Le courage d'aimer
Shoghi Ghadimi

7. Les Prodiges de ces temps merveilleux
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7.5. C'était prévu, le saviez-vous ?

Voyant l'un de ses paroissiens dormir pendant la lecture de la Bible, le pasteur lui en fait la remarque.

- N'avez-vous pas dit - lui répond le bonhomme - qu'il faut écouter la parole de Dieu, les yeux fermés.

C'est peut-être ce qui se passe surtout quand on lit cette partie de la Bible qui est appelée Apocalypse. Le langage de ce livre est tellement allégorique et difficile à comprendre que l'expression " les yeux fermés " s'appliquerait bien dans ce cas.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle chaque fois qu'il s'agit d'un style difficile à comprendre, d'un style obscur, on le qualifie d'apocalyptique.

Mais ceci n'est vrai que pour ceux qui ne connaissent pas l'interprétation de l'Apocalypse selon les Écrits baha'is, interprétation qui non seulement nous ouvre les yeux mais éveille notre curiosité et approfondit notre foi.

Ce soir, nous allons lire ensemble les trois premiers chapitres de l'Apocalypse tout en nous référant aux interprétations baha'ies - ce qui nous permettra d'y découvrir des détails historiques d'une précision incroyable, et, en passant, d'en tirer de très intéressantes conclusions.

St. Jean commence son livre en disant que tout ce qu'il écrit, lui a été révélé par Jésus-Christ

"Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt et qu'il a fait connaître à son serviteur. (Ap. 1/1)

Une première conclusion qu'on peut tirer de cette première parole de l'Apocalypse est que Jésus n'est pas Dieu, puisqu'il est dit qu'il a été inspiré par Dieu (on ne peut tout de même pas être inspiré par soi-même).

Exactement comme St. Jean ne peut pas être Jésus puisqu'il a été inspiré par Jésus.

St.-Jean a servi de miroir devant Jésus comme Jésus a servi de miroir devant Dieu.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle St. Paul dit " Jésus est l'image de Dieu" (11. Cor. 4/4)

Ou encore "Jésus est le médiateur" (Heb. 12/24)

Autrement dit Jésus est le messager de Dieu ou l'envoyé de Dieu, comme ce fut le cas pour ses prédécesseurs.

Une telle conception de la station de Jésus met fin à l'une des sources de conflit entre la science et la religion: Einstein n'a-t-il pas dit que la principale source du conflit entre la science et la religion est le concept de Dieu incarné.

St. Jean continue en appelant Jésus " Témoin fidèle" (Ap. 1/5)

Mais de quel témoignage s'agit-il? Il s'agit de témoignage de " ce qui va arriver" (Ap. 1/1)

Jésus dans l'Apocalypse rend donc le témoignage de l'avenir, de ceux qui viendront après lui, comme "tous les prophètes ont rendu de lui le témoignage" (Actes 10/43)

Et c'est là que réside toute la valeur de l'Apocalypse. C'est surtout un témoignage concernant le Jour Promis.

St. Jean compare au son de la trompette la révélation qu'il a reçue " J'entendis derrière moi une voix juste, comme le son d'une trompette qui disait..." (Ap. 1/10)

Le son de la trompette c'est donc la voix de Dieu (puisque la source première de toute la révélation est la voix de Dieu). Et c'est en parlant de cette même voix que St. Paul dit: "Au son de la trompette de Dieu" (I. Thessal. 4/16).

C'est cette voix, la voix de Dieu, qui dit à St. Jean: Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises" (Ap. 1/11)

Qui sont ces sept Églises?

Apparemment St. Jean parle des sept premières missions chrétiennes, qu'il désigne de leurs noms. Mais selon l'interprétation donnée par les Écrits baha'is il s'agit des sept missions divines qui se sont manifestées par les sept religions du cycle adamique: sabéenne, hindouiste, judaïque, bouddhiste, zoroastrienne, chrétienne, islamique.

Bien des arguments confirment cette interprétation. Nous en citons quelques-uns.

1° Le mot église ou temple est le symbole extérieur de la religion: de même que la religion unit les hommes, le temple réunit les hommes en son sein.

2°En disant à Pierre:

"Tu es Pierre, sur cette pierre je bâtirai mon Église" (Mat. 16/ 18)

Jésus voulait dire que Pierre sera le pilier sur lequel la religion chrétienne sera bâtie.

3° La traduction en français des noms mêmes des églises citées par St. Jean nous fait penser dans chaque cas à l'église (ou la religion) correspondante. Ainsi par exemple, Philadelphie, le nom de la sixième église (sixième religion) veut dire "Amour fraternel", ce qui nous fait penser à la religion chrétienne. Ajoutons à cela le fait que l'église de Philadelphie n'est mentionnée dans aucun autre document, et il n'y a que St. Jean qui en parle.

4° L'étude même de chaque message adressé à chacune des églises ne nous laisse d'autre choix que d'admettre qu'il s'agit d'une religion et non pas d'une église chrétienne.

Ainsi, par exemple, si nous admettons que la première lettre est adressée réellement à l'église d'Ephèse, pourquoi alors cette réprimande:

"Tu as abandonné ton premier amour. Souviens-tu donc d'où tu es tombé" (Ap. 2/4)

Et pourtant l'église d'Ephèse était l'une des églises les plus florissantes des temps apostoliques. Cette lettre ne pouvait donc pas être adressée à l'église d'Ephèse. Mais si l'on admet que cette première lettre est adressée à la première religion c'est-à-dire la religion sabéenne, la réprimande de Dieu est parfaitement justifiée, car les sabéens avaient complètement abandonné leur premier amour et ils étaient tombés dans l'abîme de l'ignorance.

Nous arrivons donc à cette conclusion que les Sept Églises destinataires des lettres dictées par la voix de Dieu sont les Sept Religions que nous avons déjà mentionnées.

Et ces Lettres sont datées du Jour à venir (le Jour promis) puisque toutes les révélations de St.-Jean concernant " les choses qui doivent arriver " dans l'avenir.

St. Jean continue son introduction en comparant les sept Églises (ou les sept religions) aux sept chandeliers au milieu desquels il voit " quelqu'un qui ressemblait à un Fils d'Homme" et que c'était précisément ce quelqu'un qui lui dictait ces messages.

"Je me retournai pour connaître quelle était la Voix qui me parlait. Et après m'être retourné, je vis les sept chandeliers et au milieu des sept chandeliers quelqu'un qui ressemblait à un Fils d'Homme" (Ap. 1/12-13.)

Or le Fils d'Homme c'est le titre que Jésus s'attribuait, donc ce quelqu'un qui dictait ces Lettres ressemblait à Jésus, autrement dit c'était un messager de Dieu comme Jésus. Et puisque c'était du Jour Promis dont ce quelqu'un parlait il s'agit du messager du Jour Promis.

A ce stade des révélations de St. Jean on ne peut s'empêcher de se poser la question: "mais enfin qui est-ce qui parle à St. Jean, est-ce Jésus (comme il l'a précisé au début de ses révélations) ou bien est-ce ce messager de Dieu comme Jésus (comme il le précise à ce stade de ses révélations)?

Pour les baha'is, il n'y a pas de contradiction, il n'y a pas de différence , puisqu'en définitive c'est la voix de Dieu qui parle, Dieu étant UN, Sa voix est UNE, peu importe la personne par qui cette voix se fait entendre.

La Parole reste la même, c'est le Porte-parole qui change. Et le Porte-parole pour aujourd'hui, selon les arguments irréfutables et les prophéties précises de toutes les Écritures c'est BAHA'U'LLAH.

C'est donc par la voix de Baha'u'llah que les sept lettres sont adressées aux adeptes des sept Religions en question.

Notons que St. Jean lui-même donne quelques précisions concernant l'auteur de ces Lettres.

"Ses cheveux étaient blancs comme de la neige" (ap. 1/14)

A l'âge de 35 ans, emprisonné dans une prison pestilentielle, enchaîné avec ses amis par des chaînes tellement lourdes qu'il en garda les traces toute sa vie, dans l'impossibilité de s'allonger sur le sol, où fourmillaient des insectes, écrasé par la douleur que lui causaient les souffrances de ses disciples, Baha'u'llah a tant souffert que malgré son jeune âge, ses cheveux sont devenus blancs comme de la neige.

St. Jean ajoute un autre détail:

"Ses yeux étaient comme une flamme de feu" (Ap. 1/14)

Tous ceux qui ont vu Baha'u'llah confirment ce détail frappant.

Le professeur Brown écrit: "Ses yeux perçants semblaient pénétrer jusqu'aux tréfonds de l'âme"

Après cette introduction, St. Jean commence les sept lettres, à l'étude desquelles nous allons procéder.

D'après ce que nous avons dit la première lettre s'adresse aux Sabéens.

La lettre commence par la reconnaissance des mérites des croyants, elle continue par des réprimandes et finit par la promesse du salut, ce qui illustre bien l'historique de chaque communauté religieuse qui commence à s'en tenir fermement à l'esprit de la religion, puis avec le temps, néglige l'esprit pour s'attacher à la forme, d'où la décadence. Puis vient la renaissance et le salut par l'acceptation de la nouvelle révélation, révélation promise par leurs Écritures.

- "Je connais tes oeuvres, ton travail et ta persévérance" (Ap. 2/1) lisons-nous dans la lettre qui continue ainsi: "Mais ce que j'ai contre toi c'est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'ou tu es tombé, repens-toi et pratique tes premières oeuvres" (Ap. 2/4)

Et la lettre finit par cette promesse:

"A celui qui vaincra je donnerai à manger l'arbre de vie" (Ap. 2/7)

Ce qui veut dire celui qui vaincra sa négligence en acceptant le message du Jour Promis " goûtera de l'arbre de vie", autrement dit reprendra vie ou ressuscitera spirituellement. Comme St. Paul y fait allusion en parlant de ceux qui ont accepté le Christ.

"Nous qui étions morts par nos péchés, Dieu nous a rendu à la vie avec Christ " Eph. 2/5).

Cette lettre retrace l'historique du peuple sabéen qui durant des milliers d'années a abandonné l'esprit de sa religion à un tel point qu'il n'en reste pas la moindre trace aujourd'hui.

De plus, jusqu'ici ce peuple n'a connu aucun messager après son Prophète. Mais avec la révélation baha'ie à laquelle ils ont adhéré (et c'est leur cas principalement en Afrique) ils ont " mangé de l'arbre de vie", autrement dit, ils ont ressuscité spirituellement.

La deuxième lettre de l'Apocalypse est adressée aux hindouistes.

Cette lettre insiste sur la pauvreté et les souffrances du destinataire " Je connais tes tribulations et ta pauvreté (bien que tu sois riche)" (Ap. 2/9)

"Ne crains pas de ce que tu vas souffrir" (Ap. 2/10)

Prédiction qui se justifie dans le cas des hindouistes qui continuent de souffrir de la pauvreté malgré toutes les richesses de leur pays.

A remarquer que le mot Smyrne (nom de l'Église destinataire se traduit en français par le mot " opprimée " ce qui est une fois de plus confirmé par le sort de la communauté hindouiste)

Et la lettre finit comme toutes les autres par la promesse:

"Je te donnerai la couronne de vie" (Ap. 2/10)

Comme dans le cas des Sabéens, il s'agit de la vie spirituelle, de la résurrection spirituelle par l'acceptation du message du Jour Promis.

Cette prophétie est le mieux réalisée dans le cas des hindouistes, puisque ce sont eux qui, par comparaison avec les adeptes des autres religions, ont manifesté infiniment plus de réceptivité pour l'acceptation du message baha'i montrant ainsi qu'ils ont bien obtenu " la couronne de vie " et qu'ils sont ressuscités spirituellement.

Mais dans cette lettre, il y a un point qui mérite une attention particulière. C'est que St. Jean parle de la " seconde mort " dont ils ne souffriront plus: "Celui qui vaincra, n'aura plus à souffrir de la seconde mort" (Ap. 2/11)

Que signifie la seconde mort?

Physiquement on ne peut pas mourir deux fois. Il s'agit donc de la mort spirituelle par la décadence morale (la mort par les péchés, comme le dit St. Paul) La première mort des hindouistes c'est leur décadence morale au point où jusqu'ici ils ont rejeté toutes les révélations qui ont suivi celle de leur prophète Krishna. Mais aujourd'hui en acceptant le message baha'i (et par conséquent, tous les messages précédents) Message de résurrection morale, étant donné le stade de maturité dans lequel entre l'homme de notre ère, ils ne seront plus menacés de décadence morale, et ils ne feront que progresser: "Ils ne souffriront plus de la seconde mort".

L'Apocalypse confirme cette interprétation en soulignant la maturité de l'humanité au Jour Promis:

"La mort ne sera plus" (Ap. 21/4) ce qui signifie: Fini la décadence morale.

La troisième lettre est adressée à la communauté judaïque à qui le message reproche sa doctrine de Balaam:

"Tu as des gens attachés à la doctrine de Balaam" (Ap. 2/14)

La doctrine de Balaam est précisément une expression judaïque symbolisant l'idolâtrie. Qu'est-ce que l'idolâtrie si ce n'est l'amour de tout sauf de Dieu et plus particulièrement l'amour de l'argent.

N'est-ce pas une allusion aux juifs étant donné qu'il y a déjà 2000 ans Jésus leur adressait le même reproche: "l'amour de Mamon" (Mat. 6/24)

Et la lettre finit par la promesse:

"A celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée et je lui donnerai une petite pierre, et sur cette pierre blanche est écrit un nom nouveau" (Ap. 2/1-7).

La "manne cachée " c'est le symbole de la nourriture divine qui donne la vie ce qui nous rappelle une fois de plus la " couronne de vie" ou " l'arbre de vie".

Serait-ce par hasard qu'en s'adressant aux juifs le message parle de la "manne cachée " dont la promesse leur avait été donnée au temps de Moïse (Es. 16/4)

Quant à la petite pierre sur laquelle est écrit un nom nouveau; il s'agit de la pierre sertie dans la bague que portent les baha'is et sur laquelle est gravé le nom BAHA (nom du fondateur de la foi baha'ie) (un nom nouveau)

Serait-ce une fois de plus par hasard qu'en s'adressant précisément aux juifs que le message parle d'un nom nouveau, ce qui leur avait été promis par Esaïe: "Et l'on t'appellera d'un nom nouveau" (Esaïe 62/2)

La prophétie relative à la " manne cachée " promise aux juifs a également été réalisée, étant donné qu'après avoir rejeté les révélations qui ont suivi celle de Moïse, les juifs acceptent aujourd'hui la révélation baha'ie (et par conséquent toutes les autres) montrant ainsi qu'ils ont eu leur part de la " manne cachée " ou de la nourriture divine qui donne la vie.

La quatrième lettre est adressée aux zoroastriens.

Après avoir adressé les mêmes reproches qu'aux autres communautés, le message leur promet plus particulièrement " l'Etoile du Matin".

"Et je lui donnerai l'étoile du matin" (Ap. 2/28)

Or l'étoile du matin est le signe précurseur du lever du soleil.

Cette prophétie s'est réalisée par la manifestation du Bab - Précurseur (Etoile du Matin) de la révélation baha'ie.

Serait-ce par hasard que cette promesse a été donnée aux zoroastriens qui attendent précisément leur Promis sous le nom de USHIDAR-NAM, ce qui signifie l'Etoile du Matin?

Serait-ce par hasard que cette Etoile du Matin apparaît dans le pays même de Zoroastre, c'est-à-dire en Iran?

La cinquième lettre est adressée au bouddhistes.

Comme les autres lettres, elle commence par des réprimandes, mais cette fois le ton est plus fort:

"Je sais que tu passes pour être vivant et tu es mort" (Ap. 3/1)

Or il arrive que la religion bouddhiste tout en étant la plus grande au point de vue numérique a subi une telle décadence (mort spirituelle) qu'on l'appelle doctrine athée.

Et la lettre finit, comme toutes les autres par la promesse de la vie (spirituelle) "Celui qui vaincra... je n'effacerai point son nom du livre de la vie" (Ap. 3/5)

La sixième lettre est adressée aux chrétiens, à qui elle reproche plus particulièrement leur faiblesse:

"Voici, parce que tu as peu de puissance..." (Ap. 3/8)

En effet parmi toutes les religions, c'est la religion chrétienne qui s'est montrée trop faible pour garder son unité et son esprit pacifique. Car c'est elle qui s'est divisée en un très grand nombre de sectes (nombre dépassant largement celui des autres religions) et où les guerres les plus meurtrières se sont livrées entre chrétiens.

Mais en échange, grande est la récompense qui leur est promise en cas de triomphe:

"Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu" (Ap. 3/12)

Ce qui veut dire qu'aux croyants d'origine chrétienne il a été promis de servir de pilier pour la foi du Jour Promis.

Et c'est ce que nous constatons précisément aujourd'hui, étant donné que ce sont surtout les baha'is d'origine chrétienne qui sont en train de bâtir le Nouvel Ordre Mondial fondé par Baha'u'llah.

Serait-ce par hasard que c'est en s'adressant aux chrétiens que le Message leur prédit la " Nouvelle Jérusalem" (symbole extérieur de la religion) et " un nom nouveau "?

Les chrétiens ne sont-ils pas attachés plus que quiconque au nom du fondateur de leur religion, au nom du Christ, en rejetant la possibilité de la naissance d'une nouvelle religion? N'est-ce pas que pour eux, pas de " nouvelle Jérusalem " pas de "nom nouveau".

Et comme à dessein c'est en s'adressant aux chrétiens que la lettre dit: "Celui qui vaincra... j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel, d'auprès mon Dieu et un nom nouveau" (Ap. 3/12)

Et nous arrivons à la septième lettre qui s'adresse aux adeptes de l'islam.

La lettre commence comme toutes les autres par des réprimandes et finit comme toutes les autres par une promesse.

Ce qui est remarquable dans cette lettre c'est qu'à maintes reprises il y est fait mention de la "Porte".

"Voici, je me tiens à la PORTE et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la PORTE, j'entrerai chez lui" (Ap. 3/20)

Or le mot Bab (précurseur de la foi baha'ie) traduit en français signifie PORTE (terme justifié par le fait que le Bab se présentait comme MOYEN d'accès à la foi baha'ie).

En nous rappelant le fait que le Bab était d'origine islamique on ne peut s'empêcher de se demander:

Serait-ce par hasard que c'est en s'adressant aux adeptes de l'islam que le message fait à maintes reprises mention de la PORTE?

Ne devrait-on pas, une fois de plus y voir une prophétie accomplie?

De nos jours, tout le monde parle de la justice. Appliquons ce merveilleux principe à la lecture de ces quelques pages de l'Apocalypse que nous venons d'étudier.

Quand on pense à tant de prophéties qu'on y trouve, prophéties accomplies avec tant de précision.

Quand on pense que c'est en s'adressant aux zoroastriens que le message parle de l'Etoile du Matin, nom sous lequel ils attendent le messager du Jour Promis.

Quand on pense que c'est en s'adressant aux chrétiens que le message parle d'un nom nouveau, et non pas toujours du même nom (Christ) auquel ils sont attachés.

Quand on pense que c'est en s'adressant aux adeptes de l'islam que le message mentionne à maintes reprises le nom Porte, ce nom étant celui du messager précurseur de la foi du Jour Promis, et ce messager étant précisément d'origine islamique.

Quand on pense que c'est en parlant de ce même islam que le message mentionne 666 comme une année néfaste, et que c'est précisément à cette date que la décadence de l'Islam a commencé (par la trahison de la dynastie des Ommayades).

Quand on pense que l'année 1260 (l'année 1260 de l'hégire correspond à l'année 1884 de l'ère chrétienne) date du Jour Promis, y est prédite à sept reprises (peut-être à dessein, à l'intention des sept religions déjà mentionnées).

Quand on pense à la réalisation de tant de prophéties, ne devrait-on pas se demander si cette dernière prophétie qui dit "qu'il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur" (Ap. 21 /4) doit aussi se réaliser par application du programme qui a précisément commencé en 1260 et que nous y avons un rôle à jouer.

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