Assemblées spirituelles de fournir aux mères un programme bien préparé pour l'éducation des enfants, montrant comment, depuis la plus tendre enfance, il faut veiller sur eux et les instruire. Ces instructions doivent servir de guide à chaque mère afin qu'elles élèvent et instruisent leurs enfants conformément aux enseignements.
( " Sélections des écrits d'Abdu'l-Bahà ", M.E.B. édition 1983, p. 137.)
 Ouvrir le livre Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha


106. ...nous ne devons pas établir de distinction entre les individus formant la famille humaine. Aucune âme ne doit être considérée comme stérile ou dépourvue. Notre devoir consiste à éduquer les âmes pour que le soleil des bienfaits de Dieu y rayonne, et cela est possible par le pouvoir de l'unité du genre humain. Plus on exprimera d'amour et plus le pouvoir de l'unité sera fort entre les hommes, plus grands seront ce reflet et cette révélation car l'amour est le plus grand don de Dieu. L'amour est la source de tous les bienfaits de Dieu. Jusqu'à ce que l'amour prenne possession du coeur, aucune autre bonté divine ne peut s'y révéler.
( " The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US édition p. 15.)


107. En bref, le postulat de la supériorité de l'homme continuera d'être déprimant pour l'ambition de la femme, car c'est comme si son accession à l'égalité était rendue impossible par la création ; l'aspiration de la femme à l'épanouissement sera tenue en échec et elle se laissera aller au désespoir. Au contraire, nous devons déclarer que sa capacité est égale et même plus grande que celle de l'homme. Ceci lui insufflera de l'espoir et de l'ambition, et ses possibilités de progrès croîtront constamment. On ne doit pas lui dire ou lui enseigner qu'elle est plus faible et inférieure en capacité et en qualification. Si l'on dit à un élève que son intelligence est moindre que celle de ses condisciples, ce sera un très grand désavantage et une entrave à son progrès. On doit l'encourager à progresser en lui disant : "Vous êtes extrêmement capable et si vous faites un effort vous parviendrez au plus haut degré."
( " The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, pp. 76-77.)


108. En bref, le but est le suivant : que si la femme est parfaitement éduquée et ses droits garantis, elle atteindra la capacité d'accomplissements merveilleux et elle prouvera qu'elle est l'égale de l'homme. Elle est la collègue de l'homme, son complément et sa compagne.
( " The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US. Edition, p. 136.)


109. Les réalités des choses ont été révélées en ce siècle radieux, et ce qui est vrai doit monter à la surface. Parmi ces réalités se trouve le principe de l'égalité de l'homme et de la femme : droits et prérogatives égaux en toutes choses ayant trait à l'humanité. Bahà'u'llàh a déclaré cette réalité il y a plus de cinquante ans. Mais bien que ce principe d'égalité soit vrai, il est également vrai que la femme doit prouver sa capacité et ses aptitudes, et mettre en évidence cette égalité. Elle doit devenir compétente dans les sciences et les arts et prouver par ses accomplissements que ses aptitudes et ses facultés étaient seulement latentes. Les démonstrations de force comme celles qui se produisent en Angleterre ne sont ni convenables ni efficaces pour la cause de la femme et de l'égalité. La femme doit spécialement vouer ses énergies et ses aptitudes aux sciences industrielles et agricoles, cherchant à assister le genre humain en ce qui est le plus nécessaire. Par ce moyen, elle démontrera sa capacité et assurera la reconnaissance de l'égalité dans l'équation économique et sociale. A coup sûr, Dieu la confirmera dans ses efforts et ses entreprises, car dans ce siècle de rayonnement, Bahà'u'llàh a proclamé la réalité de l'unité du monde et a annoncé que toutes les nations, peuples et races sont un.
( " The Promulgation of Universal Peace ", 1982 US édition pp. 283-284.)


110. L'égalité des sexes sera réalisée en proportion des occasions croissantes offertes aux femmes en cette époque, car l'homme et la femme sont tous deux, et à égalité, les bénéficiaires des forces et des dons venant de Dieu, le Créateur. Dans son dessein parfait, Dieu n'a pas ordonné de différence entre l'homme et la femme.
(" The Promulgation of Universal Peace ",1982 US édition, p. 300.)


111. La femme doit s'efforcer d'atteindre une plus grande perfection afin d'être l'égale de l'homme dans tous les domaines, de progresser partout où elle était en retard. Ainsi l'homme sera obligé de reconnaître l'égalité de ses capacités et de ses connaissances.

En Europe les femmes ont progressé davantage qu'en Orient, mais il y a encore beaucoup à faire ! Quand les étudiants arrivent au terme de l'année scolaire, ils subissent un examen qui détermine les connaissances et les capacités de chacun. Il en sera ainsi de la femme ; ses actes montreront son pouvoir, il ne sera plus nécessaire de le proclamer par des mots.

C'est mon espoir de voir les femmes d'Orient, aussi bien que leurs soeurs d'Occident, progresser rapidement jusqu'à ce que l'humanité atteigne à la perfection.

La générosité de Dieu s'étend à tous et donne à tous la force de progresser. Lorsque les hommes reconnaîtront l'égalité des femmes, elles ne devront plus lutter pour leurs droits ! Un des principes de Bahà'u'llàh est l'égalité des sexes. Les femmes doivent s'efforcer d'acquérir la force spirituelle et de s'élever dans les vertus de sagesse et de sainteté jusqu'à ce que leurs efforts réussissent à amener l'unité du genre humain. C'est avec un enthousiasme brûlant qu'elles doivent répandre les enseignements de Bahà'u'llàh parmi les peuples afin que la lumière radieuse de la bonté divine puisse envelopper les âmes de toutes les nations du monde
( " Causeries d'Abdu'l-Bahà à Paris ", M.E.B. édition 1971 pp. 217-218.)
 Ouvrir le livre Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris


Extraits de lettres écrites par le Gardien

112. En ce qui concerne la position des femmes bahà'ìes en Inde et en Birmanie et leur future collaboration avec les hommes dans les travaux administratifs de la cause, je sens que le temps est venu de donner à ces femmes, qui se sont déjà conformées à la coutume indienne et birmane en abandonnant le voile, non seulement le droit de vote lors des élections de leurs représentants locaux et nationaux mais aussi, pour elles-mêmes, l'éligibilité en tant que membres des Assemblées bahà'ìes locales ou nationales et ceci partout en Inde et en Birmanie.

Cette étape bien définie et de la plus haute importance, devrait cependant être franchie avec les plus grands soins, précautions, prudence et réflexion. Il faut particulièrement tenir compte de leurs capacités et de leurs connaissances actuelles et ce ne sont que les plus qualifiés, hommes ou femmes, indépendamment de leur rang social, qui devraient être élus à la fonction, pleine de responsabilités, de membre d'une Assemblée bahà'ìe.

Cette décision capitale, j'en suis sûr, sera un stimulant pour les femmes bahà'ìes dans toute l'Inde et la Birmanie. Elles s'activeront maintenant, je l'espère, à donner le meilleur d'elles-mêmes afin d'acquérir une meilleure et plus profonde connaissance de la cause, à participer plus activement et systématiquement aux affaires générales du mouvement, à prouver que dans tous les domaines elles sont éclairées, qu'elles sont des collaboratrices responsables et efficaces des hommes dans leur tâche commune, qui est de faire progresser la cause dans leur pays. Puissent-elles réaliser pleinement l'importance de leurs responsabilités actuelles, puissent-elles tout faire pour justifier les grands espoirs que nous nourrissons pour leur avenir et puissent-elles, dans tous les domaines, se montrer dignes de la noble mission que le monde bahà'ì leur confie.
( 27 décembre 1923 à une Assemblée spirituelle nationale.)


113. Tous les droits ont été accordés à la femme bahà'ìe habitant la Perse, berceau de la foi, afin qu'elle participe comme membre aux Assemblées spirituelles locales et nationale. Ainsi aura disparu le dernier obstacle à la jouissance de la complète égalité des droits dans la conduite des affaires administratives de la communauté bahà'ìe persane.
( Avril 1954 " Messages to the bahà'ì World ", 1971 US. Edition, p. 65.)


114. Un des voeux les plus chers d'un coeur aimant et ardent en ce moment crucial de l'histoire de la foi de Bahà'u'llàh sur le continent américain est que les membres de cette communauté (américaine), hommes et femmes, de tous âges, races ou origines, bien que limités en expérience, en capacités et en connaissances, puissent se lever comme un seul homme et saisir à deux mains les possibilités qui s'offrent maintenant à eux par la dispensation d'une providence toujours attentive, toujours secourable et qu'ils puissent ainsi donner un formidable élan aux forces guidant mystérieusement cette croisade récemment lancée, indescriptiblement puissante et enveloppant le monde.
( 28 juillet 1954, " Citadel of Faith ", 1980 US. Edition, p. 132.)


Extraits de lettres écrites par la Maison Universelle de Justice

115. Concernant le problème soulevé par votre lettre... que le mouvement de libération de la femme en... prend des positions extrêmes qui influencent d'impressionnables jeunes femmes bahà'ìes, nous croyons qu'il serait utile que votre Assemblée fasse ressortir la position unique que les femmes occupent comme membres de la foi bahà'ìe, et en particulier par leur participation aux affaires administratives de la foi à l'échelon local ou national.
( 9 avril 1971 à une Assemblée spirituelle nationale.)


116. 'Abdu'l-Bahà a fait remarquer que : "Parmi les miracles qui distinguent cette dispensation sacrée, il y a ceci : que les femmes ont fait montre de plus d'audace que les hommes lorsqu'elles ont rejoint les rangs de la foi." Shoghi Effendi a d'autre part déclaré que cette "audace" doit, au fil du temps, "se manifester d'une manière plus convaincante et remporter des victoires plus sensationnelles que celles remportées jusqu'ici." Bien que, de toute évidence, le monde bahà'ì soit tenu d'encourager et de stimuler le rôle vital de la femme dans la communauté bahà'ìe, comme dans la société en général, le plan de cinq ans fait spécifiquement appel à quatre-vingts Assemblées spirituelles nationales afin d'organiser les activités bahà'ìes pour les femmes.

Dans le courant de cette année, nommée "Année internationale de la femme" en tant qu'activité mondiale des Nations-Unies, les bahà'ìs, en particulier dans ces quatre-vingts communautés nationales, devraient jeter les bases, puis mettre en oeuvre des programmes qui stimuleront et encourageront l'égale et entière participation des femmes dans tous les aspects de la vie de la communauté bahà'ìe, de telle sorte que par leurs accomplissements, les amis démontreront l'excellence de la cause de Dieu dans ce domaine des efforts humains.
( 25 mai1975 à toutes les Assemblées spirituelles nationales.)


117. Faisons particulièrement appel aux femmes bahà'ìes dont les capacités, dans de nombreux pays, sont loin d'être utilisées et, dont les possibilités de servir la cause sont si grandes, de se lever et de démontrer la part importante qu'elles ont à prendre dans tous les domaines du service de la foi.
( Télex du 24 mars 1977 à toutes les Assemblées spirituelles nationales.)


118. La jeunesse a longtemps été en première ligne dans le travail d'enseignement et maintenant nos coeurs se réjouissent de voir les femmes consacrer leurs services à la vie de la communauté bahà'ìe dans de nombreux pays où leurs capacités restaient largement inemployées.
( Ridvàn 1978.)


119. Au coeur de toutes les activités, la vie spirituelle, intellectuelle et communautaire des croyants doit être développée et entretenue. Ceci requiert la poursuite vigoureuse du développement des Assemblées spirituelles locales afin que celles-ci puissent exercer leur influence bénéfique et leur rôle de guide dans la vie des communautés bahà'ìes.

Il faut également entretenir une plus grande compréhension de la vie familiale bahà'ìe ainsi que l'éducation bahà'ìe des enfants comprenant des classes régulières bahà'ìes et, si nécessaire, établir des écoles assurant l'éducation élémentaire. Il faut encourager la jeunesse bahà'ìe à étudier et à servir, les femmes bahà'ìes à exercer pleinement leurs privilèges et leurs responsabilités dans le travail de la communauté. Puissent-elles rendre témoignage à la mémoire de la plus sainte Feuille, l'héroïne immortelle de la dispensation bahà'ìe, alors que nous approchons du cinquantième anniversaire de sa mort.
( Naw-Ruz 1979.)


120. Actuellement, l'égalité des hommes et des femmes n'est pas appliquée universellement. Dans les régions où, traditionnellement, l'inégalité des sexes retarde le progrès des femmes, nous devons prendre les devants en pratiquant les principes bahà'ìs. Les femmes et les filles bahà'ìes doivent être encouragées à prendre part aux activités sociales, spirituelles et administratives de leurs communautés.
( Ridvàn 1984.)


121. Demander aux communautés bahà'ìes locales et nationales de parrainer des activités très étendues qui attireront l'attention de personnes de toutes les couches sociales sur différents thèmes touchant à la paix, comme par exemple : le rôle des femmes,...
( 23 janvier 1985, à toutes les Assemblées spirituelles nationales.)


Extraits de lettres écrites de la part de la Maison Universelle de Justice

122. La Maison de Justice considère que la nécessité d'éduquer et de guider les femmes dans leur première responsabilité de mères, est une excellente occasion d'organiser des activités pour les femmes. Vos efforts devraient se concentrer sur l'aide à leur apporter dans leur fonction d'éducatrices de la nouvelle génération !
( 29 février 1984 à une Assemblée spirituelle nationale.)


123. Le principe de l'égalité des hommes et des femmes, tout comme les autres enseignements de la foi, peut être effectivement et universellement établi parmi les amis s'il est suivi conjointement avec tous les autres aspects de la vie bahà'ìe.

Le changement est un processus d'évolution qui requiert de la patience envers soi-même et envers les autres. Une éducation affectueuse et le temps qui mûrira chez les croyants leurs connaissances des principes de la foi, feront que, graduellement, des attitudes traditionnelles bien enracinées disparaîtront et que progressivement ils conformeront leur vie à ces enseignements unifiants de la cause.
( 25 juillet 1984 à un croyant.)


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