Hippolyte Dreyfus, apôtre d'Abdu'l-Baha
Premier baha'i français


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1.3. Sa rencontre avec la Foi baha'ie

Le journaliste Jean Lefranc du journal "Le Temps" du 3 novembre 1911 dit à propos d'Hippolyte Dreyfus :

C'est à l'occasion d'une soirée musicale organisée par sa famille, en 1900, qu'il rencontra Mme Sanderson et ses filles, Sybil et Edith. La première fut plus tard célèbre grâce à l'opéra, et la seconde devint par la suite une figure marquante de la Foi baha'ie en France (voir Edith Sanderson sur la photo A). Mais ce fut réellement May Bolles, une américaine résidant à Paris (voir May Bolles, ainsi que Edith Sanderson, sur la photo N), considérée comme leur guide spirituel, qui forma le premier groupe baha'i en France, bien que le mouvement babi fut déjà connu d'une élite grâce aux écrits d'auteurs français distingués tels que Ernest Renan, le comte de Gobineau, Huart Clément, A.L.M. Nicolas, etc.


Photo C : Hippolyte Dreyfus, jeune avocat au centre en costume clair, dans une rue de Paris.

C'est à l'âge de 23 ans, au sein de ce groupe international fondé par May Bolles, que Hippolyte Dreyfus fit la connaissance de la Foi baha'ie. Et c'est ainsi qu'il devint l'un des premiers baha'is français.

A noter qu'à cette époque, on déclarait sa foi en écrivant une lettre directement à Abdu'l-Baha.

Hippolyte Dreyfus fut séduit par les principes baha'is, et il décida de partir pour Saint-Jean d'Acre aux alentours de 1902.

Plus tard, alors que la mère d'Hippolyte Dreyfus, son père, sa soeur Yvonne et son mari Paul Meyer-May, avaient sympathisé avec la Cause, l'atelier de Mr Scott (voir photo A) devint un centre parisien ouvert aux personnes en quête de spiritualité, aux premiers disciples français et aux pélerins baha'is de passage à Paris et se rendant en Terre sainte pour rencontrer Abdu'l-Baha.

La maison d'été d'Hippolyte Dreyfus qu'il devait appeler "Darul-Salam" sur le mont Pellerin en Suisse, était, elle aussi, largement ouverte aux personnes de croyances et de nationalités diverses. C'est dans ce lieu hautement symbolique, que Hippolyte Dreyfus allait bientôt travailler avec foi et ardeur à la traduction en français des Ecrits baha'is, et à la rédaction de publications présentant la Foi baha'ie (voir le chapitre 5: Son oeuvre).

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