Le Covenant


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1.5. La tablette de la Branche (106)

Les potentialités du message de Baha'u'llah ne pouvaient être comprises par les croyants de son époque. Le risque était dès lors réel qu'une interprétation restrictive, due à la compréhension limitée des hommes, ne transforme son message universel en une doctrine orientale obscure. La désignation d'Abdu'l-Baha comme centre de l'Alliance et l'injonction aux croyants de se tourner vers lui pour tout ce qu'ils ne com- prennent pas va sauvegarder l'unité et l'intégrité de la Foi baha'ie. Cela permet, en outre, le dévelop- pement organique de la cause de Dieu selon le paradigme prévu par son auteur.

Les textes qui suivent éclairent la personnalité unique de la Plus grande Branche : 'Abdu' l-Baha

Baha'u'llah révéla cette Tablette à Andrinople (107), probablement vers la fin de son séjour dans cette ville. (108) Il est très significatif que cette Tablette ait été écrite dans cette "terre de mystère(109). En effet, c'est dans cette ville que Baha'u'llah proclama sa mission aux dirigeants du monde (Tablette aux rois, Suriy-i-Muluk), dévoila sa vraie station et annonça aux babis la fin de la Dispensation du Bab (Tablette d'Ahmad, Lawh-i-Baha etc...). Sur le plan symbolique cela illustre l'unité de la révélation : le promis de tous les âges, le rédempteur et l'unificateur du monde, l'accomplissement de l'alliance du Bab et l'annonce de sa propre alliance (la Tablette de la Branche) ne sont que les différents aspects d'une même réalité : la révélation du Verbe, ce que Baha'u'llah affirme dès le premier verset de cette Tablette.

Un autre aspect de la vie de Baha'u'llah à Andrinople est également digne d'intérêt. Haji Mirza Haydar-'Ali raconte dans ses mémoires (110) qu'à cette époque Mirza Muhammad-'Ali (fils de Baha'u'llah) avait écrit quelques lettres et les avait disséminées en Iran parmi les amis. Dans ces lettres, il revendiquait une sorte de partenariat avec son père. Une de ces lettres arriva dans la ville de Qazvin où elle perturba l'esprit de quelques amis. Pour avoir le coeur net sur cette question, Khalil, un croyant de cette ville, écrivit à Baha'u'llah et lui demanda ce qu'il en était. Haji Mirza Haydar-'Ali précise dans son livre qu'il ne se souvient pas textuellement de la réponse de Baha'u'llah (111) sinon du commencement d'une phrase: "Tu m'as interrogé sur mon fils, sache que mes fils...". Le sens de cette réponse était clair pour Haji : Baha'u'llah mettait Mirza Muhammad-'Ali sur le même plan que ses frères. Haji ajoute que Baha'u'llah énonçait onze conditions que ses fils devaient remplir pour recevoir les bénédictions divines (112).


Sùriy-i-Ghusn ( La Tablette de la Branche )

Il est l'Eternel dans Son Horizon d'Abha !

En vérité, la cause de Dieu est apparue sur les nuages de la parole et les polythéistes (113) sont, en ce jour, en grand désarroi. En vérité, les armées de la révélation sont descendues avec les bannières de l'inspiration, du ciel de la Tablette, au nom de Dieu, le Fort, le Puissant! En ce jour les monothéistes (114)  Se réjouissent tous de la victoire de Dieu et de sa puissance, et les négateurs seront plongés dans une évidente perplexité. (115)

O peuple, fuyez-vous la miséricorde (116) de Dieu après qu'elle a embrassé les choses de l'existence (117) qui ont été créées entre les cieux et les terres (118) ? Gardez-vous de vous préférer (119) à la miséricorde de Dieu et de vous en priver (120). En vérité, quiconque s'en détourne subira une grande perte. En vérité, la miséricorde est semblable aux versets descendus du ciel unique, et c'est en eux (121) que les monothéistes s'abreuvent du vin choisi de la vie, tandis que les polythéistes boivent des eaux du feu; et lorsqu'on leur lit les versets de Dieu, les flammes de la haine s'allument en leur poitrine. Ainsi se sont-ils préférés à la miséricorde de Dieu et sont-ils du nombre des insouciants.

Entre, ô peuple, sous l'abri du Verbe! Puis bois le vin choisi (122) des significations internes qui y sont contenues, car dans le Verbe est caché le Kawthar du Très-Glorieux et il est apparu dans une lumière merveilleuse, de l'horizon de la volonté de votre Seigneur, le Miséricordieux ! (123)

Dis: en vérité, l'océan de la préexistence est issu de ce très vaste Océan (124). Béni est donc celui qui habite sur ses rivages et qui est de ceux qui y ont établi leur demeure. En vérité, ce temple très sacré d'Abha -la Branche de Sainteté- est un rejeton du Sadratu'l-Muntaha (125). Béni celui qui a cherché refuge sous son ombre et qui est de ceux qui s'y reposent.

Dis : en vérité, la branche du commandement a jailli de cette racine (126) que Dieu a fermement implantée dans le sol de la volonté, la branche maîtresse a été élevée si haut qu'elle a pu embrasser l'existence tout entière. Exalté soit-Il pour cette grande, bénie, inaccessible et puissante Création !

O peuple! Approchez-vous d'elle et goûtez aux fruits de sa connaissance et de sa sagesse, de la part de Celui qui est le Puissant, l'Informé. Quiconque ne voudra pas y goûter sera privé de la munificence, eut-il pris sa part de tout ce qui est sur la terre si vous êtes de ceux qui savent. (127)

Dis : en vérité, une parole a émané de la Plus Grande Tablette, en témoignage de notre grâce, parole que Dieu a ornée de la parure de sa propre identité et a faite souveraine sur la terre et sur tout ce qu'elle renferme et comme un symbole de sa puissance et de sa grandeur parmi les peuples, afin que, par elle, les peuples louent le Seigneur, le Fort, le Puissant, le Sage et que, par elle, ils glorifient leur Créateur et sanctifient l'essence divine qui se trouve au sein de toutes choses. En vérité, cela n'est rien de moins qu'une Révélation de la part du Sage, de l'Ancien !

Dis: ô peuple, louez Dieu pour sa (128) venue, car en vérité, il est pour vous la plus grande faveur et le plus grand bienfait. et par cette venue tout os qui se désagrège est vivifié. Qui se tourne vers lui s'adresse à Dieu et qui s'en détourne, s'écarte de ma Beauté, répudie ma preuve et a péché envers moi (129). En vérité, Il est le souvenir (130) de Dieu parmi vous et son mandataire auprès de vous (131), Il est pour vous sa manifestation et son reflet parmi ses serviteurs favoris. Ainsi ai-je reçu l'ordre de vous apporter le message de Dieu votre Créateur et je vous ai transmis ce qui m'avait été prescrit. De cela Dieu témoigne, et ses anges, et ses messagers et ses saints serviteurs.

Respirez sur ses roses le parfum du Ridvan (132) et ne soyez pas de ceux qui sont privés. Appréciez la libéralité de Dieu à votre égard et ne laissez pas un voile vous séparer d'elle, en vérité nous l'avons envoyé ici-bas sous la forme d'un temple humain. Béni et sanctifié soit Dieu dont les inviolables, les infaillibles décrets peuvent créer toutes choses selon son gré.

Ceux qui se privent de l'ombre de la Branche sont perdus dans la confusion de l'erreur, sont consumés par l'ardeur des désirs terrestres et comptent assurément parmi ceux qui périront.

Hâtez-vous, ô peuple, vers l'abri de Dieu, pour qu'il vous protège de la chaleur intense de ce jour où nul ne trouvera refuge ou abri, sinon à l'ombre de son Nom, le Clément, Celui qui pardonne ! Revêtez-vous, ô peuple de la robe de l'assurance, afin qu'il vous protège des dards acérés du doute et des superstitions, et que vous soyez de ceux qui sont assurés, en ces jours où nul ne sera assuré et où nul ne sera fermement établi dans la Cause, excepté ceux qui se seront séparés de tout ce que possèdent les hommes et se seront tournés vers le saint et radieux Horizon.

O peuple ! demanderez-vous assistance au Jebt (133) plutôt qu'à Dieu et choisirez-vous le Taghut (134) pour votre maître, de préférence à votre Seigneur, le Puissant, l'Omnipotent ? Renoncez, ô peuple, à leur mention, puis tenez le calice de vie, au nom de votre Seigneur, le Miséricordieux. Par Dieu ! en vérité ! Une goutte de ce calice revivifierait le monde de l'existence - si vous êtes de ceux qui savent !
 
Dis: en ce jour, il n'est de refuge pour personne ailleurs que dans le commandement de Dieu et il n'est de salut pour aucune âme qu'en Dieu. Cela est la vérité, et il n'existe rien, en dehors de la vérité, qu'erreur manifeste.
 
En vérité, Dieu a fait un devoir à toute âme de faire connaître la Cause selon ses capacités. Ainsi l'ordre a-t-il été inscrit par le doigt de puissance sur la Tablette de grandeur et de majesté.
 
Quiconque, en cette Cause, revivifie une âme est semblable à celui qui revivifie tous les serviteurs, et le Seigneur, au jour de la résurrection, l'admettra dans le Ridvan de l'Unité, revêtu du manteau de lui-même, le Protecteur, le Puissant, le Généreux ! C'est ainsi que vous aiderez le Seigneur, et rien autre que cela en ce jour ne sera mentionné devant Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos pères.
 
Quant à toi, ô serviteur, écoute l'avertissement qui t'a été fait en cette Tablette, puis cherche en tout temps la grâce de ton Seigneur. Puis déroule la Tablette devant ceux qui croient en Dieu et en ses versets, afin qu'ils observent ce qui y est contenu et qu'ils soient de ceux qui sont dignes de louanges.
 
Dis : ô peuple, ne sois pas, sur cette terre, cause de corruption, et n'entre pas en contestation avec les hommes, car, en vérité, cela est indigne de ceux qui, à l'ombre de leur Seigneur, ont choisi une demeure de toute sécurité.
 
Si vous rencontrez un homme altéré, donnez-lui à boire au calice du Kawthar et du Tasnim (135) ; si vous rencontrez une oreille attentive, lisez-lui les versets de Dieu, le Puissant, le Miséricordieux, le Compatissant! Que votre langue prononce des paroles éloquentes et qu'elle conseille ceux que vous voyez s'avancer vers le sanctuaire de Dieu; quant aux autres laissez-les à eux-mêmes et abandonnez-les aux abîmes de l'enfer. Gardez-vous de disperser devant les âmes stériles et muettes, les perles des significations profondes. En vérité, les aveugles sont privés de la vision de la lumière et ils sont incapables de distinguer le caillou de la perle sainte et précieuse.
 
En vérité, si tu lisais pendant plus de mille années à une pierre, les versets les plus puissants et les plus merveilleux. les comprendrait-elle et en tirerait-elle quelque profit ? Non, par le Seigneur, le Miséricor- dieux, le Clément ! Si tu lis à un sourd tous les versets de Dieu, en entendra-t-il une seule lettre ? Non, en vérité, par la Beauté, le Puissant, l'Ancien.
 
Ainsi t'avons-nous transmis quelques-uns des joyaux de la sagesse et de la parole, afin que tu fixes ton regard dans la direction de ton Seigneur et tu te sépares de toutes les créatures. Que l'esprit et la gloire reposent sur toi et sur ceux qui résident dans la plaine de sainteté et qui demeurent fermement attachés à la cause de leur Seigneur.

 


NOTES

106. Cette Tablette a été révélée en l'honneur de Mirza 'Ali Rida Mustawfi (The Révélation of Baha'u'llah, vol II, p. 388). Voir sa biographie dans Eminent Baha'is in the time of Baha'u'llah, p.52. La traduction publiée ici est celle de la Foi Mondiale Baha'ie pp. 363-369.  ñ
107
. Aujourd'hui Edirne, en Turquie d'Europe. Baha'u'llah arriva à Andrinople le samedi 12 décembre 1863 et quitta cette ville le mercredi 12 août 1868 pour 'Akka (arrivée le 31 août 1868).  ñ
108
. The Révélation of Baha'u'llah Vol II p. 388.  ñ
109
. Un des titres donnés par Baha'u'llah à 'Abdu'l-Baha est précisément: "le Mystère de Dieu".  ñ
110
. Un résumé de ce livre a été effectué par la Main de la Cause de Dieu M. A.Q. Faizi et a été publié en anglais par Kalimat Press.  ñ
111
. On trouve quelques passages de Tablettes adressées à Haji Muhammad Ibrahim-i-Khaln de Qazvin dans les Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, extraits n° XX, XXXIII, XXXVIII, LXI, LXXVII et CXXVII; voir également The révélation of Baha'u'llah. vol II, pp. 259-262.  ñ  Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah
112
. Racontant cet épisode A. Taherzadeh (The Covenant of Baha'u'llah, p. 127) dit que Baha'u'llah réprimanda le jeune Mirza Muhammad-'Ali et le châtia de sa propre main. Rappelons qu'en 1868 'Abdu'l-Baha avait 24 ans.  ñ
113
. Une interprétation personnelle de ce mot serait : tous ceux qui suivent leurs vaines imaginations et opposent leur propre compréhension à la Manifestation de Dieu. (Voir l'histoire du veau d'or de l'Exode.) Le mot arabe utilisé est "Mushrikin" qui, pris dans son sens littéral, désigne ceux qui croient que "Dieu a des partenaires ou des associés". L'antonyme de ce mot est Muvvahidin qui désigne "ceux qui croient en l'unité divine". Baha'u'llah fait allusion à ceux-ci dans la Tablette d'Ahmad (entre autres). Sachant que Dieu est inaccessible et incompréhensible, croire en l'unité divine signifie, suivant la compréhension du compilateur, croire en l'unité de la Manifestation divine : ce qui recouvre la grande et la petite alliance. En effet dans le Kitab-i-Aqdas Baha'u'llah dit qu'il n'y a pas d'associé à l'Orient de la Cause. (Les Leçons de St.-Jean d'Acre, p. 177). En d'autres termes l'infaillibilité de la Manifestation divine est essentielle tandis que celles d''Abdu'l-Baha, du Gardien ou de la Maison Universelle de Justice sont octroyées. Accepter l'autorité du Centre de l'alliance c'est aussi accepter l'unicité de la Manifestation de Dieu. (voir le Kitab-i-Iqan sur le thème de l'unité des Manifestations de Dieu, par exemple pp. 85-6). Dans de nombreuses Tablettes ce mot (Mushrikin) a été traduit par "les infidèles" :  ñ
114
. Ceux qui croient en l'unité divine (voir la note précédente).  ñ
115
. Cette introduction est également une promesse de la puissance de l'Alliance : les négateurs seront (futur certain) plongés dans une évidente perplexité.  ñ
116
. La révélation de la Manifestation de Dieu : cette révélation est une grâce et un salut pour l'homme et ceux qui n'acceptent pas la nouvelle Manifestation fuient la miséricorde de Dieu (selon la compréhension de N.T.).  ñ
117
. Avec la nouvelle Manifestation de Dieu, toutes choses ont été créées de nouveau...  ñ
118
. Si la terre représente le coeur de l'homme et le ciel la révélation divine, ce qui a été recréé entre le ciel et la terre par l'apparition de la Manifestation de Dieu est le lien qui relie l'homme à Dieu, la foi. (selon N.T.).  ñ
119
. Opposer ses propres désirs et points de vue à la Parole de Dieu.  ñ
120
. Ceux qui n'acceptent pas la Manifestation de Dieu font preuve d'orgueil envers Dieu et se privent de la vie éternelle qui est octroyée par la reconnaissance de cette Manifestation.  ñ
121
. La parole révélée est source de vie. (Cf plongez-vous dans l'océan de mes paroles... Extraits des Ecrits de Baha'u'llah, extrait n° LXX)  ñ  Ouvrir le livre Extraits des Ecrits de Baha'u'llah
122
. Ne croyez pas que Nous vous ayons révélé un simple code de lois. Non, plus exactement, c'est le vin de choix que, avec les doigts de la force et du pouvoir, Nous avons décacheté. in Synopsis et codification des lois et ordonnances du Kitab-i-Aqdas, frontispice. Avec la révélation de Baha'u'llah ce qui était scellé est décacheté : Va, Daniel, ces paroles sont closes et scellées jusqu'au temps de la Fin. (La Bible, Le livre de Daniel XII, 9)  ñ
123
. Kawthar, terme coranique désignant une source au paradis, une source qui ne tarit jamais identifiée à la vie éternelle ñ
124
. C'est une référence à la grande alliance : tout ce qui a existé (le cycle prophétique) avait pour but d'annoncer et de préparer le cycle de l'accomplissement inauguré par Baha'u'llah. (N.T.)  ñ
125
. Baha'u'llah.  ñ
126
. "Cette racine" est Baha'u'llah. De ce fait "la branche du commandement qui a jailli de cette racine" est une référence à 'Abdu'l-Baha, référence explicite depuis la révélation du Kitab-i-Aqdas et du Kitab-i-'Ahd. Le mot arabe "Amr" traduit ici par "commandement" a été traduit dans d'autres passages par "cause" (Amru'llah : la cause de Dieu).  ñ
127
. Dans la Genèse, Dieu interdit à Adam et Eve de goûter au fruit de l'arbre de la connaissance. En d'autre termes le temps de la compréhension n'était pas encore venu. Avec la révélation de Baha'u'llah commence le cycle de l'accomplissement et l'humanité peut désormais goûter au fruit de l'arbre de la connaissance car elle a accès à l'océan des significations cachées.ñ
128
. La "venue" d"Abdu'l-Baha. Dans la traduction publiée dans le livre La Foi Mondiale Baha'ie le mot "venue" a été rendu par "Manifestation" (aussi bien en anglais qu'en français) ; dans The World Order of Baha'u'llah de Shoghi Effendi p. 135 on trouve le mot "appearance" qui a été traduit par "venue" dans La Dispensation de Baha'u'llah. Nous avons opté pour cette dernière traduction. Le pronom possessif "sa" est la traduction de "His", ce qui implique bien la "venue" ou l'apparition d'un homme. Shoghi Effendi, dans La Dispensation de Baha'u'llah, précise que ce passage concerne la Plus Grande Branche.  ñ
129
. A rapprocher du texte du testament d"Abdu'l-Baha lorsqu'il parle de la Maison Universelle de Justice et de Shoghi Effendi.  ñ
130
. Dans le sens de cadeau ou don de Dieu : celui que Baha'u'llah a laisse à l'humanité en souvenir de son amour.  ñ
131
. Après consultation des textes anglais et arabe de cette tablette, il me semble que "dépôt" est plus approprié ici pour traduire le mot arabe "Amanat".  ñ
132
. Ridvan désigne un jardin du paradis.  ñ
133
. Jebt veut dire "idole". Ce doit être, comme Taghut, le nom d'une des idoles de l'ère pré-islamique. Selon le Dr R. Ghadimi (Farhang-i-Lughat-i-muntakhabih), ce surnom a été donné à Mulla Javad-i-Baraghani dans la Dispensation babie et à Mirza Yahya dans la Dispensation baha'ie. Baraghani était le nom de la famille de Tahirih. Mais, j'ignore qui pouvait être ce Mulla Javad. Dans la famille Baraghani, un certain Mulla Javad Valiyani, cousin maternel de Tahirih, initia celle-ci à la pensée shaykhie, devint babi puis renia, rejoignit le clan de la belle famille de Tahirih et combattit la Foi babie, s'agit-il de ce personnage ?  ñ
134
. Une des idoles qui se trouvaient dans la Ka'ba de La Mecque dans l'ère pré-islamique. Idole détruite par le prophète Muhammad lorsque les habitants de La Mecque capitulèrent et acceptèrent l'islam.  ñ
135
. Tasnim est également une source du paradis. Ce passage invite de toute évidence les croyants à répandre le message de Baha'u'llah : offrir la coupe de la vie éternelle.  ñ


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