Voleur dans la nuit
(accomplissement des prophéties sur le retour du Christ)
Par WILLIAM SEARS


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Chapitre 4. LES SIGNES DANS LES CIEUX

4.1. Les signes dans les cieux

Dans mon étude des livres et des publications de la période avoisinant 1844, aussi bien que d'une importante documentation se rapportant au siècle précédant, je découvris une autre trame remarquable qui émut les peuples de l'époque et aboutit à leur espérance emplie de zèle messianique.

Ces prophéties ne parlaient pas de la date de l'apparition du Messie, mais des événements dramatiques qui petit à petit conduiraient à ce jour merveilleux.

L'histoire était mystérieuse et divertissante. je sentais que je devais la rapporter. je commençais à comprendre bien plus clairement, le zèle qui remplissait d'émoi la foule à l'approche de l'année 1844.

Dans le Livre de l'Apocalypse, il est promis que quelqu'un de la postérité d'Abraham ouvrirait les Livres aux temps de la fin. Cet Agneau de Dieu était représenté comme ayant sept yeux.

Ces sept yeux, disait-on, étaient les sept esprits (religions) de Dieu, qu'Il avait envoyées dans le inonde jusqu'à cette époque. Ce devait être les Livres de ces sept grandes religions que le Messie ouvrirait. Assez incroyablement, j'avais appris que jusqu'à l'époque de la venue de la Foi baha'ie, exactement sept grandes religions révélées s'étaient succédé. Cette histoire est racontée ailleurs dans ce livre.

D'après le sixième chapitre de l'Apocalypse, lorsque cet Agneau de Dieu ouvrit les Livres et révéla leur signification, un des scellés qu'Il brisa concernait les signes qui seraient écrits dans les cieux. Ces signes apparaîtraient avant les jours ou années de Sa venue. Ces signes, donnés dans l'Apocalypse, étaient ceux recherchés par les étudiants du millenial à travers l'histoire, et qu'ils trouvèrent lors de leur recherche de 1844.

Le Livre de l'Apocalypse prophétisa:

1. "... et, il y eut un grand tremblement de terre..." (Apocalypse VI: 1)

C'était le premier signe qui devait apparaître.

2. "... et le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang..." (Apocalypse VI: 1)

Ce devait être le second signe.

3. "Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes"(Apocalypse VI: 13)

C'était le troisième signe qui devait se produire. C'était l'ultime promesse et surviendrait juste avant l'arrivée du Messie aux derniers jours.

Dans Son Livre de la Certitude, Baha'u'llah parla de ces signes dans les cieux, disant que les significations cachées dans des mots tels que ceux de l'Apocalypse rendaient dans des symboles, bien que dans certains cas ils avaient aussi un accomplissement physique externe. L'explication par Baha'u'llah de leur signification véridique interne, est donnée dans le Vin d'Étourdissement, dans le chapitre "Lorsque les étoiles tombent du ciel".

je retrouvai de nombreux événements intéressants découverts par les étudiants du millenium et menant à l'année 1844. Certains d'entre eux étaient très surprenants. D'autres étaient certainement dramatiques. Ces choses qui se passaient, causèrent à cette époque un grand émoi parmi les peuples.

Les trois signes de l'Apocalypse qui devaient non seulement amener le retour du Christ mais aussi apparaître successivement, étaient:

1. Le grand tremblement de terre.
2. Le soleil et la lune s'obscurcissant.
3. La chute des étoiles des cieux.

Dans les Livres d'Esaïe, Joël, Daniel, Zacharie, et dans le Nouveau Testament du Christ, partout il était prédit que ces choses auraient lieu. Puis, suivant ces événements, le "jour du Seigneur grand et redoutable" viendrait; alors apparaîtrait le Messie, introduisant la fin du monde.

Certains érudits bibliques pensèrent que tous ces événements mentionnés dans l'Apocalypse auraient lieu lors d'un important soulèvement, et que le monde tel que nous le connaissons disparaîtrait à jamais. Cependant, la plupart d'entre eux pensèrent que ces trois événements se produiraient successivement, annonçant l'un après l'autre, les pas toujours plus proches du Messie, jusqu'à ce qu'Il apparaisse peu de temps après le dernier des trois signes c'est-à-dire la chute des étoiles.

Mon étude personnelle indiquait clairement que la "fin du monde" mentionnée dans les Écritures, était évidemment symbolique. Dans certains Écrits, on la mentionnait comme étant la "fin d'un tourbillon" ou "la fin d'un cycle" ou la "fin d'un âge".

je trouvai deux mots grecs signifiant monde. L'un était kosmos, l'autre aion. Le kosmos signifiait le monde matériel et aion un âge ou une ère. Cette phrase "fin du monde", se retrouve sept fois dans le Nouveau Testament. Chaque fois, l'on se sert d'aion, jamais de kosmos. Quand les disciples du Christ le questionnèrent sur la "fin du monde" et sur Son retour, aion est employé.

Quand le Christ se réfère "aux moissons lors de la fin du monde", c'est aion. Quand le Christ dit: "ce sera ainsi à la fin du monde", encore une fois c'est aion. Le retour du Christ marque clairement la fin d'un âge ou la fin d'une ère.

Aussi étrange que cela m'apparût tout d'abord, je trouvai effectivement un rapport de trois événements, tels que ceux mentionnés dans l'Apocalypse, et qui s'étaient déroulés exactement dans l'ordre prédit. Incroyable? Peut-être, mais néanmoins vrai. Vous étonnerez-vous encore que je sois passionné par le cas étrange du Millenium manquant?

je découvris le compte-rendu d'un étudiant du millenial qui avait étudié les événements historiques aboutissant à la période de 1840. Après avoir achevé sa recherche, il fit la déclaration suivante:

"En cherchant, nous avons trouvé les événements rapportés dans l'Apocalypse, qui se suivaient dans l'ordre prédit". (Our Day in the Light of Prophecy, Spicer, P. 77)

Ces événements, dont il établit la liste, étaient les suivants:

1. Le tremblement de terre de Lisbonne, 1755.
2. Le jour obscur, 1780.
3. La chute des étoiles, 1833.

Avais-je trouvé quelque chose? je décidai d'étudier chaque événement, l'un après l'autre, et de voir par moi-même.



4.2. Le tremblement de terre

Mon premier événement était très clair.

"... et, il y eut un grand tremblement de terre..."

Le tremblement de terre a été mentionné dans plusieurs rapports historiques. Il était appelé:

LE TREMBLEMENT DE TERRE DE LISBONNE DE 1755

je lus, au sujet du premier de ces trois signes, le grand tremblement de terre, le récit du Professeur W.H. Hobbs, un géologue, extrait de son livre "Earthquakes": "Parmi les mouvements de la terre qui, dans les temps historiques, ont affecté le royaume du Portugal, celui de Ier novembre 1755 prend la première place, comme il la prend aussi, d'une certaine façon, parmi tous les tremblements de terre enregistrés... En six minutes, 60000 personnes périrent".

Comme je continuais ma recherche, je trouvai que les étudiants du millenium avaient pris en considération l'ensemble des tremblements de la terre.

Le Révérend John Cumming, dans "The Seventh vial", écrit sur cette période, disant: "... dans les 65 années qui s'écoulèrent entre 18oo et 1865, il se produisit (rien qu'à l'intérieur des frontières de l'ancien empire romain) pas moins de 35 importants et désastreux tremblements de terre, retenant l'attention de l'historien... Dans la péninsule scandinave et en Islande, de 1700 à 1850, (il y en a eu) 224; en Espagne et au Portugal, 178; en France, Belgique et Hollande, 6oo... Dans la péninsule italienne et la Méditerranée orientale, plus de 800 tremblements de terre ont eu lieu dans la période de cinquante ans comprise entre 1800 et 1850".

Ce qui retint l'attention de ces étudiants, c'était la proximité unique et la succession de ces trois événements (tremblement de terre, jour obscur, chute des étoiles), commençant avec le tremblement de terre destructeur du Portugal, mais (d'après James Parton dans sa "Vie de Voltaire") ce fut la vitesse foudroyante de cette destruction au Portugal qui met se tremblement de terre en évidence. Il dit: "Le tremblement de terre de Lisbonne, du je" novembre 1755, apparaît comme ayant mis aussi bien les théologiens que les philosophes sur la défensive... A dix heures moins vingt, Lisbonne était ferme et magnifique... En six minutes la ville était en ruine".

Robert Sears, dans ses "Wonders of the World", écrit: "le grand tremblement de terre de 1755 s'étendit sur une contrée d'au moins six millions de kilomètres carrés".

Voltaire fut profondément ému par la destruction causée par le tremblement de terre portugais. Il l'a décrit comme suit: "Ce fut le jugement dernier pour cette région; rien n'y manquait, excepté la trompette".(Our Day in the Light of Prophecy, Spicer, p. 80)

La première de la nouvelle pièce de Voltaire fut retardée à cause du désastre. Son biographe, Tallentyre, a dit: "Le tremblement de terre avait rendu tous les hommes songeurs. Ils se méfièrent de leur amour du drame, et, au lieu du théâtre, remplirent les églises".(The Life of Voltaire, S.G. Tallentyre, éd. 1903, Vol. II, P. 30)

Dans cette même année, 1755, un autre tremblement de terre survint en Perse, tuant 40.000 personnes. Le Christ a dit:

"... il y aura... en divers lieux, des tremblements de terre ... Tout cela ne sera que le commencement ... Alors... elles verront le Fils de l'homme venant..." (Matthieu XXIV : 7-8, 30)

Plusieurs étudiants bibliques pensèrent que le grand tremblement de terre de l'Apocalypse s'était enfin produit. Il était survenu au terme d'une période sans précédent d'augmentation du nombre des tremblements de terre. Beaucoup étaient persuadés que le premier de ces trois signes du sixième chapitre de l'Apocalypse avait eu lieu.

Maintenant ils regarderaient soigneusement les cieux, cherchant le deuxième signe qui devait suivre: l'obscurcissement du soleil.



4.3. Le coup de trompette

J'étais maintenant sur la trace de mon second Indice. La prophétie disait:

"... et le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang".

Je découvris un événement similaire dans différents documents. Il était appelé:

LE JOUR NOIR DE 1780

Cet événement attira tellement l'attention qu'il fit les grands titres des journaux dans toutes les parties des États-Unis, ainsi que dans d'autres pays.

Le compte-rendu suivant fut rédigé par le Dr. Samuel Stearns dans le Boston Indépendent Chronicle du 22 juin 1780. "Que l'obscurité n'était pas due à une éclipse résultant des différentes positions des planètes de notre système à cette époque; car la lune était à plus de cent cinquante degrés du soleil ce jour-là".
L'événement était unique à un point tel qu'il fut relaté dans l'édition de 1883 du Websters Unabridged Dictionnary, comme suit:

"Le jour noir du 19 mai 1780 - ainsi appelé à cause d'une incroyable obscurité recouvrant ce jour-là, toute la Nouvelle Angleterre... La véritable cause de ce remarquable phénomène est inconnue".

Dans ses Collectlons for the Massachusetts Historical Society 1792, Samuel Tenny écrit: "Cette obscurité profonde demeura jusqu'à une heure environ, bien que le jour précédent, il y eût pleine lune".

Uriah Smith, commentant cette phrase, dit: "Ce rapport tenant compte de la phase de la lune prouve l'impossibilité d'une éclipse de soleil à ce moment. Chaque fois que, durant cette nuit mémorable, la lune apparut (car on la vit de temps en temps), elle avait... l'aspect du sang". (Daniel and the Revelation, Uriah Smith, éd. 1904, P. 445)

Plusieurs savants firent grand cas de cet événement unique, remarquant que ce n'était pas une éclipse naturelle du soleil - mais un obscurcissement soudain du ciel, avec la lune présentant l'aspect du sang. Les savants les plus conservateurs expliquèrent qu'il était de peu d'importance que la chose fut naturelle ou mystérieuse.

Le fait important était que le soleil devint noir et que la lune devint comme du sang. Ce qui en était la cause importait peu, dirent-ils.

Plusieurs explications furent avancées pour ce phénomène, mais les étudiants du millenial furent d'accord, du moins, pour dire que c'était la réalisation de la prophétie qui était importante, et non pas la façon dont cela était arrivé.

Certains protestèrent: le "jour noir" n'avait pas été vu par le monde entier. D'autres répliquèrent que "d'étoile de Bethlehem" avait seulement été vue dans le Moyen-Orient, et que la moitié du monde était obscure chaque jour -comment auraient-ils pu tous voir ensemble le phénomène? L'agitation et les débats étaient à leur comble. L'exaltation à propos du retour du Christ grandit en proportion de l'intensité des disputes.

Le Massachusetts Spy rapporte ce qui suit: "L'obscurité de la nuit n'était ni moins habituelle ni moins terrifiante que celle du jour; malgré que la lune était presque pleine, on ne pouvait discerner aucun objet, sauf à l'aide d'une lumière artificielle... Certains considérèrent ceci comme le signe avant-coureur immédiat du dernier jour: "le soleil sera obscurci et la lune ne donnera pas sa lumière".

Barber, dans son Connecticut Historical Collections rapporte une scène amusante qui eut lieu au Parlement de Hartford, Connecticut. Le corps législatif était en session lorsque le jour s'obscurcit soudainement. Le point de vue général dominant était: le Jour du Jugement est arrivé!

Cependant, le Colonel Davenport vota contre la motion d'ajournement. Il dit: 0u bien le jour du jugement approche, ou il n'approche pas.

Je choisis d'être pris en train de faire mon devoir. Je désire donc que l'on apporte des bougies".
Le poète Whittier écrivit sur ce jour effrayant, disant:

"... il tomba... Sur la terre fraîche et le ciel de midi, une profonde obscurité d'horreur... toutes les oreilles se tendirent pour entendre le son de la trompette du jugement, faire voler en éclats le ciel noir..." (Abraham Davenport, J. G. Whittier)

Le Christ a dit:

"... il y aura... en divers lieux, des tremblements de terre ... Tout cela ne sera que le commencement ... Alors... elles verront le Fils de l'homme venant..." (Matthieu XXIV : 29, 30)

Les étudiants du Millenial de cette époque étaient profondément émus par l'événement. Beaucoup d'entre eux étaient convaincus que le jour noir qui suivit le grand tremblement de terre avait fait se succéder deux des prophéties rapportées dans l'Apocalypse, événements qui précéderaient l'apparition du Messie sur terre.

Tous deux avaient eu lieu dans le monde occidental. Des yeux anxieux regardaient vers le ciel, attendant avec espoir l'accomplissement de la troisième prophétie, le jour où les étoiles tomberont du ciel.



4.4. Lorsque les étoiles tombèrent comme des flocons de neige

Je reconnais que comme détective, chargé du cas du millenium manquant, je trouvais l'histoire fascinante et le troisième indice encore davantage. La troisième prophétie de l'Apocalypse disait.

"et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes".

J'avais trouvé un événement semblable. Il était nommé:

LA CHUTE D'ÉTOILES DE 1833

Cet événement était si exceptionnel, que Clarke dans son History Of Astronomy in the Nineteenth Century, écrit: "... une tempête d'étoiles tomba sur la terre".
D'après les étudiants du Millenial des années 1840, le troisième signe du sixième chapitre de l'Apocalypse se réalisa le 12 novembre 1833, la nuit de l'unique chute d'étoiles.

Clarke écrivit sur cette nuit mémorable: "Alors une fois pour toutes, à cause de la chute des étoiles de 1833, l'étude des météores lumineux devint une partie intégrante de l'astronomie".

"L'Amérique du Nord reçut le choc de son attaque du golfe de Mexico à Halifax, jusqu'à ce que la lumière du jour, avec quelques difficultés, mit fin à la manifestation. Le ciel était zébré en tous sens par des traînées brillantes, et illuminé par des boules de feu majestueuses".

Denison Olmsted, professeur de mathématiques à l'Université de Yale, écrivit dans l'American Journal of Science: "Le matin du 13 novembre 1833 laissa un souvenir impérissable dû au spectacle du phénomène appelé étoiles filantes, et qui était probablement le plus vaste et le plus magnifique de tous les spectacles similaires rapportés jusqu'ici... Il est probable qu'aucun phénomène céleste ne se soit produit dans ce pays, depuis sa première colonisation, qui ait été accueilli avec tellement d'admiration et de plaisir par une catégorie de spectateurs, ou avec tellement d'étonnement et de peur par une autre catégorie. Encore quelque temps après l'événement, le "phénomène météorique" restait le principal sujet de conversation".

Simon Newcomb dans Astronomy of Everybody appelle le spectacle des étoiles "tombantes" "le plus remarquable qui ait jamais été observé".

L'astronome français, Flammarion, dans "Astronomie Populaire", écrivit: "L'observateur de Boston, Olmsted, les compare au moment de leur Plus grande intensité, à la moitié du nombre de flocons qui sont perçus dans l'air pendant une chute de neige ordinaire".

Le Professeur Olmsted estima à 34.640 le nombre d'étoiles qui tombaient par heure. Son évaluation fut faite après que la chute ait suffisamment diminué d'intensité pour qu'il puisse faire quelques calculs.

Le Dr. Humphreys, Président du Collège St John à Annapolis dans le Maryland, dans son rapport à l'American Journal of Science", dit: "D'après les paroles de la majorité, elles tombaient comme des flocons de neige".

Le American Journal of Science imprima le récit suivant: "Bien qu'il n'y eût pas de lune, lorsque nous les avons observées d'abord, leur éclat était si intense que nous pouvions, par moments lire des caractères de taille normale sans trop de difficultés, et la lumière qu'elles donnaient était bien plus blanche que celle de la lune, dans la plus claire et plus froide nuit, lorsque le sol est recouvert de neige." (Vol. XXV, 1834)

Le New York Journal of Commerce écrivit: "Nul philosophe ou savant n'a jamais raconté ou rapporté un événement comme celui d'hier matin. Un prophète, il y a mille huit cents ans, la prédit exactement, si alors nous faisions l'effort de comprendre que la chute d'étoiles a la signification des étoiles qui tombent". (Nov. 14, 1833)

Thomas Milner de Grande-Bretagne, écrivant en 1852 dans la Gallery of Nature, fait remarquer que non seulement l'Amérique mais le monde entier fut ému par la forte impression que suscita le spectacle.

"Dans de nombreux districts" dit-il, "la masse de la population était frappée de terreur, et les plus éclairés étaient effrayés de contempler un tableau si vivant de l'image apocalyptique - celui des étoiles du ciel tombant sur la terre' comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes".

Les astronomes, après de minutieuses études, apprirent que ce spectacle météorique particulier, arrive tous les trente trois ans. Cependant, le spectacle de 1833 était unique dans son étendue. La chute de 1866 ne pouvait rivaliser en aucune façon avec elle, et celle de 1899 était d'un intérêt encore moindre.

De toute façon, comme dirent les étudiants du Millenial, ce n'est pas la cause derrière le Signe qui importe, mais l'époque de son arrivée, et qui plus est, à la suite du tremblement de terre et du jour noir. Plusieurs savants bibliques firent remarquer à quel degré précis les prophéties concernant les cieux et les signes de la venue du Christ, tels qu'ils sont donnés dans le sixième chapitre de l'apocalypse, s'étaient réalisées et dans l'ordre annoncé.

Première: L'apparition du grand tremblement de terre en 1755.

Deuxième: Le soleil s'assombrit et la lune devint comme du sang lors du jour noir de 1780. Troisième: Les étoiles tombant des cieux en pluie en 1833.

Dans ce même chapitre, il est prévu que le Messie viendra et renversera les rois de leurs trônes, car le grand jour du Seigneur sera arrivé. Le Christ a dit -

"Les étoiles tomberont du ciel... et alors... elles verront le Fils de l'homme venant ..." (Matthieu XXIV: 29-30)

Les étudiants du Millenial signalèrent la singulière convergence des prophéties concernant l'année 1844. Maintenant que les trois signes dans les cieux, promis comme un prélude dans l'Apocalypse, avaient été accomplis, leur conviction que l'heure du retour du Christ était proche en fut encore renforcée.

Le Rév. L. D. Fleming, dans son Synopsis of the Evidences of the Second Coming of Christ about A.D. 1843, écrit en 1842, déclare: "Plusieurs étudiants éminents des prophéties sont arrivés à des conclusions très similaires... Comment ce merveilleux phénomène de la chute des étoiles, ou météores, qui étonna le monde il y a quelques années, pourrait-il être considéré autrement que comme un signe des derniers temps?" Fleming rappelle alors aux gens l'étrange lumière nocturne" qui quelques années auparavant avait été "suspendue au-dessus de la terre". Il conclut, disant: "Puisse Dieu nous aider à veiller!"

Il est intéressant de noter que la grande chute d'étoiles eut lieu dans la nuit du 12 novembre, date anniversaire de Baha'u'llah.

Était-il possible qu'il y eût d'autres signes supplémentaires?



4.5. Le visage du ciel

Il y en avait! Beaucoup plus encore!
En plus de toutes ces merveilles dans le ciel, précédant la venue de la Foi de Baha'u'llah en 1844, je trouvai d'autres événements aussi précis sur cette période.

Margaret Fuller (Ossoli), amie d'Émerson, déclara: "Un "trait" très marqué de cette période était que l'agitation atteignit tous les niveaux".(Days of Delusion, Sears, Introduction, p. XXIV)

Un autre compte-rendu de ces jours dit: ... c'est à peu près à ce moment que des signes étranges apparurent dans les cieux avec une telle fréquence qu'ils causèrent une grande inquiétude". (Days of Delusion, Sears, P. 37)

Un article du Connecticut Observer du 25 novembre 1833, déclare: "Nous affirmons que la pluie de feu, que nous avons vue mercredi dernier au matin, est d'un genre terrible, un précurseur certain - un signe miséricordieux du grand et redoutable jour dont les habitants de la terre témoigneront lorsque le Sixième Seran (celui de l'Apocalypse) sera brisé. Le temps annoncé, non seulement dans le Nouveau Testament, mais aussi dans l'Ancien, est très proche. (Voir dessin suivants).


Février 1843 (Days of Delusion, facing, p. 52)


Janvier, 1843 (Days of Delusion, Sears, facing P. 56)


New York, septembre 1844 (Days of Delusion, Sears, facing P. 56)

Après la chute d'étoiles de 1833, l'intérêt dans les prophéties concernant le temps de la fin, augmenta par degrés successifs, atteignant au zénith dans la période de 1843-4. L'anxiété et le zèle étaient fortement accrus à la vue de la périhélie ou halo (voir dessin haut de cette page) qui furent aperçus autour du soleil en 1843-4, et furent rapportés dans la presse.

Les signes et les prophéties devinrent si évidents pour le Révérend Charles Fitch, pasteur de la Chapelle de Marlborough Street à Boston, dans le Massachusetts, qu'il "prit sur lui-même d'avertir le public de la fin imminente.

Ce faisant, il perdit tous liens avec son église".

Fitch lui-même dit: "je devins à part entière un ecclésiastique rejeté. Mais j'y gagnai la délivrance". (Days of Delusion, Sears, p. 68)

je n'avais pas encore achevé la liste des signes dans les cieux annonçant cette heure. J'avais lu les propres paroles de Baha'u'llah disant que chaque fois qu'un Messie apparaissait sur terre, une étoile apparaissait dans les cieux. Dans Son livre de la Certitude, Baha'u'llah dit qu'il y a en réalité deux étoiles qui accompagnent l'apparition d'un Messager de Dieu sur terre. Il y a dit-Il, le héraut humain qui est une étoile symbolique, et il y a la véritable étoile physique dans les cieux.

Les Écritures confirment cette vérité, mentionnant l'étoile qui avertit Nemrod de l'arrivée d'Abraham, l'étoile que les devins montrèrent à Pharaon et qui concernait Moise, l'étoile de Bethléem qui provoqua la crainte de Hérode. Ces mêmes histoires d'étoiles ont été racontées à propos de Zoroastre et des autres grands Messagers de Dieu.

Chacun de ces Prophètes fut précédé par un héraut humain qui lui préparait le chemin, comme Jean-Baptiste le fit pour le Christ. Dès lors, si ce devait être le temps de la fin lorsque deux Messagers de Dieu viendraient presque simultanément, alors il devait y avoir eu deux hérauts sur terre, et deux signes dans les cieux.

C'était une pensée fantastique, me disais-je, mais si la formule des Ecritures devait être suivie, cela devrait être ainsi. Et de plus, maintenant j'étais prêt à tout.

Dans l'histoire de la Perse, je trouvai exactement cet événement. En effet, deux hérauts prédirent la venue du Bab et de Baha'u'llah. Ces deux saintes âmes s'appelaient Shaykh Ahmad et Suyyid Kàzim. Ceci expliquait les deux étoiles (symboliques) sur terre, mais alors qu'en était-il concernant les deux étoiles dans les cieux?

Assez singulièrement, je trouvai que l'intérêt pour l'étude des étoiles "doubles" ou "jumelles" commença à cette période même. Deux hommes, William Herschel et William Struve, entreprirent d'étudier "la fondation d'une mesure systématique et pour l'étude des étoiles doubles". Struve compléta son travail à Dorpat en 1835. ( Encyclopaedia Britannica, éd. 1962, Vol. XI, P. 520, Vol. XXI, PP. 3 19-321, 480)

Presque exactement à cette même heure, Shaykh Ahmad et Siyyid Kàzim proclamaient au monde la venue des deux Messagers de Dieu pour le dernier jour. Siyyid Kàzim, comme Shaykh Ahmad avant lui, prophétisa au peuple de Perse, l'arrivée de deux Personnages. Il dit:

"En vérité, je vous dis qu'après l'Aurore promise, le Soleil annoncé sera rendu manifeste. Car, lorsque la lumière de la Première se sera couchée, le soleil de ce Dernier s'élèvera et illuminera la terre entière." (Dawnbreakers , Nabil, PP. 41-42 , paraphrase)

Je pris connaissance d'une autre chose inhabituelle qui se produisit à cette époque, à propos des étoiles-doubles. Une des étoiles les plus brillantes du firmament est Sirius. L'astronome Bessel avança la théorie que Sirius n'était pas une étoile simple mais une étoile-double. Il annonça cela en 1844. Sirius a été appelée une étoile-double d'un "intérêt historique exceptionnel".

Pour les étudiants du Millenial ceci était également la vérité. Bessel fit son annonce en 1844, l'année de la déclaration du Bab et l'année du commencement de la Foi de Baha'u'llah.

Alvan Clark étudia minutieusement Sirius et confirma ensuite que la théorie de Bessel était correcte. Sirius était une étoile-double. Elle avait une compagne. Clark effectua cette constatation en 1862, mais, quelques mois auparavant, Baha'u'llah avait fait Sa déclaration au monde, disant qu'Il était Celui prédit par le Bab. (Encyclopaedia Britannica, Vol. Xx, P. 724)

Tout cela me fascinait, mais il s'agissait seulement d'un commencement. Comme dans le cas de presque toutes les prophéties associées à la vie et à l'histoire de Baha'u'llah, j'estimai que cette prophétie n'était pas seulement accomplie, mais que la coupe débordait".
je compris et sympathisai avec les paroles d'un étudiant des prophéties qui disait de ces accomplissements: "Il est difficile pour un chercheur de trouver une source ou un ruisseau, ou même un fleuve, mais qui peut ne pas voir un océan?"



4.6. Le visiteur de la nuit

La date la plus importante à confirmer par des signes dans les cieux, était celle de la naissance de la Foi de Baha'u'llah. C'était aussi la plus facile. Le signe était une grande comète.

Le célèbre astronome Sir James jeans, écrit dans son fameux livre Through Space and Time: "... assez extraordinairement, la plupart des apparitions les plus frappantes des comètes semblent avoir coïncidé avec, ou peut-être juste anticipé, les événements importants dans l'histoire".

Le titre suivant raconte sa propre histoire:

APPARITION SOUDAINE D'UNE GRANDE COMÈTE DE FEU DANS LES CIEUX A MIDI

Cette comète apparut en 1843, l'année précédant la naissance de la Foi de Baha'u'llah, "anticipant" cet événement. C'était une comète géante avec une queue longue de 105 millions de miles. Elle apparut à l'époque où une grande périhélie autour du soleil causait beaucoup d'étonnement et de spéculation. (Voir plus haut).

Cette apparition est rapportée dans "Our First Century" comme suit:

"La Comète de 1843 est considérée comme peut-être la plus merveilleuse de l'époque actuelle, ayant été observée de jour, avant d'être visible de nuit passant très près du soleil, montrant une énorme longueur de queue; et soulevant dans l'esprit du public un intérêt aussi universel et profond, qu'il était sans précédent."

Le New York Tribune, et le American, Journal of Science dédièrent des articles spéciaux à cette grande comète de 1843, le Journal of Science l'identifiant par ces paroles précises: "La Grande Comète de 1843"

Je trouvai une histoire encore plus dramatique racontée dans les cieux pendant cette même période. C'était l'histoire d'une autre comète. Elle avait été vue en 1845. Elle semblait être une comète très ordinaire, visible dans une année où étaient apparues quelques 300 comètes. Elle avait été étudiée plusieurs fois déjà dans le passé. En 1846, elle était toujours visible.

Cependant, à cette période de son histoire, elle devint une des rares comètes de l'histoire. Elle entrait alors dans ce qui devait être les derniers instants dramatiques de son existence. Elle fut nommée la comète de Biela, d'après le nom de celui qui l'avait découverte le premier. L'Encyclopedia Americana (éd. 1944) donne le récit suivant de cet événement: "0n la retrouva à nouveau fin novembre 1845, et, le mois suivant une observation fut faite d'un des phénomènes les plus remarquables rapportés en astronomie: la division de la comète. Pendant sa transformation, elle ne comportait pas de queue.

Le Professeur Challis, se servant du télescope de Northumberland à Cambridge, le 15 janvier 1846, fut enclin à ne pas en croire ses yeux ou ses lunettes quand il vit deux comètes là où il n'y en avait qu'une auparavant. Il l'aurait appelée, dit-il une comète binaire (double) si l'on avait jamais entendu parler d'une telle chose auparavant. Cependant ses observations furent bientôt confirmées".

Sir James jeans a dit de cette comète: "L'histoire la plus intéressante est celle de la comète Biela qui se brisa en deux tandis qu'elle était sous observation en 1846".(Through Space and Time, Sir James jeans, éd. 1934, P. 154)

Le Professeur Challis avait tort. Ce n'était pas la seule comète binaire de l'histoire, de même que Sirius n'était pas la seule étoile-double, ni l'étoile de Bethléem la seule étoile brillante, ou novae, ou conjonction de planètes dans l'histoire de l'astronomie. Ce n'était pas le fait unique de l'événement qui le rendit important dans la prophétie, mais sa concordance remarquable.

La comète de Biela disparut en 1846. Elle reparut en août 1852. C'était le mois précis et l'année où Baha'u'llah fut enfermé dans une prison souterraine à Tihran. C'est le commencement des quarante ans de Sa mission qui se termina en Israël en 1892 par sa mort; les quarante ans prédits par Michée pendant lesquels Dieu montrerait au Messie "des choses merveilleuses".

Cette année 1852 était aussi le commencement de l'année 1269 du calendrier persan.

C'était la neuvième année suivant la prophétie du Bab concernant l'arrivée de Baha'u'llah. Le Bab avait écrit:

"Dans l'année neuf vous atteindrez tous les biens... dans l'année neuf vous atteindrez en la présence de Dieu".(Epistle of the Son of the Wolf, p. 141)

Lorsque la simple comète, maintenant devenue une comète double, réapparut en août 1852, une moitié s'était fort éloignée à l'arrière-plan. L'autre moitié prédominait maintenant dans le ciel. Ainsi le Bab, le Héraut de Baha'u'llah, par son martyre était entré dans l'histoire et celui dont Il avait prédit la venue, Baha'u'llah, avait désormais assumé Sa mission.

Un récit sur la réapparition de la comète déclare: "Fin août 1952, la plus grande devint visible et, trois semaines plus tard, ce fut au tour de la plus petite, maintenant beaucoup plus estompée que sa compagne la précédant".(Encyclopaedia Americana, éd. 944, Vol. in, p. 690)

Sir James jeans confirme ceci, disant qu'en 1852 les deux parties étaient éloignées l'une de l'autre d'un demi million de miles.

Baha'u'llah a décrit cette heure, alors que les comètes-doubles circulaient dans les cieux. Il était couché, enchaîné dans une prison souterraine. De cet instant, Il a dit:

"... et voici, les brises du Très-Glorieux (Dieu) passèrent sur Moi, et M'enseignèrent le savoir de ce qui a existé.

Cela ne vient pas de Moi, mais du Puissant, l'Omniscient. Il M'ordonna d'élever l'appel entre le ciel et la terre..." (Dieu passe près de nous, Shoghi Effendi, p. 102)

En cette heure, de même que la colombe était descendue au-dessus de jésus dans le Jourdain, et que le buisson ardent était apparu à Moïse, de même le Plus Grand Esprit apparut en Baha'u'llah. Il décrit cette expérience ainsi:

"Par Ma vie! Ce n'est pas de Ma propre volonté que je Me suis révélé, mais par celle de Dieu, qui de Son propre choix M'a manifesté... Chaque fois que je choisis de garder Ma paix et de rester tranquille, voici, la Voix du Saint Esprit, qui se tient sur Ma main droite, M'élève... et l'Esprit de Gloire remué dans Ma poitrine, n'ordonnant de Me lever et de briser Mon silence".
(Dieu passe près de nous, Shoghi Effendi, p. 102)

La comète qui annonçait ce double événement, l'apparition du Bab et celle de Baha'u'llah, disparut pour ne plus jamais revenir. Sir James jeans dit: "... Ni l'une ni l'autre (les comètes doubles) n'a été vue sous la forme d'une comète, mais l'endroit où elles auraient dû être, est occupé par une nuée composée de millions de météores, appelé météores Andromedides. De temps en temps, ceux-ci rencontrent la terre dans son orbite, et offrent un grand spectacle météorique..." (Through Space and Time, Jeans, P. 154)

Ainsi les deux comètes n'étaient plus des comètes séparées, mais étaient unies dans une averse de lumière, de même que la Foi de Baha'u'llah e ' t celle du Bab n'étaient plus séparées, mais une dans la lumière qu'elles déversent sur le monde.

Il existe encore un fait unique par lequel cette même unité des Fois de Baha'u'llah et du Bab est exprimée. Même dans le calendrier de leur pays natal, elles sont inséparablement entrelacées.

Selon le calendrier de la Perse, où Baha'u'llah et le Bab sont nés, leurs anniversaires tombent consécutivement dans l'ordre exact où leurs Missions furent déclarées.

Selon le calendrier de l'Occident, le Bab est né le 20 octobre, et Baha'u'llah le 12 novembre. Mais dans le calendrier de la Perse, le Bab est né le premier jour du mois de Muharram, et Baha'u'llah le deuxième jour.

En Perse, ces deux anniversaires sont célébrés comme un seul et grand festival double.

J'étais plus que satisfait par la liste des événements que j'avais trouvés, écrits dans les cieux concernant la venue de Baha'u'llah et de Sa Foi.
Elle formait un ensemble saisissant:

1. La chute des étoiles de 1833 et l'apparition périodique de cette averse de météores toujours en novembre, le mois de la naissance de Baha'u'llah.
2. Le commencement de l'étude des "étoiles doubles".
3. Les périhélies autour du soleil en 1843.
4. La grande comète de 1843.
5. Les périhélies de 1844.
6. La comète de 1845 qui se brisa en deux en 1846, et l'union des comètes doubles en une seule averse de lumière.
7. La supposition que l'étoile la plus brillante, Sirius avait une étoile, jumelle; une théorie annoncée en 1844. Ceci fut confirmé en 1862, à la veille de la déclaration de Baha'u'llah.

Bien que tous ces événements dramatiques, les tremblements de terre, le jour noir, les chutes d'étoiles, les comètes et les signes dans les cieux concernent l'apparition de Baha'u'llah, la Gloire de l'Éternel - ils semblent en vérité, être un accomplissement ultérieur des paroles des Psaumes:

"Les cieux racontent la gloire de Dieu". (Psaumes XIX : I)

Je désire, faire bien comprendre que ces signes ne constituent en aucune façon des enseignements de la Foi baha'ie. Ce furent des signes physiques qui ajoutèrent de l'ardeur au zèle messianique des années i8oo, qui était lui-même un enthousiasme chrétien en vue du retour du Christ. La Foi baha'ie, à ce que j'appris, donna beaucoup plus de poids à l'accomplissement symbolique de "la chute des étoiles" et à tous les autres signes.

Je partagerais maintenant de tout coeur les vues des journalistes qui disaient que cette histoire du retour du Christ, si elle pouvait être publiée comme étant une histoire véridique, serait le conte le plus dramatique qu'il serait possible de raconter à l'humanité. je pensais qu'il était maintenant possible de raconter cette histoire.
En dessous de la preuve: "La venue du Messie sera écrite tant dans les cieux que sur la terre", j'écrivis: accompli.
En fait, c'est parvenu à ce point précis que je fermai mon classeur sur les prophéties. Cette partie du cas du Millenium étant complétée.
Seul un obstacle, restait à surmonter. Cette barrière se dressait devant chaque personne qui suivait sincèrement le commandement du Christ:

"Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra".(Matthieu XXIV : 42)

Si je réussissais à éliminer ce dernier obstacle, je sentis que j'aurais sans doute aucun résolu une fois pour toutes ce mystère vieux d'un siècle du retour du Christ.

L'obstacle pouvait être énoncé en cinq mots: "Prenez garde aux faux prophètes!"


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