La
Paix
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II.
Extrait des paroles de Bahà'u'llàh
18. Loué soit Dieu de ce que tu sois parvenu au but. Tu es venu voir
un prisonnier et un exilé... Nous ne désirons que le bien du monde et le bonheur
des nations ; cependant, on nous suspecte d'être un élément de désordre et de
sédition, digne de la captivité et de l'exil... Que toutes les nations deviennent
une dans la foi, et que tous les hommes soient des frères; que les liens d'affection
et d'unité entre les enfants des hommes soient fortifiés ; que la diversité
des religions cesse et que les différences de races soient annulées, quel mal
y a-t-il en cela ? Cela sera, malgré tout; ces luttes stériles, ces guerres
ruineuses passeront et la "paix suprême" viendra... N'avez-vous pas besoin de
cela en Europe aussi ? N'est-ce pas cela que le Christ a prédit ?... Cependant
nous voyons les souverains et les chefs d'Etat gaspiller plus volontiers leurs
trésors en moyens de destruction de la race humaine qu'en ce qui conduirait
l'humanité au bonheur... Ces luttes, ces massacres, ces discordes doivent cesser
et tous les hommes doivent former une seule famille... Que l'homme ne se glorifie
pas d'aimer son pays, mais plutôt d'aimer le genre humain.
(Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle - p. 52/1972 - Entretien avec l'orientaliste.
E.G. Browne)
Baha'u'llah et l'Ere nouvelle